Fernand Guyou
| Fernand Eugène Guyou | |
| Naissance | Champigny-sur-Marne |
|---|---|
| Décès | (à 53 ans) Maroc |
| Origine | France |
| Arme | Cavalerie, aviation |
| Grade | sous-lieutenant |
| Années de service | 1914 – 1944 |
| Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
| Faits d'armes | 12 victoires aériennes |
| Distinctions | Légion d'honneur, Médaille militaire, Croix de guerre avec sept palmes et une étoile |
Fernand Eugène Guyou ( à Champigny-sur-Marne - au Maroc) est un as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il remporte douze victoires aériennes homologuées[1].
Première Guerre mondiale
Service dans l'infanterie
Guyou effectuait son service militaire en tant que brigadier dans la réserve de la cavalerie, lorsque la guerre éclate en 1914. Le , il est nommé éclaireur monté au 46e Régiment d'Infanterie. Le , il est promu maréchal-des-logis. Le , il est transféré au 8e régiment de chasseurs. Le , il est envoyé suivre un entraînement de pilote. Il obtient le brevet militaire de pilote no 2697, le [1].
Service dans l'aviation
Le , il est initialement affecté à l'Escadrille N49 (le 'N' signifiant que l'Escadrille volait avec des Nieuports). Il est transféré à l'Escadrille N15 (en) le . Le , il est gravement blessé au combat. Une fois guéri, il reprend du service le .
Le , il est envoyé à l'Escadrille N463, puis à l'Escadrille N93, le . Il remporte sa première victoire, en compagnie de Gustave Daladier en abattant un avion de reconnaissance allemand le . Il devra attendre sept mois avant de connaitre sa seconde victoire contre un ballon d'observation allemand, le . Il remporte deux victoires supplémentaires dans la N93, qu'il quitte avec le titre d’as. Avec sa nouvelle unité, l'Escadrille SPA 37, il vole en SPAD et remporte huit victoires entre le et la fin de la guerre, victoires qu'il partage avec d'autres as tels que Bernard Barny de Romanet, Roger Poupon, et Georges Lienhart[2]. À l'armistice, Guyou cumule 431 heures de vol, consignées dans son carnet de vol[1],[3].
Promotions et décorations
Le , Guyou est promu au grade d'adjudant. Le , il reçoit la Médaille militaire en plus de la Croix de guerre avec sept palmes et une étoile. Le , il est nommé sous-lieutenant à titre provisoire. Le , il est décoré de la Légion d'honneur[1].
Entre-deux-guerres et mort
À la fin de la guerre, Guyou devient pilote de ligne, volant notamment sur des Potez.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Guyou reprend du service. Il meurt au Maroc, le [1].
Références
- (en) Over the Front: A Complete Record of the Fighter Aces and Units of the United States and French Air Services, 1914-1918, p. 172
- ↑ « Fernand Eugene Guyou », sur www.theaerodrome.com (consulté le )
- ↑ « Bernard Henri Barny de Romanet », sur www.theaerodrome.com (consulté le )
Ouvrages
- (en) Norman L. R. Franks et Frank W. Bailey, Over the front : a complete record of the fighter aces and units of the United States and French Air Services, 1914-1918, Londres, Grub Street, (ISBN 0-948817-54-2 et 978-0-948-81754-0).
Liens externes
- Portail de la Première Guerre mondiale
- Portail de l’Armée française
- Portail de la Seconde Guerre mondiale