Fernand Danhaive
| Naissance | |
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| Décès |
(à 46 ans) Saint-Servais |
| Sépulture |
Cimetière de Bricniot |
| Nom de naissance |
Fernand Antoine Joseph Danhaive |
| Pseudonyme |
Cotelî |
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| Distinctions |
Fernand Danhaive, né à Saint-Servais le où il est mort le , est un historien namurois ayant écrit dans le domaine de l'histoire locale.
Il est le père de l'auteur Louise-Marie Danhaive.
Carrière militaire
Fernand Danhaive est volontaire de guerre durant la Première Guerre mondiale[1]. En 1914, il est affecté en tant qu'artilleur à la défense des forts de Namur, lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Il est capturé par l'assaillant le et emmené en Allemagne[2].
C'est des suites de la maladie qu'il contracte en détention qu'il meurt prématurément[1].
Carrière littéraire
Fernand Danhaive est reçu membre des Rèlîs Namurwès en 1911[3].
À la mi-avril 1915, alors qu'il est détenu en Allemagne, il retrouve trois de ses confrères Rèlîs — Gustave Arnould, Édouard Thirionet et Edmond Wartique — au camp de Soltau. Les amis décident alors de fonder un chapitre indépendant du cercle, les Rèlîs Namurwès Prîjnîs (« Rèlîs Namurwès Prisonniers »). La séance inaugurale se tient le dans les « latrines de la baraque 69 A »[2]. Le groupe parvient à tenir trois séances avant que ses membres ne se trouvent à nouveau séparés. Lors de la troisième séance du , le président, Thirionet, inflige un blâme à Danhaive, qui n'a pas à son actif le nombre de travaux requis par les règlements[4]. Après son départ de Soltau, Fernand Danhaive semble n'avoir plus écrit en wallon durant ses années de captivité[5].
En 1916, la cocarde du cercle littéraire dialectal Lès Rèlîs Namurwès est décernée collectivement aux six membres ayant pris directement part à la guerre. Fernand Danhaive la reçoit le , en compagnie des quatre autres récipiendaires survivants[6]. En 1925, il obtient à nouveau la cocarde des Rèlîs Namurwès, cette fois-ci pour ses activités au sein du cercle[7].
Notes et références
- F. Quicke, « Nécrologie - Fernand Danhaive », Revue belge de philologie et d'histoire, , p. 1220-1221 (lire en ligne).
- Dewez et al. 2015, p. 29.
- ↑ Dewez et al. 2015, p. 15.
- ↑ Dewez et al. 2015, p. 30.
- ↑ Dewez et al. 2015, p. 32.
- ↑ Dewez et al. 2015, p. 34.
- ↑ « Lès Rèlîs qu'ont ieû l' “Cocâde” », Les Cahiers wallons, année 1969 no 2, , p. 50 (lire en ligne ).
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Joseph Dewez, Bernard Louis et Axel Tixhon, Les Kriegscayès : La Grande Guerre des Rèlîs Namurwès, Namur, Société archéologique de Namur, coll. « Namur. Histoire et Patrimoine », , 448 p. (ISBN 978-2-87502-055-0).
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