Famille de Cointet
| de Cointet de Fillain | |
| Armes | |
| Blasonnement | De sable au sautoir d'argent, au chef d'or |
|---|---|
| Pays ou province d’origine | Alsace |
| Allégeance | Saint-Empire romain germanique France |
| Fiefs tenus | Filain, Fontenelles-Les-Rougemont, Echenoz, Mortroux, Cubry, Autrey |
| Titres obtenus | Baron, confirmé par Napoléon III en 1866 |
| Demeures | Château de Filain |
| Charges | Échevins d'Ensisheim, Gouverneur de Guyane |
| Fonctions militaires | Général Officiers supérieurs |
| Récompenses militaires | Ordre royal et militaire de Saint-Louis Ordre national de la Légion d'honneur |
La famille de Cointet, anciennement Cointet, est une famille française qui a été confirmée dans un titre de baron en 1866.
Cette famille compte parmi ses membres des officiers supérieurs et généraux, des artistes.
Histoire
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que la famille de Cointet est originaire de Franche-Comté puis s'est installée en Alsace[1].
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit : « D'après une tradition, la famille de Cointet serait originaire du Nivernais où elle aurait possédé de temps immémorial une terre de Chateauvert »[1]. Il rapporte que Labbey de Billy fait débuter la filiation de cette famille avec Jean de Cointet, écuyer, seigneur de Chateauvert, en Nivernais, qui serait venu s'installer en 1361 en Franche-Comté. Il rapporte également que d'autres personnages de ce patronyme ont été mentionnés par Droz et par M. de Lurion. Parmi ceux-ci, Droz écrit que noble Jean Coinctet, écuyer, aurait été anobli par lettres patentes de l'empereur Charles Quint mais qu'il aurait négligé de faire enregistrer ces lettres, quant à M. de Lurion il écrit que Louis Cointet créé chevalier en 1626 serait l'aïeul de la famille actuelle[1]. Gustave Chaix d'Est-Ange écrit au conditionnel et il ne mentionne ni qualifications ni preuves de noblesse dans la généalogie qu'il écrit sur cette famille[1].
Gustave Chaix d'Est-Ange fait débuter la filiation vers 1680 date à laquelle Charles (alias Ferdinand) Cointet s'installe en Alsace à la suite de son mariage. Il écrit que Lehr fait débuter la filiation trois générations avant ce personnage mais qu'il ne donne ni preuve ni même aucune date[1].
Régis Valette, quant à lui, n'indique que le titre de baron en 1866 sous le Second Empire[2].
Généalogie simplifiée
La généalogie présentée ci-dessous est issue des travaux de Gustave Chaix d'Est-Ange et l'Armorial de Franche-Comté[3] :
- Charles (alias Ferdinand) Cointet épouse vers 1680 Élisabeth Kempff, fille de Jean-Georges Kempff d'Angreth et d'Anastasie de Ruost.
- Charles Ferdinand-Emmanuel de Cointet, lieutenant-colonel au régiment de Rosen-cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Il est investi en 1735 de la prêture royale héréditaire d'Ensisheim[3]. Il épouse Marie-Anne de Baratin de Peschery[4].
- Charles Henri François de Cointet (1720-1793), lieutenant-colonel, mestre de camp au régiment de Wurtemberg-cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Il est connu le premier sous le titre de baron[3] et assiste en 1789 aux assemblées de la noblesse de Colmar. Le à Puellemontier, il épouse Anne Louise Françoise de Beurville[4].
- Eugène de Cointet (1757-1832), dit « le baron de Cointet de Fillain » (Il est le premier connu sous le titre de baron selon Henri Jougla de Morenas)[5], officier, chef d'état-major du général d'Harambure, maire d'Ensisheim. Le à Meudon, il épouse Louise Charlotte Mailfaire.
- Charles Émile Augustin de Cointet de Fillain (1792-1843), dit « le baron de Cointet », ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « 1812 »), chef d'escadron d'artillerie, commandant la place de Sedan, chevalier de la Légion d'honneur. Le à Auxonne, il épouse Virginie Marcherat.
- Édouard-Henri de Cointet (1830-1917), ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « de Hongrie » 1848-1850), confirmé le par décret impérial dans la possession héréditaire du titre de baron, général de division en 1890, commandeur de la Légion d'honneur. Le à Dijon, il épouse Renée Mairet.
- Émile Edmond de Cointet de Fillain (1868-1900), , ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « de Châlons » 1886-1888), capitaine de cavalerie, mort en mission au Tchad en 1900, chevalier de la Légion d'honneur.
- Léon Edmond de Cointet de Fillain (1870-1948), ancien élève de l'École polytechnique (1891), général de division, inventeur d'une barrière anti-char et anti-infanterie surnommée Barrière Cointet, commandeur de la Légion d'honneur (1931). Le à Pissotte, il épouse Marie Eugénie Valentine Demaont de Lavalette.
- René de Cointet de Fillain (1899-1987), ancien élève de l'École polytechnique (1920), général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur. Le à Amance, il épouse Louise Séguineau de Préval (1904-1999).
- Guy de Cointet (1934-1983), artiste émigré aux États-Unis et reconnu sur la scène californienne à partir des années 1970. Il a notamment produit de nombreux dessins, des performances et publié des livres d'artiste. L'ensemble de son œuvre est marquée par une affection pour la cryptographie et imprégnée de références littéraires variées.
- René de Cointet de Fillain (1899-1987), ancien élève de l'École polytechnique (1920), général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur. Le à Amance, il épouse Louise Séguineau de Préval (1904-1999).
- Édouard-Henri de Cointet (1830-1917), ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « de Hongrie » 1848-1850), confirmé le par décret impérial dans la possession héréditaire du titre de baron, général de division en 1890, commandeur de la Légion d'honneur. Le à Dijon, il épouse Renée Mairet.
- Charles Émile Augustin de Cointet de Fillain (1792-1843), dit « le baron de Cointet », ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « 1812 »), chef d'escadron d'artillerie, commandant la place de Sedan, chevalier de la Légion d'honneur. Le à Auxonne, il épouse Virginie Marcherat.
- Eugène de Cointet (1757-1832), dit « le baron de Cointet de Fillain » (Il est le premier connu sous le titre de baron selon Henri Jougla de Morenas)[5], officier, chef d'état-major du général d'Harambure, maire d'Ensisheim. Le à Meudon, il épouse Louise Charlotte Mailfaire.
- Charles Henri François de Cointet (1720-1793), lieutenant-colonel, mestre de camp au régiment de Wurtemberg-cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Il est connu le premier sous le titre de baron[3] et assiste en 1789 aux assemblées de la noblesse de Colmar. Le à Puellemontier, il épouse Anne Louise Françoise de Beurville[4].
- Charles Ferdinand-Emmanuel de Cointet, lieutenant-colonel au régiment de Rosen-cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Il est investi en 1735 de la prêture royale héréditaire d'Ensisheim[3]. Il épouse Marie-Anne de Baratin de Peschery[4].
Alliances
Les principales alliances de la famille de Cointet sont[3] : Kempff (vers 1680), d'Andlau, de Baratin de Peschery, de Beurville (1756), Malfaire (1786), Marcherat (1822), de Chaffoy-Mugnans, Bourgeois de La Tour de Saint-Quentin, de Saint-Mauris-Chastenois, de Schauenbourg, de Flachslanden, de Gail, de Watrigant (1823 et 1825), Mairet (1866), Demont de Lavalette (1898), Gourlez de La Motte.
Armes, titre
Les armoiries de la famille de Cointet sont : De sable au sautoir d'argent, au chef d'or.[1]
Cimier : un vol éployé de sable issant d'un bourrelet bandé de sable et d'argent[1].
Angélique de Cointet, née d'Andlau, dame de Morvillars, avait fait enregistrer ses armes dans l'Armorial général de 1696 (registre de Brisach) : De gueules à une cotice d'or accompagnée de deux moutons rampants d'argent, parti de sable à un sautoir d'argent, à un chef d'or.
Titre : baron (titre régulier depuis 1866)[2]
Notes et références
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 11, pages 163 à 164.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 65.
- Jules Gauthier et Léon (1875-1926) Auteur du texte Gauthier, Armorial de Franche-Comté, (lire en ligne)
- Archives départementales du Haut-Rhin, commune de Puellemontier, registres BMS, [lire en ligne], p. 197 sur 235.
- ↑ Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, tome 3, page 14.
Pour approfondir
Bibliographie
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XI. Cib-Cor., Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 163-164.
- Noël de Cointet de Fillain, La famille de Cointet de Fillain, 1400-1950 : essai historique, Franche-Comté, Alsace, Bourgogne, Jancigny, Archives municipales de Dijon, Cotes L II-28289;L COI, , 436 p. (ouvrage familial).
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Paris, Éditions Robert Laffont, , 410 p. (ISBN 2-221-09701-7)
- Albert Révérend, Titres et confirmations de titres de la Monarchie de Juillet et du Second Empire
- Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand armorial de France. tome 3, 1934-1952, p. 14.
- Lehr, L'Alsace noble
- Bottin mondain
Articles connexes
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle
- Armorial des familles d'Alsace
- Armorial des familles de Franche-Comté
Liens externes
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