Famille d'Andigné

Famille d'Andigné

Armes

Blasonnement D'argent à trois aiglons de gueules au vol abaissé, becqués et membrés d'azur.
Devise Aquila Non Capit Muscas
(L'aigle ne prend pas les mouches)
Branches d'Angrie
de Grandfontaine
de Mayneuf
de La Blanchaie
de Resteau
de La Chasse
de Thévray
Période XIIIe siècle ou XIVe siècle - à nos jours
Pays ou province d’origine  Anjou
Demeures Château de Cangé
Château de Saint-Hénis
Château de la Blanchaie
Château du Grip
Château de Tilloloy
Château de Juzet
Charges Gouverneur d'Acadie
Conseillers au parlement de Bretagne
Pairs de France
Sénateur
Députés de Maine-et-Loire
Président de conseil général
Maires du Champs-de-la-Pierre, de Saint-Poix, de Durtal et de Bernesq
Fonctions militaires Lieutenant général des armées du roi
Maréchal de camp

Amiral

Fonctions ecclésiastiques Évêque de Dax
Évêque de Léon
Évêque de Nantes
Récompenses civiles Ordre du Mérite agricole
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis
Ordre de la Légion d'honneur

La famille d'Andigné est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction féodale, originaire d'Anjou. Elle fut maintenue noble en 1667. Une branche subsistante s'est établie vers 1525 en Bretagne où elle a donné plusieurs conseillers au Parlement de Bretagne et des hommes politiques.

Histoire

Origine

La famille d'Andigné a pour origine la seigneurie de son nom, près du Lion-d'Angers. Le premier membre connu, Sorin d'Andigné fit à l'abbaye du Lion d'Angers une donation, confirmée vers le milieu du XIe siècle par son fils Renaud. Le nom de la famille d'Andigné figure dans un grand nombre de chartes des XIIe, XIIIe et XIVe siècles[1].

Filiation

Pour l'admission de la famille d'Andigné aux Honneurs de la cour, Bernard Chérin écrit : « La maison d'Andigné originaire d'Anjou et établie en Bretagne est connue depuis le XIe siècle et remonte sa filiation à l'aimée 1396. L'éloge que M. de Beaujon en fait en tête de son mémoire est un peu enflé. Ses possessions et ses services sont peu considérables et ses alliances, quoique nobles sont des noms peu connus hors des provinces où elle a ses établissements. »[1],[2].

Gustave Chaix d'Est-Ange dans le Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, écrit que la filiation suivie remonte à Geoffroy d'Andigné, chevalier, seigneur d'Andigné et d'Angrie, dont le fils puîné, Olivier, fit le un partage avec son neveu Guillaume, fils de son frère aîné Geoffroy II (ce Guillaume épousa Mahaut du Gué: son fils Lancelot, seigneur d'Andigné, continua la descendance de la branche aînée aujourd'hui éteinte). Olivier d'Andigné, fils puiné de Geoffroy, épousa Jeanne du Bois de la Cour et fut l'auteur commun des diverses branches actuellement existantes[1].

Henri Jougla de Morenas dans le Grand Armorial de France fait commencer la filiation avec Olivier d'Andigné, écuyer, marié à Jeanne du Bois-la-Court, dont il eut Jean d'Andigné, Chr, sgr du Bois-la-Court, marié en 1396 à Aliette de La Motte[3].

Bernard Mayaud dans ses Recueil de généalogies angevines fait débuter la filiation suivie en 1268 avec Geoffroy Ier d'Andigné, capitaine du château d'Angrie (Maine-et-Loire), marié en 1268 avec Marie de Rieux[4].

Régis Valette dans son Catalogue de la noblesse française indique une filiation suivie remontant à 1340[5].

À travers ses différentes branches, la famille d'Andigné a fourni des évêques, un lieutenant général des armées du roi, deux maréchaux de camp, trois pairs de France, sept conseillers au parlement de Bretagne, sept chevaliers de Malte, etc[1].

Personnalités

Titres

Armes et devise

  • Armes : D'argent à trois aigles de gueules, becquées et membrées d'azur[6],[3] alias au vol abaissé.[1]
  • Devise : Aquila Non Capit Muscas (L'aigle ne capture pas les mouches)[1],[3],[6]

Alliances

Les principales alliances de la famille d'Andigné sont : de Rieux (1268), d'Angrie (1307), de Mathefelon (1340), de La Motte des Aulnays (~1380), de La Faucille (~1410), de La Roë (1436), de Vangeau (1460), de Cancouët (1525), de La Châsse (1556), du Boishamon (1590), du Garo (1627), de La Monneraye (1688), Le Roy de Charost (1776), de Contades (1785), Maussion du Joncheray (1802), de Saisy de Kerampuil (1826), Ricoeur de Bâmont (1853), d'Harcourt (1856), de Croix (1862), de Guesdon (1880), de La Grandière, de Kerouartz (1897), Savary de Beauregard (1913), de Pomereu d'Aligre (1930), Jousseaume de La Bretesche, Cormaille de Valbray (1942) de Quatrebarbes (1943), de Mandat de Grancey (1945), de La Berrurière de Saint-Laon (1946), Guillet de La Brosse, de La Motte-Ango de Flers, Rogon de Carcaradec, du Boisbaudry, de La Barre de Nanteuil (1985), Azéma de Castet La Boulbène (1999), de Tinguy du Pouët (2009), von Württemberg (2018), de Gestas de Lespéroux (2022), Haudry de Soucy (2022).

Notes et références

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome Ier, 1903, p.188-191, lire en ligne
  2. François Bluche, Les honneurs de la Cour, ICC, 1958, page 32.
  3. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 1, 1934, p.178
  4. Bernard Mayaud, 3° recueil de généalogies angevines, 1983.
  5. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, page30.
  6. J.-B. Rietstap, Armorial général, t. I, , p. 47

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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