Famille Ruzé

Famille Ruzé

Armes de la famille.

Blasonnement de gueules au chevron fascé-ondé d'argent et d’azur de six pièces, accompagné de trois lions d'or[1].
Branches de Beaulieu (éteinte)
de Cinq-Mars (éteinte)
d'Effiat (éteinte)
Période XIVe siècle – XVIIIe siècle
Pays ou province d’origine Touraine
Allégeance  Royaume de France
Royaume de France
Fiefs tenus Chilly-Mazarin, Cinq-Mars-la-Pile, Effiat, Longjumeau, Montrichard, Stains, etc.
Titres obtenus comtes, marquis, pair de France
Demeures château de Beaulieu (Joué-lès-Tours)
château de Cinq-Mars
château d'Effiat
château de Montrichard
Charges maire de Tours
secrétaire d'État
surintendant des finances
grand écuyer de France
ambassadeur
député d'Indre-et-Loire
Fonctions militaires maréchal de France
grand maître de l'artillerie de France
Fonctions ecclésiastiques évêques d'Angers
évêque de Bayonne
Récompenses civiles ordre du Saint-Esprit
Récompenses militaires ordre de Saint-Louis

La famille Ruzé est une famille noble française originaire de Touraine. Elle a donné plusieurs personnalités qui ont assumé d'importantes responsabilités politiques, religieuses et militaires au royaume de France, tout en s'alliant avec d'autres familles aristocratiques comme les Briçonnet[2].

Origines et personnalités

Les origines connues de cette famille remontent au XIVe siècle : une des mentions fait état de Jean Ruzé, « bourgeois de Tours », ayant pour épouse une demoiselle Bernard[3].

Elle s'est peut-être éteinte le avec la mort — sans postérité — d'Antoine II Coëffier Ruzé, marquis d’Effiat, Chilly et Longjumeau, chevalier des Ordres du Roi[4],[5].

Une partie de la famille Coëffier de Ruzé a été inhumée à Chilly[7].

Descendant des Ruzé par les femmes, la famille de Rueil en releva le nom, comme exposé plus haut.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Henri Allorge, « Note sur les pierres tombales de Chillly-Mazarin », Commission des antiquités et arts du département de Seine-et-Oise, vol. 33,‎ , p. 85-89 (lire en ligne)
  • Pierre Benoist, « Le cardinal-conseiller Charles de Lorraine, le roi et sa cour au temps des premières guerres de Religion », Parlement[s], Revue d'histoire politique, no hors-série,‎ , p. 14-28.
  • Charles Frostin, Les Pontchartrain, ministres de Louis XIV : Alliances et réseau d'influence sous l'Ancien Régime, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 597 p. (ISBN 978-2-7535-3211-3, lire en ligne)
  • Grégory Goudot, « Dévots et fondations de couvents en Auvergne au XVIIe siècle », Revue historique, nos 668/4,‎ , p. 833-874.
  • Philippe Hamon, Une famille de notables parisiens au XVIe siècle, les Ruzé, Mémoire de maîtrise d'histoire contemporaine, 1983.
  • Philippe Hamon, « Culture et vie religieuse dans le monde des offices : les Ruzé dans la première moitié du XVIe siècle », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, t. LIII, no 1,‎ , p. 49-64.
  • Gilbert Jacqueton, « Le trésor de l'épargne sous François Ier, (1523-1547) », Revue historique, t. 56,‎ , p. 1-43 (lire en ligne).
  • Véronique Julerot, « Jean Simon, évêque de Paris (1492‑1502): les réseaux d'un succès », Revue historique, nos 659/3,‎ , p. 511-525.
  • Michel Laurencin, Dictionnaire biographique de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 607 p. (ISBN 2-85443-210-X)
  • Hervé Leuwers, « Les factums de l'avocat Robespierre. Les choix d'une défense par l'imprimé », Annales historiques de la Révolution française, no 371,‎ , p. 55-71.
  • Alice Motte, Antoine Ruzé d’Effiat (v. 1581-1632), surintendant des finances sous Louis XIII : Thèse d'archiviste paléographe, Histoire, Époque moderne, Paris, École nationale des chartes, , 397 p.
  • Roland Ropion, « L'écu des Ruzé », bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LI,‎ , p. 153-154 (lire en ligne).
  • Bénédicte Sère (dir.), François Foronda et Christine Barralis, Violences souveraines au Moyen Âge : travaux d'une école historique, Paris, Presses universitaires de France, , 288 p. (ISBN 978-2-13-057363-0).
  • Alfred Spont, Semblançay (?-1527). La bourgeoisie financière au début du XVIe siècle : Thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris, Paris, Hachette, , 324 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général précédé d'un dictionnaire des termes du blason, vol. II, Gouda, Van Goor Zonen, , 2e éd. (lire en ligne ), p. 640.
  2. Laurencin 1990, p. 526.
  3. Laurencin 1990, p. 527.
  4. Étienne Pattou, « Famille Ruzé » [PDF], sur Racines et Histoire, 2010 et 2023 (consulté le ).
  5. Laurencin 1990, Arbre généalogique de la famille Ruzé, planche hors-texte.
  6. Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. V, Société archéologique de Touraine, , 444 p. (lire en ligne), p. 440.
  7. Henri Allorge, « Note sur les pierres tombales de Chillly-Mazarin », Commission des antiquités et arts du département de Seine-et-Oise, vol. 33,‎ , p. 85-89 (lire en ligne)
  8. « Henry (de Rueil) de Ruzé (avec le passage des Ruzé aux Rueil de Ruzé, marquis de Ruzé) », sur Geneanet Pierfit
  9. « Famille Boucherat, p. 3 (pour le passage des Ruzé aux Boucherat puis aux Rueil) », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2021 et 2022
  10. « Famille de Rueil de Ruzé », sur Familles parisiennes
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