Famille Frézeau

Famille Frézeau

Armes.

Blasonnement Burelé d'argent et de gueules de dix pièces ; à une cotice d'or brochant sur le tout.[1]
Pays ou province d’origine  Anjou
Fiefs tenus Château de la Frézelière, Monts-sur-Guesnes, Château de Gizeux, Château de Parneau, Manoir de Souvigné

La famille Frézeau ou Frézel est une famille éteinte de la noblesse française originaire d'Anjou qui s'est distingué par les fonctions politiques occupées par ses membres.

Elle a été illustrée par les marquis de la Frézelière, établis dans le Poitou, qui eurent des états de services militaires aussi distingués que leurs aînés dont ils héritèrent. François Frézeau de la Frézelière (1623-1702), lieutenant-général de l'artillerie, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis et gouverneur de Salins et son fils, Jean-Angélique, occupèrent successivement la charge de premier lieutenant général de l'artillerie. Le second surtout prit une part des plus glorieuses à la défense de Lille en 1708[2]. Charles-Madeleine Frézeau de La Frézelière fut évêque de La Rochelle de 1693 à sa mort en 1702.

Histoire

Origine

Les généalogistes des siècles précédents ont prêté à cette famille des origines glorieuses à cette famille trouve ses origines en Anjou, dans le département actuel de la Mayenne à Loigné.

La généalogie des La Frézelière figure[3], à la Bibliothèque Nationale de France[4].

Pour Louis Moreri[5], c'est une des « maisons les plus illustres » de l'Anjou, où elle possède depuis des temps immémoriaux, la seigneurie de la Frézelière. Il fait remarquer que ceux qui ont porté ce nom ne se font jamais mésalliés. Pour l'ancienneté, il indique que peu de familles peuvent se picquer de remonter aussi haut[5].

Pour lui, avant même que l'usage eût distingué les Familles par des surnoms, dès le XIe siècle, la Maison des Frézel ou Frézeau devait être très considérable. Moréri cite dans le Cartulaire de l'Abbaye Notre-Dame de Noyers entre les donations qu'il s'en trouve une, où il est fait mention de deux Frézels, père et fils, qui tous deux sont appelés Chevaliers[6]. Une branche de cette famille passe en Écosse, au XIIIe siècle. Sous le nom de Frazer, elle s’élève rapidement aux premières dignités du royaume des Stuarts et se voit concéder le titre dans la Pairie d'Écosse.

Louis Moreri indique encore que les guerres civiles qui ont agité la France, et les diverses révolutions qu'elles ont causées en Anjou, ont enlevé à la maison de Frézeau, ainsi qu'à plusieurs autres les titres qui conservaient la suite de ses premiers aïeux, mais que la succession généalogique se trouve constamment établie[5].

Histoire familiale

Le titre personnel de Marquis de la Frézelière que prennent les Frézeau au XVIIe siècle ne suppose aucunement une érection de la terre en marquisat[2]. Le Marquisat de la Frézelière est érigé pour Jean-Angélique de Frézeau, en mai 1708.

Écosse

Simon de Frisel (dit « Simon Fraser »), un seigneur peut-être originaire de La Frézelière en Mayenne, siégeant vers 1160 au Beaufort Castle dans l'Inverness-shire en Écosse serait à l'origine du Clan Fraser de Lovat (en). La famille de Frisel anglicisera son nom en Fraser

L'origine exact du nom Fraser reste indéterminée[7]. Traditionnellement, on pense qu’il est originaire de France, mais l’Oxford Dictionary of Family Names (2016) note qu’il n’y a pas de nom de lieu en France correspondant aux premières orthographes du nom – « de Fresel », « de Friselle » et « de Freselière » – et suggère la possibilité qu’il s’agisse d’un nom gaélique « corrompu au point d’être méconnaissable par les scribes anglo-français »[8].

La première mention définitive du nom en Écosse se trouve au milieu du XIIe siècle en tant que "de Fresel", "de Friselle", er "de Freselière". Le nom Frézelière ou de la Frézelière ou Frézeau de la Frézelière, fait référence à la Famille Frézeau, originaire d'Anjou. Il correspond également à la version écossaise dans son orthographe. La croyance en l'origine angevine du nom a également été fermement maintenue par les Fraser eux-mêmes. En 1702, alors qu’il était en exil en France, Simon Fraser, 11e lord Lovat, « entra dans une ligue formelle d’amitié » et « déclara une alliance » avec le marquis de la Frézelière et revendiqua une origine commune avec la famille Frézeau[9].Le premier rassemblement annuel du clan Fraser au Canada, en 1894, rappelle également ce lien[10].

Il existe d’autres preuves d’un lien ancien avec l’Anjou. Un document du XVIIIe siècle, « Le Dictionnaire de la Noblesse », indique qu’un certain Simon Frezel est né d’Anjou dans la famille chevaleresque Frezel et, quelque temps après l’an 1030, s’est établi en Écosse. Il indique également que les descendants de Simon Frezel se sont multipliés et sont finalement devenus connus sous le nom de Frasers[11]. Cela expliquerait également la prévalence du nom Simon tout au long de l’histoire du clan, car tous les Fraser (par descendance) auraient le chevalier Simon Frezel comme ancêtre lointain mais commun.

« La Maison de Frezel ne s'est pas seulement soutenue en France avec distinction, elle s'est encore beaucoup plus illustrée en Écosse, où elle est parvenue à la dignité de Pair du Royaume, il y a près de 500 ans. Cette branche, qui s'est multipliée, est aujourd'hui divisée en trois, à savoir : celles de Milord Louval, Milord Saltun & Milord Muchils, tous Pairs, et qui ont eu l'honneur de s'allier avec la Maison Royale, et toujours avec les premières du Royaume. « Le Dictionnaire de la Noblesse » »

Personnalités

Titres et Armoiries

Titres

  • Seigneur et Marquis de la Frézelière

Filiation[2]

Première branche

Geoffroy Frézel, cité au cartulaire de l'Abbaye Saint-Serge d'Angers, 1270. Chevalier, il vivait en l'an 1270.

  1. Jean Frézel, seigneur de la Frézelière est qualifié Monseigneur, ainsi que Geoffroy son père, dans deux hommages liges, qu'on lui fit le dernier janvier 1300 et le Jeudi après la fête de saint Vincent 1329.
    1. Lucas Frézel, seigneur de la Frézelière, mari de Guiotte de Marilland, dame dudit lieu en Loigné, 1330.
      1. Marguerite Frézel, mariée avec Robert Le Vexel, seigneur de la Rongère et des Arcis, auquel elle porta en dot 300 florins d'or, et 60 livres de rente, en terres.
      2. Jean II Frézel, seigneur de la Frézelière en 1363, écuyer dans la compagnie de Jean de Landivy, 1388, est en procès avec le seigneur de Fontenelles, 1390 ; il épousa : 1° Marie Pointel ; 2° Marie d'Arquenay, exécutrice de son testament, dans lequel il demandait 1700 messes, 4 octobre 1401. Il est appellé Noble et puissant Seigneur, & Monseigneur, dans un hommage lige qu'il reçût le Dimanche après la fête de saint Marc en 1377 et dans un autre que lui rendit Pierre Quatrebarbes, seigneur de la Rongère, le .
        1. Lancelot II Frézeau, seigneur de la Frézelière, rend aveu de la Frézelière à Gilles Chollet, 1405 ; épouse le 12 novembre 1403 Jeanne de Thubœuf et, avant 1430, Marie Papin, dame de Chemeré, veuve de Jean de Feschal, légataire de Marguerite de la Macheferrière. Capitaine du Château de Laval dès 1417, il l'était encore quand la ville tomba lors du Siège de Laval en 1428 par les Anglais, le (n. s.). Anne de Laval le nomme « son cher et bien-aimé cousin » ; et Charles VII le qualifie « chevalier sans reproche ». Jean d'Alençon, prisonnier des Anglais, lui donne mission de vendre une partie de ses terres du Maine pour payer sa rançon. En 1433 et 1434, il prend plusieurs sauf-conduits des Anglais.
          1. Lancelot III Frézeau, issu du premier lit, seigneur de la Frézelière, de Champagné, et de la Roche-Thibault. Il fit un supplément de dot à Jeanne, sa sœur, qui n'avait eu que 800 royaux d'or, tandis qu'Isabelle, mariée à Jean de Quatrebarbes, avait eu 1 000 écus d'or et plusieurs fiefs et domaines. Jeanne le fit condamner à lui faire un supplément, par Sentence du Lieutenant du Bailli de Touraine à Chinon, rendue le . Le motif de ce jugement fut que, Lancelot Frézeau leur père, qui avait eté de son temps un très-notable Chevalier, était au temps de son décès Seigneur de Beaux Domaines, Péages, & terres, comme de la Frézeliere, et quoiqu'il eût eu beaucoup de fortunes, par le moyen des ennemis de ce Royaume. Il eut pour femmes Jeanne Bouju, dame de Posson près le Mans, et Anne Hay. Il servait déjà comme chevalier en 1434. Le , Jean d'Alençon lui écrit « que pour aucunes entreprises hastives, esquelles il se trouveroit en personne, il se trouvast le dimanche suivant à la Guerche, le mieux en point et accompagné qu'il pourroit en tenant la chose secrète. ». Renée du Chesne, qui épousa Gilles Frézeau, seigneur de Parneau (Parné), était la fille de Jacques du Chesne, seigneur de Miré (Daumeray) ; celui-ci épousa en secondes noces Anne Hay, veuve de Lancelot Frézeau, père de Gilles[13].
            1. 1re René Frézeau, seigneur de la Frézelière, de Champagné, et de la Roche-Thibault, donna à sa belle-mère, remariée à Jacques du Chêne, et à ses enfants : Gilles, Anne, Yolande, Catherine, Jeanne, Ambroise, les terres de Champagné et du Petit-Autheu, 1467 ; servait à l'arrière-ban d'Anjou, 1471 ; fut marié avec Jeanne de Kerkado, sénéchale, et ensuite avec Catherine Pierres. Il servit avec la Noblesse d'Anjou dans l'Arrière-ban, qui fut commandé en 1471 par Guy Ier de Laval-Loué.
              1. Lancelot IV Frézeau, seigneur de la Frézelière, de Possons, de la Gannetière (près du Lude), épousa, le , Françoise de Bournan, fille de Charles de Bournan, seigneur du Coudray, et de Marguerite de Vallée.
                1. René II Frézeau, seigneur de la Frézelière, de la Gannetière, chevalier, s'allia le avec Françoise Millet, fille de Thomas Millet, seigneur du Châtelet au Maine.
                  1. Philippe Frézeau, qui suit.
            2. 2e Anne Frézeau
            3. 2e Catherine Frézeau
            4. 2e Ambroise Frézeau
            5. 2e Jeanne Frézeau, mariée à Philipe de Charnacé, seigneur de Charnacé et de Beauchêne, en 1488.
            6. 2e Gilles Frézeau Seigneur de Champagné, de Parneau (Parné) et Miré (Daumeray), mort sans alliance de ses deux femmes, Renée du Chesne[14], et de Marquise le Moine.
          2. Isabelle Frézeau, Dame de la Volue, de Chasnay, de Thubœuf, épouse de Jean de Quatrebarbes, Chevalier, seigneur de la Rongère, conseiller et chambellan du Roi
          3. Marie Frézeau, femme de Jacques du Tertre, seigneur du Plessis de la Jaille.
          4. Jeanne Frézeau, mariée en 1442 à Jean Briand, seigneur de Brez, et de Noirieux
        2. N... Frézeau, femme de Jean Dénouaut.
        3. Marie Frézeau, mariée le 8 décembre 1390 avec Guillaume Morin
        4. Jeanne Frézeau.
    2. Renaud Frézel qui traita pour son partage le avec Jean Frézel son neveu.

Suite de la première branche

  1. Philippe Frézeau, seigneur de la Frézelière, marié dès le à Guyonne du Puy, dame d'Amaillou, donne partage à son frère René, le . Il joua un rôle remarqué dans les guerres de religion, catholique et toujours attaché au roi. Entré au service dès 1559, lieutenant en 1571 de la compagnie du comte du Lude, gouverneur du Poitou, il eut lui-même vers le même temps une compagnie de trois cents lances, le titre de lieutenant général en Poitou et de gouverneur de Niort. En 1574, il défendit la ville de Carentan contre Gabriel Ier de Montgommery qui ne put y entrer. D'année en année des gratifications importantes attestent et récompensent ses services dans des missions et des voyages périlleux. Il mourut en 1590.
    1. 1re François Frézeau, seigneur de la Frézelière, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et Capitaine d'une Compagnie de deux cens hommes de pied, mort sans alliance
    2. 1re Jacques Frézeau, unique héritier après la mort de François Frézeau, son aîné, épousa : 1° Suzanne Berruyer, de Touraine ; 2° Jacqueline de Menon ; et habita le château du Bouchet, à Lassé près Baugé. Il est connu parmi les compagnons d'Henri IV sous le nom du Capitaine d'Amaillou. Il commandait une compagnie de 100 hommes de guerre sous les ordres de François de Montpensier, prince de Dombes en Bretagne en 1589, 100 arquebusiers à cheval en juin 1590. Henri IV le fit gouverneur de Poitiers ; Louis XIII le créa maréchal des camps et armées en 1620. Il mourut en 1626.
      1. Isaac Frézeau, seigneur de la Frézelière, de Tafonneau, d'Amaillou, etc. Il combattit sur terre et sur mer, commanda un vaisseau au siège de la Rochelle, s'acquit un grand renom de bravoure dans la Valteline, obtint le commandement du Régiment de Touraine et fut tué au siège de Hesdin, le . Le gouvernement de la place lui avait été promis. On peut juger de son mérite par la lettre que le Cardinal de Richelieu, lui écrivit de Rueil-Malmaison le [15]. Isaac Frézeau avoit épousé Madeleine de Savonnières, fille de Jean de Savonnières, Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et maître de camp d'infanterie, et de Jacqueline de Menou. Cette dernière se maria en secondes noces au mois de février 1642 avec René de Chaumejan, Marquis de Fourilles, grand Maréchal des Logis de la Maison du Roi. Le , Madeleine de Savonnières, veuve d'Isaac, et leur gendre et cousin François Frezeau de la Frézelière, achètent la châtellenie de Monts en copropriété et la font ériger en marquisat en .
        1. Charlotte-Marie Frézeau, dame de la Frézelière, mariée le avec François Frézeau son cousin, Marquis de la Frézelière
        2. Anne Frézeau, épouse de René de Rouxellé de Saché, Comte de Saché, et de La Roche Millay en Nivernais, Marquis de Saché en Touraine, etc., fils de René Rouxellé, baron de Saché, etc et de Marguerite de Montmorency. Elle est morte en 1705. Elle achète le Château de Gizeux en 1661[12].
          1. Henri-Anne-René de Rouxellé de Saché
  2. René III Frézeau, seigneur de la Gannetière, et auteur d'une branche des seigneurs de la Gannetière (près du Lude) et des Marquis de la Frézelière', qui suit.

Deuxième branche

René III Frézeau, seigneur de la Gannetière, et auteur d'une branche des seigneurs de la Gannetière (près du Lude) et des Marquis de la Frézelière. Seigneur d'Azay en Touraine, et de Balay au Maine. Après avoir fait ses partages avec Philippe Frézeau son frere aîné, le , il fut nommé avec lui Exécuteur du testament fait par Françoise Milet leur mère le . Depuis étant veuf de Catherine de Coussard, dame de Vevenelles, et de Jacqueline Amenart, ses deux premieres femmes, il épousa en troisièmes noces le Charlotte de la Grandiere, veuve de Charles Pinart, seigneur des Roches de Marson, et fille de René de la Grandiere, seigneur de Mont-Geoffroy, et de Monts, etc et de Marguerite de Sarcé. Il mourut après le à l'âge de 84 ans, sans laisser d'enfants du premier lit.

  1. 2e Claude Frézeau épouse de N... Descars, seigneur des Loges en Poitou;
  2. 3e Jacques Frézeau, seigneur de la Gannetière, des Rochettes et de Lublé, épousa le Marguerite de Montmorency, fille de Pierre de Montmorency, Seigneur de Lauresse, et d'Avaugour, et de Suzanne de Rieux-Assérac. Il fit son testament le .
    1. René Frézeau, seigneur des Rochettes, mort sans alliance à 21 ans, étant alors enseigne dans le Régiment Royal.
    2. François Frézeau, Marquis de la Frézelière, seigneur de la Gannetière, des Rochettes, de Lublé, etc,. Marquis de Monts, et Baron de Lassé, et du Bouchet en Anjou, naquit le . Après avoir passé de degré en degré à l'emploi de Colonel du Régiment de Touraine, il s'éleva à la dignité de Maréchal de Camp en 1677. Il fut revêtu l'année suivante de celle de Lieutenant General de l'Artillerie de France. Les services importants et continus qu'il rendit à l'Etat, dans les fonctions dangereuses de cette Charge, tant en Flandres qu'en Allemagne, engagèrent le Roi à lui donner en 1682. le Gouvernement de la ville et des forts de Gravelines, et en 1684, celui de la ville & des forts de Salins. Il fut encore nommé Lieutenant General des Armées de sa Majesté en 1688. Il est mort le . Il épousa Charlotte Marie Frézeau sa cousine, fille aînée et héritière d'Isaac Frézeau, seigneur de la Frézelière, et de Madeleine de Savonnières. Le , Madeleine de Savonnières, veuve d'Isaac, et leur gendre et cousin François Frezeau de la Frézelière, achètent la châtellenie de Monts en copropriété et la font ériger en marquisat en .
      1. Antoine François Frézeau de la Frézelière, Colonel du Régiment de Touraine, mort des blessures qu'il avait reçues à la Bataille de Seneffe en 1674.
      2. Jean Frézeau la Frézelière, Chevalier de l'Ordre de Malte , et Colonel du Régiment de Touraine, tué en 1677 au siège de Saint-Omer, après avoir fait les fonctions de Lieutenant General de l'Artillerie, à la bataille de Cassel, au gain de laquelle il contribua extrêmement, selon le témoignage même qu'en rendit au Marquis de la Frézelière, son père, Philippe d'Orléans, frère unique du Roi.
    3. Charles François, seigneur de Lublé, tué au Siège de Lens, en 1647. étant alors Capitaine de Cavalerie, dans le Régiment de Chapes.
    4. Charles-Madeleine Frézeau de La Frézelière, né le et reçu page du Roi dans sa grande Ecurie. Il servit dans l'Artillerie avec la même distinction que ses Frères, et renonça ensuite à tous les honneurs de sa maison, pour se consacrer à l'état Ecclésiastique.
    5. Isaac Frézeau de la Frézeliere, tué au service du Roi en Allemagne, en 1673. à l'âge de 14 ans.
    6. Jean Angelique Frézeau, Marquis de la Frézelière et de Monts, Baron de Lassé,etc, Brigadier des Armées du Roi, Lieutenant General de l'Artillerie de France, né le , épousa le , Paule-Louise-Marie Briçonnet d'Oysonville, fille de Bernard Briçonnet, Marquis d'Oysonville, et de Françoise le Prevet, d'Oysonville, héritière de cette Maison. Il meurt de la fièvre pourpre en 1711 âgé de moins de quarante ans
      1. Félicité Perpetuë Frézeau de la Frézeliere, née le , mariée en Février 1706. au Marquis de Saché, Lieutenant General de l'Artillerie de France, par la démission de son beau-père.
      2. François-Isaac Lancelot de Frézeau, Comte de la Frézeliere, né le , marquis de la Frézeliere, né le , a épousé N.... de Boudeville, nièce du poète Le Roy, Chevalier de l'Ordre du Roi
        1. Marie-Madeleine Frézeau, épouse du marquis Nicolas VI Doublet de Persan (1691-1757)[16],[17]. Elle meurt le .
      3. Georges Henri Frézeau de la Frézeliere, né le , reçu Chevalier de l'Ordre de Malte  au berceau, mort en 1701
      4. Hilarion Frézeau, marquis de la Frézeliere, né le , aussi reçu Chevalier de l'Ordre de Malte  au berceau
    7. Marianne Frézeau de la Frézeliere, mariée le avec George Henry de Maillé, marquis de la Tour-Landry.
    8. Marie-Catherine Frézeau de la Frézeliere, morte religieuse à l'Abbaye du Ronceray d'Angers.
  3. 3e Charles Frézeau tué en 1621 en Hongrie, où il servait sous M. de Mercœur.
  4. 3e Renée Frézeau, mariée le avec Charles Fouquet de Croissy, seigneur de Marcilly en Anjou.
  5. 3e Anne Frézeau, femme de Charles de Montecler, seigneur du Plessis, et de Torchebet au Maine, morte sans enfants, après 1626.

Alliances

Un écusson de 1655 donne les principales alliances de la famille : Montmorency, de Rieux, de Rohan, de Bretagne, de la Trémoille.

Epitaphes

L'église Saint-Laurent-et-Saint-Hilaire de Monts-sur-Guesnes abrite trois épitaphes en marbre de Carrare dédiées à des membres de la famille Frézeau de la Frézelière. L'une d'elles est de Nicolas Coustou (1658-1733).

Armoiries

Les armes de la famille Frézeau se blasonnent ainsi : Burelé d'argent et de gueules de dix pièces ; à une cotice d'or brochant sur le tout. Pour Support deux Lions d'or, et pour cimier un Lion naissant de même[1].

Notes et références

  1. Armorial général de l'Anjou, vol. 5, p. 67
  2. Angot et Gaugain 1900-1910.
  3. Les Frézeau de La Frézelièr
  4. Volume 27.733, pièces originales du cabinet des Titres ; Volume 30 505, des carrés de d’Hozier ; au volume 31.032, du cabinet de d'Hozier ; et enfin au volume 31.370, du nouveau d Hozier. Le volume 29.838, dossiers bleus de d’Hozier, renferme « les extraits des titres de la maison de Frézeau, dont les originaux, dit le généalogiste, m’ont été communiqués, en mars 1685, par le marquis de la Frézeliere ». Le , François Frézeau, à d Hozier. « Je vous envoie, Monsieur, un mémoire qui vous pourra faire ressouvenir, quand vous aurez la bonté de travailler à la généalogie de ma maison, de ce qu'ont fait deux de mes prédécesseurs, un à la défense de Carentan, et l'autre au combat de Morbegne en Valteline, sous les ordres de Rohan ». — Deux ans plus tard, au mois de janvier 1697, Charles d'Hozier dressait sur les titres une généalogie complète des La Frézelière, qui figire au volume 31.032 de son cabinet, généalogie qu'ont reproduite fidèlement le Dictionnaire de Moreri et le Dictionnaire de la Noblesse de la Chesnaye Des Bois
  5. Moreri, Le Grand Dictionnaire, XVIIe siècle.
  6. Qualité qui ne se donnait alors qu'à des gens également distingués par leur noblesse, et par leur valeur.
  7. Fraser Name Meaning ancestry.com.
  8. Patrick Hanks, Richard Coates, Peter McClure, The Oxford History of Family Names in Britain and Ireland. Volume 2. Oxford University Press, 2016, p. 970.
  9. Frank Adam, Thomas Innes. The Clans, Septs and Regiments of the Scottish Highlands.[1] L’acte fut passé d’une part par le marquis de La Frézière, le duc de Luxembourg, le duc de Châtillon et le prince de Tingrie ; tandis que de l’autre côté, les souscripteurs étaient lord Lovat, son frère John Fraser et George Henry Fraser, major du Régiment irlandais de Bourke au service de la France
  10. [2] Lord Lovat était un fugitif en France à l’époque, et il s'était lié d’amitié avec le Marquis. Il écrivit sa vie en français, puis traduite en anglais et publiée en 1796. Il y fait la déclaration suivante : – « La maison de Frézel, ou Frezeau de la Frézière, est l’une des plus anciennes maisons de France. Elle monte par filiation ininterrompue, et sans aucune alliance inégale, jusqu’à l’an 1030. Elle est capable d’établir par une épreuve régulière soixante-quatre quartiers dans ses armoiries, et tous nobles. Il porte des titres de sept cents ans dans l’abbaye de Notre Dame de Noyers en Touraine. Et c’est certain.
  11. Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France...
  12. Voir [3]
  13. Abbé Angot.
  14. Renée du Chesne, qui épousa Gilles Frézeau, seigneur de Parneau (Parné), était la fille de Jacques du Chesne, seigneur de Miré (Daumeray) ; celui-ci épousa en secondes noces Anne Hay, veuve de Lancelot Frézeau, père de Gilles.
  15. Les amis de M. de la Frézeliere ne pouvant souffrir que sa bravoure solaire, & radieuse demeure plus long-temps oisive en un temps comme celuy-cy, où le Roi a besoin de courages faits comme le sien, ont fait resoudre sa Majesté de l'employer cette campagne prochaine du côté de l'Espagne, afin qu'aucun de ses ennemis ne puisse ignorer ce qu'il vaut: se promettant qu'il y réussira aussi avantageusement qu'il a fait jusqu'ici, en Allemagne, la Valtoline, l'Italie, & autres lieux, où il a servi au contentement de Sa Majesté. M. de Noyers Luy envoyé pour cet effet un secours de trois mille écus, qui luy a été procuré auprès de sa Majesté, pour le mettre en état de supporter la dépense qu'il est obligé de faire. Cependant il croira que je fuis véritablement très-affectionné à le servir, LE CARDINAL DE RICHELIEU.
  16. « Nicolas Doublet de Persan et Marie-Madeleine Frézeau de La Frézelière », sur Fradin de Bellabre.
  17. « Doublet de Persan, p. 179-186, notamment p. 184 », sur Annuaire de la Noblesse de France, par André Borel d'Hauterive, chez Henri Plon, à Paris, 1868.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Lien externe

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