Famille de Cornulier

Famille de Cornulier

Armes

Blasonnement D'azur, au rencontre de cerf d'or, surmonté entre son bois d'une moucheture d'hermine d'argent
Branches de Lucinière
de La Lande
de La Touche
Période 1487 - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Duché de Bretagne
Allégeance Duché de Bretagne
Royaume de France
Fiefs tenus Château-Fromont
Vair
Montrelais
Demeures Château de Montreuil
Château de la Touche
Château de Lucinière
Château de Fontaine-Henry
Château de Laurens Castelet
Château de la Motte-des-Vaux
Château du Plessis-de-Vair
Château de la Droitière
Charges Maire de Nantes
Grands maîtres des eaux et forêts de Bretagne
Président à mortier
Président aux comptes
Trésorier général de France
Prévôt de Bretagne
Fonctions ecclésiastiques Évêque de Rennes
Abbé
Prieur commendataire
Camérier
Preuves de noblesse
Réformation de la noblesse 1668 à Rennes

La famille de Cornulier est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Bretagne. En 1668, elle a été maintenue dans la noblesse d'ancienne extraction sur une filiation prouvée remontant à 1487. Certains envisagent une origine plus ancienne (1380), celle de la maison de Cornillé, mais le lien entre les Cornillé et les Cornuliers n'est pas prouvé catégoriquement.

Implantée notamment dans le comté de Nantes (Nozay, Anetz, Saint-Herblon), la famille de Cornulier a donné plusieurs maires à la ville de Nantes. Orientée vers la magistrature plutôt que vers les armes, elle a donné plusieurs présidents à mortier au Parlement de Bretagne.

Histoire

Une origine hypothétique : la maison de Cornillé

D'après une ancienne tradition, rapportée par du Haillan, historiographe de France et généalogiste de l'ordre du Saint-Esprit, la famille de Cornulier aurait d'abord porté le nom de « Cornillé » et serait issue des anciens seigneurs de la paroisse de Cornillé, dans le diocèse de Rennes.

Grégoire de Cornillé (vers 1380)

Elle descendrait d'un Grégoire de Cornillé, habile chasseur[pas clair], qui, vers l'an 1380, aurait été autorisé par le duc Jean IV de Bretagne à substituer à ses armes qui étaient d'argent à trois corneilles de sable, celles portées depuis par la famille de Cornulier. Il aurait aussi changé le nom de « Cornillé » en « Cornulier »[1],[2],[3],[4],[5].

Descendants de Grégoire de Cornillé

Ce Grégoire eut d'une alliance inconnue un fils, Guillaume, habitant de la paroisse de Mécé, qui figura sous le nom de Cornillé à la recherche de 1427 et sous le nom de Cornulier à celle de 1429.

Le fils de celui-ci, Guillaume II de Cornillé, mort avant 1498, laissa trois fils, Yves de Cornillé, homme d'armes des ordonnances du roi en 1501, René de Cornillé, premier secrétaire de François de Laval, baron de Châteaubriant, marguillier de Saint-Jean de Béré en 1546, et Pierre, que l'on croit avoir été le même personnage que Pierre Cornullier, auteur de la famille de Cornulier actuellement existante[2].

Controverses sur la filiation Cornillé-Cornulier

René Kerviler écrit qu'Ernest de Cornulier a essayé de démontrer dans la Généalogie de la maison Cornulier qu'il a publiée en 1863, qu'elle dérive directement de la branche de Mecé des Cornillé, par un changement de nom et d'armes et en a plaidé la probabilité, en l'absence de preuves certaines[3].

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit « La communauté d'origine des Cornulier et des Cornillé n'a été acceptée qu'avec réserve par les principaux historiens de la noblesse de Bretagne, Potier de Courcy, Kerviler, Saulnier, etc. »[2]. Sur la filiation de la famille de Cornuilier, il ajoute « Les travaux de Lainé et de Potier de Courcy, d'accord avec les jugements de maintenue de noblesse du XVIIe siècle, font remonter la filiation de la famille de Cornulier à un Pierre Cornullier, sieur de la Haudelinière, en la paroisse de Nort, marié vers 1490 à Marie de Concoret, qui était en 1487 capitaine des arquebusiers de François de Laval, baron de Châteaubriant. D'après le travail de M. Ernest de Cornulier-Lucinière, ce Pierre Cornullier devrait être identifié avec un Pierre qui était le troisième fils de Guillaume II de Cornillé »[2].

La famille de Cornulier de l'époque moderne

C'eest seulement à partir de la fin du XVe siècle qu'on dispose de renseignements sûrs sur la famille de Cornulier.

La famille de Cornulier donna deux branches principales dont les représentants furent maintenus dans leur noblesse d'ancienne extraction, le sur une filiation prouvée remontant à 1487[2],[3].

Régis Valette dans son Catalogue de la noblesse française subsistante (2007) indique que la famille de Cornulier est une noblesse d'ancienne extraction sur preuves de 1487[6]. Il ne mentionne pas de titre de noblesse pour la branche subsistante de cette famille[6].

Époque contemporaine

La famille de Cornulier a adhéré à l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) en 1946[7].

Possessions

Seigneuries et possessions nobles

À l'époque moderne, des membres de la maison Cornulier sont :

Châteaux et propriétés

Armes

Les armes de la famille se blasonnent ainsi :D'azur, au rencontre de cerf d'or, surmonté entre son bois d'une moucheture d'hermine d'argent.[2]

Titres

  • Marquis de Châteaufromont par lettres patentes de septembre 1683 (éteint en 1738)[2].

Personnalités notables

Sous l'Ancien Régime (avant 1789)

XIXe siècle et début du XXe siècle

De nos jours

Galerie

Alliances

Les principales alliances matrimoniales de la famille de Cornulier sont : Champion de Cicé (1594), de la Noue (1604), de Goulaine (1620), du Bois de la Ferronnière (1627), de Charette (1635), Hay des Nétumières(1663 et 1766), de Trémereuc (1702) de Boislève (1719), de Montmorency (1718), du Dresnay (1740), de Saint-Pern (1787, 1788, 1815), du Merdy de Catuélan (1756, 1765), de Monti (1817), de Sesmaisons (1824), de Mauléon (1844), Le Doulcet de Méré (1847), d'Oilliamson (1802, 1898), Daniel de Boisdenemets (1877), de Cussy (1869), de Goyon, Desfriches-Doria (1799), de Lespinay (1810, 1833), de Lorgeril (1903), Boux de Casson (1707, 1870), de Becdelièvre (1735), de Kerméno (1628), du Bourblanc (1767), du Bahuno du Liscoët (1793), de Vélard (1866), de Couétus (1835, 1860), de La Tour du Pin (1838), du Couédic (1871), de Lambilly (1863), Law de Lauriston (1846), du Breil de Pontbriand (1908) etc.[2]

Hommages

Notes et références

  1. P. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, volume 11, 1850, page 2.
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome XI, impr. de C. Hérissey (Évreux), 1912, pages 418 à 423.
  3. René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, fascicule 26, 1897, pages 290 à 312.
  4. Jacques Poumarède, Jack Thomas, Les parlements de province, Éditions Médiriennes, 1996, page 603.
  5. Henri Frotier de la Messelière, Filiations bretonnes. 1650-1912, Volume 2, 1965, page
  6. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, Éditions Robert Laffont, 2007, pages 67-68.
  7. Page « La table des familles », sur le site de l'association d'entraide de la noblesse française (lire en ligne).
  8. « Accueil - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur region-bretagne.fr (consulté le ).
  9. Notice no PA00089774, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  10. Notice no IA00008769, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  11. Notice no IA35037599, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. Pajot 2010, p. 64
  13. Pied 1906, p. 242
  14. « Cornulier (Marquis de), Charles Joseph Gontran (1825-1898) », sur lexippique.fr.
  15. Général Brécard et général Boucherie, « Le général Bridoux », Revue de cavalerie,‎ (ISSN 2019-9589, BNF 32856997)
  16. Général Palat, La grande guerre sur le front occidental, Librairie Chapelot 1920 (BNF 34084214), tome VI pages 234 et 282, et, à propos d'un nouveau raid, mené le 10 septembre, pages 353 et suivantes

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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