Famille Arnauld

Famille Arnauld

Armes

Blasonnement D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux palmes adossées et en pointe d'un mont isolé de six coupeaux, le tout d'or.[1]
Branches de Pomponne
d'Andilly
Période XVe siècle - XVIIIe siècle
Pays ou province d’origine Auvergne
Charges Ambassadeur, ministre d'État, conseiller d'État
Fonctions militaires Général des Carabiniers
Fonctions ecclésiastiques Évêque, abbesses
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis, ordre national de la Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Autres Anoblissement en 1577

La famille Arnauld est une famille noble française éteinte, originaire d'Auvergne, dont la filiation remonte au XVe siècle. Elle fut particulièrement liée au jansénisme. L'un de ses membres a été anobli en 1577 et sa descendance s'est éteinte en 1755.

Histoire

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que la famille Arnauld occupait au XVIe siècle un rang brillant dans la bourgeoisie de sa province[2].

Elle détint les seigneuries de la Mothe, de Bessac, de la Besse, de Villeneuve, d'Andilly, de Corbeville et du marquisat de Pomponne. Ce fut une célèbre famille janséniste au XVIIe siècle. Ses membres occupent pendant plus de deux siècles des offices de notaires ducaux ou royaux, mais aussi des charges de consuls, de capitaines-gouverneurs du château d'Herment[3].

Une branche s'installe à Riom, où Henri Arnauld dit « de Lolières » demeure en 1480 à la demande de Pierre II, duc de Bourbon[4],[5].

Henri Jougla de Morenas écrit : « Antoine Arnauld (1560-1619), procureur général au parlement de Paris, il restaura l’abbaye de Port-Royal et fut un adversaire des Jésuites. Il laissa 11 enfants parmi lesquels : Robert Arnauld d’Andilly (1588-1674) qui se retira en 1643 à Port-Royal où il finit sa vie dans l’étude et la prière, et fut le père de Simon Arnauld, Marquis de Pomponne (1618-1619) qui fut Ministre des Affaires étrangères pendant le règne de Louis XIV, lequel eut pour fille Félicité Arnauld de Pomponne, qui épousa Jean-Baptiste Colbert, Marquis de Torcy. Antoine Arnauld, frère de Robert (1612-1694), surnommé le Grand Arnauld, fut Docteur en Sorbonne et le défenseur des Jansénistes contre les Jésuites : Angélique Arnauld (religieuse), Catherine, Anne et Jeanne-Catherine Arnauld, sœurs du précédent furent Abbesses de Port-Royal »[1].

Les descendants de la branche anoblie en 1577[6] s'éteignirent en 1755[2]. Elle a compté plusieurs personnalités dans la carrière des armes, de la diplomatie, de la magistrature, du clergé et des lettres.

Le nom d'Andilly a été relevé par jugement rendu par le tribunal civil de Riom, en date du 9 février 1950, par la famille Arnauld d'Artonne (Puy-de-Dôme), dont les descendants portent désormais le nom Arnauld d'Andilly. Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que la famille Arnauld d'Artonne, d'ancienne et honorable bourgeoisie, a toujours été considérée comme une branche de la famille Arnauld détachée antérieurement à l'anoblissement de cette dernière, qu'elle porte les mêmes armoiries, mais que son rattachement n'est pas prouvé[2].

Généalogie simplifiée

Arbre généalogique de la famille Arnauld

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Antoine Arnauld (1560-1619)
 
Isaac Arnauld (1566-1617)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Robert Arnauld d'Andilly
(1589-1674)
 
Catherine Arnauld
(1590-1661)
 

Angélique Arnauld
(1591-1661)
 
Agnès Arnauld
(1593-1672)
 

Henri Arnauld, évêque d'Angers
(1597-1692)
 

Antoine Arnauld,
dit le Grand Arnauld
(1612-1694)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Antoine Arnauld,
dit l'abbé Arnauld
(1616-1698)
 

Simon Arnauld de Pomponne
(1618-1699)
 
Angélique de Saint-Jean Arnauld d'Andilly
(1624-1684)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Henri Charles Arnauld de Pomponne
(1669-1756)

Alliances

Les principales alliances de la famille Arnauld sont : d'Harques, Floquet (du), Tourssiac (de), Colonges (de), Lefebvre de La Broderie, Harville (de), Colbert de Torcy (de), Le Maistre de Sacy, Musset (de), Beaulne de Gallemaud (de), Ladvocat, Vauchaussade de Chaumont (de),

Notes et références

  1. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. I, (lire en ligne), p. 238
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome Ier, pages 333 et 334 Arnauld.
  3. Ambroise Tardieu, Histoire de la ville, du pays et de la baronnie d'Herment, en Auvergne, Clermont-Ferrand, Ch. Estienne, 1866, p. 9, 140, 175, 181 (en ligne).
  4. J.-B. Bouillet, Nobilliaire d'Auvergne, Clermont-Ferrand, Imprimerie de Perol, , p. 59, 60
  5. « provenance : Paris, BNF, lat. 1428, f. 1v (Armoiries d'Henri Arnaud) », sur Bibale (consulté le )
  6. « Cabinet d'Hozier, 14, BNF Français 30895, »
  7. Dom Clémencet, Histoire générale de Port-Royal (1755) et Ambroise Tardieu, Histoire de la ville du pays et de la baronnie d'Herment, en Auvergne (1866), p.181.
  8. Louis Ellies Dupin, Nouvelle bibliothèque des auteurs ecclésiastiques, contenant l'histoire de leur vie... (1711), p.92.

Voir aussi

Bibliographie

  • Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France : catalogue général des armoiries des familles nobles de France (t. 1) (sept volumes), Société du Grand armorial de France, (lire en ligne), p. 238.
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome Ier, pages 333 et 334 Arnauld et tome 18, pages 417 à 420 Arnauld

Articles connexes

Liens externes

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