Eurya ryozoana

Eurya ryozoana
Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Viridiplantae
Division Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Theales
Famille Pentaphylacaceae
Genre Eurya

Espèce

Eurya ryozoana
Hatus. (1951)

Classification APG III (2009)

Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Astéridées
Ordre Ericales
Famille Pentaphylacaceae
Genre Eurya

Espèce

Eurya ryozoana
Hatus. (1951)

Statut de conservation UICN


CR B1ab(iii)+2ab(iii) :
En danger critique

Synonymes

  • Eurya kanehirae Kobuski

Eurya ryozoana est une espèce de plantes à feuilles persistantes de la famille des Pentaphylacaceae. Elle est native de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Taxonomie

Tandis que certaines organisations telles que Catalog of Life et le GBIF considèrent l'espèce Eurya ryozona comme un synonyme d'Eurya osimensis[1],[2], d'autres sources telles que l'UICN, l'IPNI et le WCSP considèrent l'espèce comme un taxon valide[3],[4],[5].

Description

Les feuilles d'Eurya ryozoana semblent coriaces et sont émoussées sur leurs bords. La plante pousse dans différentes nuances de vert et devient rouge à bronze en hiver. Les très petites fleurs sont blanches et ont une légère forme de cloche en raison des pétales qui se chevauchent. Les fleurs reposent sur de courtes tiges à l’aisselle des feuilles et sont dioïques[6].

Fruit

L'espèce développe de petites baies noires comme fruits[6].

Croissance

Les plantes poussent comme des arbustes ou de petits arbres[6].

Distribution et habitat

Distribution

L'espèce est endémique d'une zone de 4 km² en Papouasie-Nouvelle-Guinée, proche de la mine d'Ok Tedi, à quelques kilomètres à l'Est de sa frontière avec l'Indonésie[7].

Habitat

L'espèce vit dans une région montagneuse[8], entre 1800 et 2100 m d'altitude[9].

Menaces et extinction

L'espèce est victime de l'activité minière ayant lieu dans les mines d'Ok Tedi, à 5 km de l'unique point d'enregistrement de l'espèce. La dernière identification de l'espèce ayant eu lieu en 1969, l'espèce pourrait avoir disparu de la nature[10],[11].

Notes et références

  1. (en) « Eurya osimensis », sur Catalog of Life (consulté le )
  2. (en) « Eurya ryozoana Hatus. », sur GBIF (consulté le )
  3. (en) UICN, « Eurya ryozoana », sur Red List of IUCN, date de publication - 2020 (consulté le )
  4. (en) Royal Botanic Gardens, Kew, « Eurya ryozoana Hatus. », sur Royal Botanic Gardens, Kew (consulté le )
  5. (en) IPNI, « Eurya ryozoana Hatus., J.Jap.Bot. xxvi. 371 (1951). », sur IPNI (consulté le )
  6. (de) « Eurya », sur Baumschule Horstmann (consulté le )
  7. (en) IUCN, « Eurya ryozoana », sur Red list of IUCN, date de publication - 2020 (consulté le )
  8. (de) Baumschule Horstmann, « Eurya », sur Baumschule Horstmann (consulté le )
  9. (en) IUCN, « Eurya ryozoana », sur Red List of IUCN, date de publication - 2020 (consulté le )
  10. IUCN, « Eurya ryozoana », sur Red List of IUCN, date de publication - 2020 (consulté le )
  11. (en) « FLORA OF NEW GUINEA », sur GBIF (consulté le )

Liens externes

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