Championnat d'Europe de football 2024

UEFA Euro 2024
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) UEFA
Édition 17e
Lieu(x) Allemagne
Date Du au
Participants 24 équipes
Matchs joués 51 rencontres
Site(s) 10 (dans 10 villes hôtes)
Site web officiel UEFA Euro 2024

Palmarès
Tenant du titre Italie (2)
Vainqueur Espagne (4)
Finaliste Angleterre
Demi-finalistes France
Pays-Bas
Buts 117 (2,29 buts par match)
Meilleur joueur Rodri
Meilleur(s) buteur(s) Jamal Musiala (3)
Georges Mikautadze
Dani Olmo
Cody Gakpo
Ivan Schranz
Harry Kane
Meilleur(s) passeur(s) Lamine Yamal (4)

Navigation

Le Championnat d'Europe de l'UEFA de football 2024 est la 17e édition du Championnat d'Europe de football, communément abrégé en Euro 2024, compétition organisée par l'UEFA et rassemblant les meilleures équipes nationales masculines européennes. L'Allemagne est désignée pays organisateur de la compétition le .

C'est la troisième fois que des matches du Championnat d'Europe de football se déroulent sur le territoire allemand et la deuxième fois dans l'Allemagne réunifiée, puisque l'ancienne Allemagne de l'Ouest avait accueilli l'édition 1988 du tournoi et que quatre matches de l'Euro 2020 multinational s'étaient déroulés à Munich. C'est la première fois que la compétition se déroule dans l'ancienne Allemagne de l'Est, avec Leipzig comme ville hôte, et la première fois qu'une Allemagne réunifiée est pays hôte. Le tournoi reprend son cycle habituel de quatre ans, après que l'édition 2020 a été reportée à 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.

L'Italie est le champion en titre, ayant remporté le tournoi de 2020 après avoir battu l'Angleterre aux tirs au but en finale. Elle s'incline 2 buts à zéro en huitièmes de finale face à la Suisse. L'Allemagne, pays hôte, est battue par l'Espagne en quarts.

L'Espagne remporte cette édition 2024, la quatrième de son histoire, faisant d'elle l'équipe la plus titrée de la compétition. En gagnant ses sept matchs, pour finir par une victoire 2-1 face à l'Angleterre, elle devient également la deuxième nation à compter 100 % de victoires lors d'une édition de l'Euro depuis l'instauration d'une phase de groupes en 1980, après la France en 1984 (5/5).

Candidatures

Conditions

Les pays intéressés par l'organisation de l'Euro 2024 ont eu jusqu'au pour déposer leur candidature.

Candidatures officielles

Allemagne

Le , le comité exécutif de la Fédération allemande de football (DFB) vote pour proposer une candidature au Championnat 2024, vote confirmé par une décision unanime en . Le pays a précédemment accueilli l'Euro 1988, ainsi que la Coupe du monde de football 1974 et la Coupe du monde de football 2006.

17 villes se sont déclarées intéressées pour accueillir des matchs du championnat européen, avant que 15 d'entre elles ne s'inscrivent formellement avant l'échéance d'avril 2017. La ville de Kaiserslautern s'est par la suite retirée, en raison d'incertitudes financières. L'annonce des dix villes officiellement candidates[réf. nécessaire] a lieu le  : Berlin, Cologne, Dortmund, Düsseldorf, Francfort-sur-le-Main, Gelsenkirchen, Hambourg, Leipzig, Munich et Stuttgart sont choisies[4], les quatre villes non sélectionnées sont Brême, Hanovre, Mönchengladbach et Nuremberg.

Le , l'UEFA annonce que la DFB a déposé son dossier de candidature pour l'organisation de ce Championnat d'Europe[réf. souhaitée].

Turquie

En avril 2014, la Fédération de Turquie de football (TFF) annonce qu'elle ne proposera pas sa candidature pour l'organisation des demi-finales ou de la finale de l'Euro 2020 qui se déroule dans toute l'Europe, préférant se concentrer sur sa candidature pour l'Euro 2024. Cette décision est en partie due aux échecs des candidatures turques pour l’organisation de l'Euro 2016 ou des Jeux olympiques d'été de 2020 avec sa plus grande ville : Istanbul. Le pays n'a pas encore accueilli une compétition sportive majeure, ayant échoué lors des candidatures pour l'Euro 2008 (avec la Grèce) et pour l'Euro 2012.

Le , la TFF confirme sa candidature. Les autorités turques estiment que le pays possède désormais les infrastructures sportives pour organiser un événement sportif de grande ampleur. Le , la fédération dévoile les stades choisis pour son dossier[réf. nécessaire], avec Ankara, Antalya, Bursa, Eskişehir, Gaziantep, Istanbul, Izmit, Konya et Trabzon. Le slogan officiel de la candidature pour la compétition est « Share together ». Le , le dossier est officiellement déposé au siège de l'UEFA, en Suisse.

Désignation du pays organisateur

La désignation du pays organisateur s'effectue le à Nyon, en Suisse, par vote à bulletins secrets des dix neuf membres du Comité exécutif de l'UEFA, à l'exception de Reinhard Grindel et Servet Yardımcı (tr), ces deux membres étant respectivement les représentants des fédérations allemande et turque. L'Allemagne est choisie pour organiser ce championnat d'Europe avec un total de 12 voix sur 17[7],[8],[9].

Choix du pays hôte
Fédération candidate Vote
Allemagne 12
Turquie 4
Vote nul 1
Total 17

Villes et stades

Stades et Localisation[10]
Berlin Cologne Dortmund Düsseldorf
Olympiastadion Stade de Cologne BVB Stadion Dortmund Düsseldorf Arena
Capacité : 70 000 Capacité : 47 000 Capacité : 66 000 Capacité : 47 000
Francfort-sur-le-Main Gelsenkirchen
Frankfurt Arena Arena AufSchalke
Capacité : 46 000 Capacité : 50 000
Hambourg Leipzig
Volksparkstadion Stade de Leipzig
Capacité : 50 000 Capacité : 46 000
Munich Stuttgart
Munich Football Arena Stuttgart Arena
Capacité : 67 000 Capacité : 54 000
Nombre de buts par stade[réf. nécessaire]
Ville Nom du stade Capacité Rencontres disputées
Groupes 1/8 1/4 1/2 Finale Total
Berlin Olympiastadion 70 000 3 1 1 1 6
Munich Munich Football Arena 67 000 4 1 1 6
Dortmund BVB Stadion Dortmund 66 000 4 1 1 6
Stuttgart Stuttgart Arena 54 000 4 1 5
Gelsenkirchen Arena AufSchalke 50 000 3 1 4
Hambourg Volksparkstadion 50 000 4 1 5
Cologne Stade de Cologne 47 000 4 1 5
Düsseldorf Düsseldorf Arena 47 000 3 1 1 5
Francfort-sur-le-Main Frankfurt Arena 46 000 4 1 5
Leipzig Stade de Leipzig 46 000 3 1 4

L'Allemagne disposait d'un large choix de stades satisfaisant à l'exigence de capacité minimale de l'UEFA de 30 000 places pour les matches du championnat d'Europe.

Sur les dix stades sélectionnés pour l'Euro 2024, neuf ont été utilisés pour la Coupe du monde 2006 : Berlin, Dortmund, Munich, Cologne, Stuttgart, Hambourg, Leipzig, Francfort et Gelsenkirchen. Düsseldorf, qui n'a pas été utilisé en 2006 mais qui avait déjà été utilisé pour la Coupe du Monde 1974 et pour l'Euro 1988, servira de dixième stade ; à l'inverse, Hanovre, Nuremberg et Kaiserslautern, villes hôtes en 2006 (en plus de 1974 et 1988 dans le cas de Hanovre), ne seront pas utilisées pour ce championnat. Munich a également été ville hôte lors de l'Euro 2020 accueillant quatre matchs (dont trois impliquant l'Allemagne) devant un nombre de spectateurs fortement réduit en raison des restrictions liées à la COVID-19.

Divers autres stades, comme ceux de Brême et de Mönchengladbach, n'ont pas été retenus. Les stades couvraient toutes les principales régions d'Allemagne, mais la zone comptant le plus grand nombre de stades à l'Euro 2024 est la région métropolitaine Rhin-Ruhr, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, avec quatre des dix villes hôtes (Dortmund, Düsseldorf, Gelsenkirchen et Cologne).

Communication et produits dérivés

Le logo officiel de la compétition est présenté le à 20 h 24 CEST au Stade olympique de Berlin[réf. souhaitée].

Il se compose d'une représentation du trophée Henri-Delaunay entouré d'une zone ovale rappelant le toit du Stade olympique, striée des couleurs des 55 associations de l'UEFA figurant dans 24 bandes, correspondant aux 24 pays qualifiés[11].

Slogan

Le slogan de la compétition, dévoilé en même temps que le logo, est : « United by Football. Vereint im Herzen Europas ». Ce slogan utilisé pour la candidature de l'Allemagne à l'organisation de la compétition se veut un message d'unité et d'inclusion[12].

Ballon officiel

Le ballon officiel de la compétition est présenté le [réf. souhaitée].

Baptisé Fussballliebe (l'amour du football en allemand), il est décoré de motifs en forme d’ailes noires aux bords colorés. Ces ailes sont mises en valeur par des points de couleur, qui symbolisent le « mouvement du ballon » et « l’énergie qui imprègne le football »[13].

Pour les demi-finales et la finale de la compétition, une version spécifique baptisée Fussballliebe Finale est présenté le [14]. Ce ballon argenté rappelle le trophée et reprend les éléments visuels du Fussballliebe avec des motifs ailés noirs mis en valeur par des contours colorés, des courbes et des points vifs qui reprennent le noir, le rouge et l'or, couleurs caractéristiques de l’Allemagne.

Mascotte

La mascotte est présentée le durant le tirage au sort de la phase finale[à vérifier]. Elle se nomme Albärt, un hommage à l'image inusable du fidèle ours en peluche allemand, dont on dit qu'il est né en dans le pays au début du XXe siècle. Présent dans tous les noms proposés, « Bär » signifie ours en allemand[15].

Éliminatoires

Le tirage au sort des éliminatoires a lieu le dimanche au Centre d'expositions de la Festhalle de Francfort[16]. La phase de groupes débute le et se conclut le . Les barrages sont disputés en .

53 équipes sont en lice pour 23 places qualificatives. Les équipes sont réparties en dix groupes (sept groupes comprenant cinq nations et trois comprenant six nations). À l'issue de cette phase éliminatoire principale, 20 places qualificatives sont distribuées aux vainqueurs et deuxièmes de groupe. Ceux-ci s'assurent donc directement une participation à la phase finale[à vérifier] de l'Euro. Ensuite, les douze équipes les mieux classées au classement général de la Ligue des nations 2022-2023 qui ne sont pas parvenus à se qualifier directement se voient offrir une seconde chance : ils disputent les barrages qui sont des matchs supplémentaires organisés pour attribuer les trois dernières places qualificatives.

Résultats des éliminatoires par groupe

Composition des 10 groupes de qualification et résultats à l'issue de la phase éliminatoire
Groupe Sélections
directement qualifiées
Sélections
qualifiées via les barrages
Sélections
éliminées en barrages
Sélections
directement éliminées
Groupe A Espagne
Écosse
Géorgie Norvège
Chypre
Groupe B France
Pays-Bas
Grèce République d'Irlande
Gibraltar
Groupe C Angleterre
Italie
Ukraine Macédoine du Nord
Malte
Groupe D Turquie
Croatie
Pays de Galles Arménie
Lettonie
Groupe E Albanie
Tchéquie
Pologne Moldavie
Îles Féroé
Groupe F Belgique
Autriche
Estonie Suède
Azerbaïdjan
Groupe G Hongrie
Serbie
Monténégro
Lituanie
Bulgarie
Groupe H Danemark
Slovénie
Finlande
Kazakhstan
Irlande du Nord
Saint-Marin
Groupe I Roumanie
Suisse
Israël Kosovo
Biélorussie
Andorre
Groupe J Portugal
Slovaquie
Islande
Luxembourg
Bosnie-Herzégovine
Liechtenstein

Barragistes

À l'issue de la phase éliminatoire principale, 12 équipes sont repêchées et réparties en trois voies de quatre équipes pour disputer les barrages (trois places à prendre en phase finale).

Acteurs de l'Euro

Qualifiés

Pays Date de qualification Participations au tournoi final Meilleur résultat Dernière participation
(résultat obtenu)
Âge moyen de
la sélection[17]
Allemagne PO Qualifié d'office
+13,
(1972, 1976, 1980, 1984, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
Vainqueur (3)
(1972, 1980, 1996)
2020
(1/8 de finale)
28,6 ans
France
Groupe B - 1re place
+10,
(1960, 1984, 1992, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
Vainqueur (2)
(1984, 2000)
2020
(1/8 de finale)
26,9 ans
Belgique
Groupe F - 1re place
+6,
(1972, 1980, 1984, 2000, 2016, 2020)
Finaliste (1)
(1980)
2020
(1/4 de finale)
26,9 ans
Portugal
Groupe J - 1re place
+8,
(1984, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
Vainqueur (1)
(2016)
2020
(1/8 de finale)
27 ans
Espagne
Groupe A - 1re place
+11,
(1964, 1980, 1984, 1988, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
Vainqueur (3)
(1964, 2008, 2012)
2020
( Demi-finale)
27 ans
Écosse
Groupe A - 2e place
+3,
(1992, 1996, 2020)
Premier tour (3)
(1992, 1996, 2020)
2020
(Premier tour)
28,3 ans
Turquie
Groupe D - 1re place
+5,
(1996, 2000, 2008, 2016, 2020)
Demi-finale (1)
(2008)
2020
(Premier tour)
25,8 ans
Autriche
Groupe F - 2e place
+3,
(2008, 2016, 2020)
1/8 de finale (1)
(2020)
2020
(1/8 de finale)
26,8 ans
Angleterre
Groupe C - 1re place
+10,
(1968, 1980, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2012, 2016, 2020)
Finaliste (1)
(2020)
2020
( Finaliste)
26,1 ans
Hongrie
Groupe G - 1re place
+4,
(1964, 1972, 2016, 2020)
Demi-finale (2)
(1964, 1972)
2020
(Premier tour)
27,5 ans
Slovaquie
Groupe J - 2e place
+2,[Note 1]
(2016, 2020)
1/8 de finale (1)
(2016)
2020
(Premier tour)
27,3 ans
Albanie
Groupe E - 1re place
+1,
(2016)
Premier tour (1)
(2016)
2016
(Premier tour)
27,3 ans
Danemark
Groupe H - 1re place
+9,
(1964, 1984, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2012, 2020)
Vainqueur (1)
(1992)
2020
( Demi-finale)
27,7 ans
Suisse
Groupe I - 2e place
+5,
(1996, 2004, 2008, 2016, 2020)
1/4 de finale (1)
(2020)
2020
(1/4 de finale)
27,7 ans
Roumanie
Groupe I - 1re place
+5,
(1984, 1996, 2000, 2008, 2016)
1/4 de finale (1)
(2000)
2016
(Premier tour)
27 ans
Pays-Bas
Groupe B - 2e place
+10,
(1976, 1980, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2020)
Vainqueur (1)
(1988)
2020
(1/8 de finale)
26,3 ans
Serbie
Groupe G - 2e place
+0,[Note 2]
Première apparition (en tant que nation indépendante)
- - 27,4 ans
Italie T
Groupe C - 2e place
+10,
(1968, 1980, 1988, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
Vainqueur (2)
(1968, 2020)
2020
( Vainqueur)
26,5 ans
Tchéquie
Groupe E - 2e place
+7,[Note 1]
(1996, 2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
Finaliste (1)
(1996)
2020
(1/4 de finale)
25,5 ans
Slovénie
Groupe H - 2e place
+1,[Note 3]
(2000)
Premier tour (1)
(2000)
2000
(Premier tour)
27,3 ans
Croatie
Groupe D - 2e place
+6,[Note 3]
(1996, 2004, 2008, 2012, 2016, 2020)
1/4 de finale (2)
(1996, 2008)
2020
(1/8 de finale)
27,7 ans
Pologne
Vainqueur des barrages de la Ligue A
+4,
(2008, 2012, 2016, 2020)
1/4 de finale (1)
(2016)
2020
(Premier tour)
27,8 ans
Ukraine
Vainqueur des barrages de la Ligue B
+3,[Note 4]
(2012, 2016, 2020)
1/4 de finale (1)
(2020)
2020
(1/4 de finale)
26,3 ans
Géorgie
Vainqueur des barrages de la Ligue C
+0,[Note 4]
Première apparition (en tant que nation indépendante)
- - 27,2 ans

Camps de base

Chaque équipe établit un « camp de base » sur le territoire allemand où elle s'entraîne et réside pendant toute la durée du tournoi, du jusqu'à la fin de son parcours.

Non-qualifiés de l'édition 2020

Cinq nations ayant participé à l'édition 2020 ne se sont pas qualifiées pour cette édition :

Arbitres

Le , l'UEFA désigne dix-neuf arbitres centraux pour la compétition. Pour la troisième fois depuis 2020, un arbitre non européen, l'Argentin Facundo Tello, est sélectionné comme arbitre lors d'un championnat d'Europe. Il rejoindra la compétition à partir de la phase finale[19].

Arbitres de terrain
Arbitres Arbitres assistants
Daniel Siebert Jan Seidel
Rafael Foltyn
Felix Zwayer Stefan Lupp
Marco Achmüller
Michael Oliver Stuart Burt
Dan Cook
Anthony Taylor Gary Beswick
Adam Nunn
Facundo Tello Gabriel Chade
Ezequiel Brailovsky
Jesús Gil Manzano (en) Diego Barbero Sevilla
Ángel Nevado Rodriguez
François Letexier Cyril Mugnier
Mehdi Rahmouni
Clément Turpin Nicolas Danos
Benjamin Pages
Marco Guida (en) Filippo Meli
Giorgio Peretti
Daniele Orsato Ciro Carbone
Alessandro Giallatini
Danny Makkelie Hessel Steegstra
Jan de Vries
Szymon Marciniak Tomasz Listkiewicz
Adam Kupsik
Artur Soares Dias Paulo Alexandre Santos Soares
Pedro Ribeiro
István Kovács Vasile Florin Marinescu
Mihai Ovidiu Artene
Ivan Kruzliak (en) Branislav Hancko
Jan Pozor
Slavko Vinčić Tomaž Klančnik
Andraž Kovačič
Glenn Nyberg (en) Mahbod Beigi
Andreas Söderkvist
Sandro Schärer (en) Stéphane de Almeida
Bekim Zogaj
Halil Umut Meler (en) Mustafa Emre Eyisoy
Kerem Ersoy
Arbitres vidéo
Bastian Dankert
Christian Dingert
Marco Fritz (en)
Stuart Attwell
David Coote (en)
Alejandro Hernández Hernández (en)
Juan Martínez Munuera (en)
Jérôme Brisard
Willy Delajod
Massimiliano Irrati
Paolo Valeri (en)
Rob Dieperink
Pol van Boekel (en)
Bartosz Frankowski (en)
Tomasz Kwiatkowski (en)
Tiago Martins (en)
Catalin Popa (en)
Ned Kajtazovic (en)
Fedayi San (en)
Alper Ulusoy (en)
Arbitres de réserve
Irfan Peljto (en)
Senad Ibrišimbegović (en)
Donatas Rumsas
Aleksandr Radiuš (en)
Serdar Gozubuyuk (en)
Johan Balder (en)
Espen Eskås (en)
Jan Erik Engan (en)
Rade Obrenovic (en)
Jure Praprotnik (en)
Mykola Balakine (en)
Olexandr Berkout (en)
  • Règles de suspension :
    • Un carton rouge reçu par un joueur entraine une suspension ferme d'un match, sanction pouvant être aggravée par la commission de discipline.
    • Deux cartons jaunes reçus par un joueur au cours de deux matchs différents entraînent une suspension d'un match ferme. Les cartons jaunes sont toutefois remis à néant après les quarts de finale.

Calendrier des rencontres

Calendrier des rencontres par groupe et par tour[20]
Dates 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 1er 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
juin juillet
Groupe A 1 1 2 2
Groupe B 2 1 1 2
Groupe C 2 2 2
Groupe D 1 1 2 2
Groupe E 2 1 1 2
Groupe F 2 2 2
Huitièmes de finale 2 2 2 2
Quarts de finale 2 2
Demi-finales 1 1
Finale 1
  • Nombre de matchs disputés par journée

Phase de groupes

Tirage au sort

Le tirage au sort de la phase finale de l'Euro 2024 a lieu le à la Philharmonie de l'Elbe, salle de concert située à Hambourg[21].

Les équipes sont préalablement placées dans quatre chapeaux en fonction de leurs performances, du plus fort au plus faible. Le premier chapeau est ainsi celui des têtes de série. Au moment du tirage, les trois qualifiés issus des barrages, disputés trois mois plus tard en mars 2024, sont encore inconnus. Ces inconnus sont placés d'office dans le dernier chapeau.

Composition des chapeaux utilisés pour le tirage
Chapeau 1 Chapeau 2 Chapeau 3 Chapeau 4
Allemagne H Hongrie Pays-Bas Italie T
Portugal Turquie Écosse Serbie
France Roumanie Croatie Suisse
Espagne Danemark Slovénie Barrage Voie A *
Belgique Albanie Slovaquie Barrage Voie B *
Angleterre Autriche Tchéquie Barrage Voie C *

Les six groupes sont formés en tirant au sort une équipe de chaque chapeau.

Composition des six groupes pour le premier tour
Groupe A Groupe B Groupe C
Allemagne Espagne Slovénie
Écosse Croatie Danemark
Hongrie Italie Serbie
Suisse Albanie Angleterre
Groupe D Groupe E Groupe F
Pologne * Belgique Turquie
Pays-Bas Slovaquie Géorgie *
Autriche Roumanie Portugal
France Ukraine * Tchéquie

Critères de départage

En cas d'égalité de points à l'issue des trois journées, les équipes sont classées ou départagées suivant les critères[22], dans l'ordre :

  1. Plus grand nombre de points obtenus dans les matches de groupe disputés entre les équipes concernées ;
  2. Meilleure différence de buts dans les matches de groupe disputés entre les équipes concernées ;
  3. Plus grand nombre de buts marqués dans les matches de groupe disputés entre les équipes concernées ;
  4. Si, après l’application des critères 1, 2 et 3 plusieurs équipes sont toujours à égalité, les critères 1, 2 et 3 sont à nouveau appliqués exclusivement aux matches entre les équipes restantes. Si cette procédure ne donne pas de résultat, les critères 5 à 10 s’appliquent dans l'ordre ;
  5. Meilleure différence de buts générale ;
  6. Plus grand nombre de buts marqués ;
  7. Plus grand nombre de victoires ;
  8. Cas particulier : si deux équipes à égalité parfaite de points et de buts marqués et concédés se rencontrent lors de la dernière journée et font match nul, une séance de tirs au but en fin de match est prévue afin de les départager. Cette procédure n'est pas utilisée si plus de deux équipes ont le même nombre de points ;
  9. Plus petit nombre de points disciplinaires dans tous les matches du groupe suivant le barème : 1 point pour un carton jaune, 3 points pour deux cartons jaunes menant à un carton rouge, 3 points pour un carton rouge direct, 4 points pour un carton jaune suivi d'un carton rouge direct ;
  10. Position dans le classement général des qualifications européennes.

Groupe A

Groupe A
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Allemagne 7 3 2 1 0 8 2 +6
2 Suisse 5 3 1 2 0 5 3 +2
3 Hongrie 3 3 1 0 2 2 5 -3
4 Écosse 1 3 0 1 2 2 7 -5
  • Qualifié pour les huitièmes de finale

1re journée

Match d'ouverture Allemagne 5 - 1 Écosse Munich Football Arena, Munich

21 h 0 CEST
( Kimmich) Wirtz 10e
( Havertz) Musiala 19e
Havertz 45+1e (pen.)
Füllkrug 68e
( Müller) Can 90+3e
(3 - 0) 87e (csc) Rüdiger ( McKenna) Spectateurs : 65 052
Arbitrage : Clément Turpin
Arbitre vidéo : Jérôme Brisard
Andrich 31e
Tah 62e
Rapport 44e Porteous
48e Ralston

Match 2 Hongrie 1 - 3 Suisse Stade de Cologne, Cologne

15 h 0 CEST
( Szoboszlai) Varga 66e (0 - 2) 12e Duah ( Aebischer)
45e Aebischer ( Freuler)
90+3e Embolo
Spectateurs : 41 676
Arbitrage : Slavko Vinčić
Arbitre vidéo : Ned Kajtazovic
Szalai 69e
Bolla 88e
Rapport 5e Widmer
59e Freuler

Pour le match d'ouverture d'un Euro à domicile, l'équipe d'Allemagne s'impose très largement sur son adversaire écossais. Menant sur le score de 3 buts à 0 à la mi-temps, la Mannschaft s'impose 5-1 et lance parfaitement son tournoi. L'Écosse commence la compétition par ce que la BBC qualifie de match « cauchemardesque » : outre le score de la défaite, l'équipe perd également un défenseur central, Ryan Porteous, expulsé sur un carton rouge en fin de première mi-temps pour une faute sur le capitaine allemand İlkay Gündoğan[23],[24],[25].

Le lendemain, à Cologne, la Suisse domine la Hongrie : les joueurs de Murat Yakın s'imposent 3-1, avec le premier but en match international de Kwadwo Duah suivi de ceux de Michel Aebischer juste avant la mi-temps puis de Breel Embolo en fin de rencontre. Pour la presse suisse, c'est la prestation de Michel Aebischer qui est à souligner tout particulièrement : c'est la première fois qu'un joueur suisse marque un but et délivre une passe décisive au cours du même match d'un Euro[26],[27].

2e journée

Match 13 Écosse 1 - 1 Suisse Stade de Cologne, Cologne

21 h 0 CEST
( McGregor) McTominay 13e (1 - 1) 26e Shaqiri Spectateurs : 42 711
Arbitrage : Danny Makkelie
Arbitre vidéo : Rob Dieperink
McTominay 51e
McKenna 68e
McGinn 71e
Rapport 31e Rodríguez
86e Sierro

Match 14 Allemagne 2 - 0 Hongrie Stuttgart Arena, Stuttgart

18 h 0 CEST
( Gündoğan) Musiala 22e
( Mittelstädt) Gündoğan 67e
(1 - 0) Spectateurs : 54 000
Arbitrage : Ivan Kruzliak (en)
Arbitre vidéo : Tomasz Kwiatkowski (en)
Rüdiger 27e
Mittelstädt 89e
Rapport 22e Varga
90+3e Szoboszlai

Lors de cette deuxième journée, l'Allemagne vient à bout d'une Hongrie offensive et combative qui propose un début de match difficile aux Allemands, avec notamment une grosse occasion de Roland Sallai dès la 13e seconde de jeu. La Mannschaft, forte des très bonnes prestations de son gardien Manuel Neuer et de ses deux milieux de terrain Jamal Musiala et İlkay Gündoğan, assure l'essentiel et est certaine d'accéder aux huitièmes de finale de la compétition après ce match. Les Magyars sont quant à eux en grand danger avant leur ultime rencontre contre l'Écosse puisqu'ils n'ont toujours pas récolté le moindre point[28],[29],[30].

Le même soir, les Écossais montrent de bien meilleures choses face aux Suisses que lors de leur premier match face aux Allemands. Ils ouvrent d'abord la marque sur leur première occasion, une erreur défensive de Fabian Schär qui dévie contre son camp une frappe de Scott McTominay au quart d'heure de jeu, puis, 13 minutes plus tard, les Suisses égalisent grâce à une superbe frappe de Xherdan Shaqiri. Les deux équipes alternent temps forts et temps faibles de manière spectaculaire sans jamais parvenir à concrétiser. Les Écossais peuvent encore rêver de la première qualification de leur histoire via la troisième place et les Suisses prennent une grosse option sur l'accès direct aux huitièmes de finale, la première place se jouant contre l'Allemagne lors de la dernière journée[31],[32],[33].

3e journée

Match 25 Suisse 1 - 1 Allemagne Frankfurt Arena, Francfort-sur-le-Main

21 h 0 CEST
( Freuler) Ndoye 28e (1 - 0) 90+2e Füllkrug ( Raum) Spectateurs : 46 685
Arbitrage : Daniele Orsato
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Ndoye 25e
Xhaka 67e
Widmer 81e
Rapport 38e Tah

Match 26 Écosse 0 - 1 Hongrie Stuttgart Arena, Stuttgart

21 h 0 CEST
(0 - 0) 90+10e Csoboth ( Sallai) Spectateurs : 54 000
Arbitrage : Facundo Tello
Arbitre vidéo : Alejandro Hernández Hernández
McTominay 50e Rapport 18e Styles
26e Orban
44e Schäfer
75e Kleinheisler
90+11e Csoboth

L'Allemagne, déjà qualifée pour la suite de la compétition, est tenue en échec par le bloc haut des Suisses à Francfort et arrache de justesse le match nul à la fin du match : la Nati ouvre d'abord le score à la demi-heure de jeu grâce à Dan Ndoye du bout du pied, et les Allemands passent ensuite le reste du match à se heurter à la défense suisse (18 tirs dont seulement trois cadrés). Le match presque terminé, la Nati croit s'emparer de la tête du groupe, mais Niclas Füllkrug arrache l'égalisation dans le temps additionnel. À l'issue du match, les deux équipes valident leur ticket pour la phase finale, et le match nul suffit à la Mannschaft pour que celle-ci garde la tête du groupe[34],[35],[36].

Dans le même temps, la Hongrie remporte son match dans les derniers instants grâce au but le plus tardif de la phase de groupes : il est signé Kevin Csoboth sur une passe décisive de Roland Sallai au terme d'une contre-attaque éclair, alors que la rencontre semblait pourtant se diriger vers un match nul. Hormis la victoire arrachée par les Hongrois qui éliminent l'Écosse mais qui devront attendre la fin des autres matchs pour savoir s'ils comptent parmi les meilleurs troisièmes[37], le match est également marqué par un incident : l'attaquant hongrois Barnabás Varga et l'arrière latéral écossais Anthony Ralston sont percutés à la 69e minute par le gardien Angus Gunn lors d'une sortie aérienne. Barnabás Varga reçoit le coude du gardien dans la tête, et, après avoir chuté, il est mis en position latérale de sécurité et est couvert d'un drap par ses coéquipiers puis est évacué sur civière[38],[39]. Dans la soirée de l'incident, Roland Sallai lui dédie la victoire et la Fédération hongroise de football indique que l'attaquant a eu « plusieurs os du visage brisés » et a subi une « commotion cérébrale » mais qu'il est dans un état stable[40].

Groupe B

Groupe B
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Espagne 9 3 3 0 0 5 0 +5
2 Italie 4 3 1 1 1 3 3 0
3 Croatie 2 3 0 2 1 3 6 -3
4 Albanie 1 3 0 1 2 3 5 -2
  • Qualifié pour les huitièmes de finale

1re journée

Match 3 Espagne 3 - 0 Croatie Olympiastadion, Berlin

18 h 0 CEST
( Ruiz) Morata 29e
( Pedri) Ruiz 32e
( Yamal) Carvajal 45+2e
(3 - 0) Spectateurs : 68 844
Arbitrage : Michael Oliver
Arbitre vidéo : Stuart Attwell
Rodri 78e Rapport

Match 4 Italie 2 - 1 Albanie BVB Stadion Dortmund, Dortmund

21 h 0 CEST
( Pellegrini) Bastoni 10e
Barella 16e
(2 - 1) 1re Bajrami Spectateurs : 60 512
Arbitrage : Felix Zwayer
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
Pellegrini 22e
Calafiori 51e
Rapport 51e Broja
74e Hoxha

L'Espagne entame parfaitement son tournoi avec une prestation efficace soldée par une victoire écrasante. La mauvaise performance des Croates est notamment symbolisée par le penalty manqué en deuxième mi-temps de l'attaquant Bruno Petković, qui, dans la foulée de son penalty, pense inscrire un but finalement refusé par l'arbitre assistant vidéo en raison de l'empiètement d'un coéquipier croate dans la surface de réparation lors de l'exécution du penalty[41],[42].

Plus tard le même jour, la rencontre entre l'Italie et l'Albanie est marquée par l'ouverture du score éclair de l'Albanais Nedim Bajrami, à la 22e seconde du match, profitant d'une touche ratée de Federico Dimarco. Après ce record, l'Italie parvient à rapidement revenir dans le match et, au quart d'heure de jeu, les Azzurri reprennent l'avantage. Le reste du match est maîtrisé par les Italiens, et le score ne change pas, en raison notamment d'une équipe albanaise inoffensive[43],[44].

2e journée

Match 15 Croatie 2 - 2 Albanie Volksparkstadion, Hambourg

15 h 0 CEST
( Budimir) Kramarić 74e
Gjasula 76e (csc)
(0 - 1) 11e Laçi ( Asani)
90+5e Gjasula
Spectateurs : 46 784
Arbitrage : François Letexier
Arbitre vidéo : Willy Delajod
Ivušić 87e Rapport 77e Hysaj
90+3e Daku
90+7e Gjasula

Match 16 Espagne 1 - 0 Italie Arena AufSchalke, Gelsenkirchen

21 h 0 CEST
Calafiori 55e (csc) (0 - 0) Spectateurs : 49 528
Arbitrage : Slavko Vinčić
Arbitre vidéo : Ned Kajtazovic (en)
Rodri 45+1e
Le Normand 69e
Carvajal 90+6e
Rapport 15e Donnarumma
46e Cristante

La deuxième journée du groupe B offre l'affrontement des deux perdants et des deux gagnants de la première journée. Du côté des perdants d'abord, à Hambourg, les Albanais ouvrent le score au bout d'une dizaine de minutes face aux Croates, grâce au milieu de terrain Qazim Laçi. Au milieu de la seconde mi-temps, la Croatie parvient à prendre les devants en marquant deux buts en l'espace de deux minutes, d'abord grâce à Andrej Kramarić puis par un but contre son camp du milieu défensif albanais Klaus Gjasula. Finalement, grâce à ce dernier, l'Albanie, coriace, arrache le match nul dans les derniers instants du temps additionnel. Après ce premier point obtenu en deux matchs et la dernière place du classement, la Vatreni est au pied du mur avant d'affronter le tenant du titre en troisième journée[45],[46].

Le lendemain soir, à Gelsenkirchen, l'Espagne affronte l'Italie dans un choc pour la tête du groupe. Le match, malgré un score final d'un but à zéro, fruit du contre son camp de l'arrière central Riccardo Calafiori, est à sens unique : la Roja, forte d'un jeu abouti, domine très largement les Azzuri (20 tirs à 4), et le gardien Gianluigi Donnarumma permet à l'Italie d'éviter une correction à de nombreuses reprises. À l'issue de cette démonstration, les Espagnols sont assurés de finir en tête de leur groupe et d'accéder aux huitièmes de finale[47],[48],[49],[50].

3e journée

Match 27 Albanie 0 - 1 Espagne Düsseldorf Arena, Düsseldorf

21 h 0 CEST
(0 - 1) 13e Torres ( Olmo) Spectateurs : 46 586
Arbitrage : Glenn Nyberg
Arbitre vidéo : Christian Dingert
Bajrami 67e
Berisha 89e
Rapport 90e Vivian

Match 28 Croatie 1 - 1 Italie Stade de Leipzig, Leipzig

21 h 0 CEST
( Budimir) Modrić 55e (0 - 0) 90+8e Zaccagni ( Calafiori) Spectateurs : 38 322
Arbitrage : Danny Makkelie
Arbitre vidéo : Rob Dieperink
Sučić 24e
Modrić 60e
Ivanušec 73e
Pongračić 78e
Stanišić 82e
Brozović 90+1e
Rapport 90+3e Calafiori
90+6e Fagioli

L'Espagne, qui aligne un effectif totalement remanié, fait jouer ses remplaçants, domine et bat l'Albanie un but à zéro. Le seul but du match est signé Ferran Torres sur une passe en profondeur de Dani Olmo, à la 13e minute. Les Espagnols mènent le reste du match dans la gestion : la Roja ne subit que deux situations albanaises au cours d’un match globalement pauvre en occasions. L'Espagne garde la tête du groupe, et l'Albanie est définitivement éliminée de la compétition[51],[52].

Dans le même temps entre la Croatie et l'Italie, les Croates sont dans l'obligation de remporter le match pour éviter de devoir compter sur une qualification par la troisième place. Après une première mi-temps solide et équilibrée, ils ouvrent le score au retour des vestiaires : alors que Gianluigi Donnarumma repousse le penalty frappé par Luka Modrić (obtenu sur une main de Davide Frattesi), le milieu croate inscrit un but une minute plus tard, battant au passage le record du plus vieux buteur de la compétition. Les Italiens, dos au mur, buttent ensuite à plusieurs reprises sur une défense compacte de la Vatreni. À la fin du match, ils parviennent à revenir à égalité grâce à une frappe enroulée dans la lucarne droite de Mattia Zaccagni, après une passe décisive de Riccardo Calafiori. À l'issue du match nul, l'Italie est deuxième du groupe et affrontera la Suisse en huitièmes de finale ; la Croatie, elle, devra compter sur les résultats des autres groupes pour espérer se qualifier via la troisième place[53],[54],[55].

Groupe C

Groupe C
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Angleterre 5 3 1 2 0 2 1 +1
2 Danemark 3 3 0 3 0 2 2 0
3 Slovénie 3 3 0 3 0 2 2 0
4 Serbie 2 3 0 2 1 1 2 -1

Le Danemark et la Slovénie sont départagés par le fair-play : le Danemark a reçu six avertissements et la Slovénie sept (dont un pour le directeur technique Milivoje Novakovič).

  • Qualifié pour les huitièmes de finale
  • Qualifié au titre des meilleurs troisièmes

1re journée

Match 5 Slovénie 1 - 1 Danemark Stuttgart Arena, Stuttgart

18 h 0 CEST
Janža 77e (0 - 1) 17e Eriksen ( Wind) Spectateurs : 54 000
Arbitrage : Sandro Schärer
Arbitre vidéo : Fedayi San
Stojanović 53e
Celar 84e
Rapport 49e Hjulmand

Match 6 Serbie 0 - 1 Angleterre Arena AufSchalke, Gelsenkirchen

21 h 0 CEST
(0 - 1) 13e Bellingham ( Saka) Spectateurs : 48 953
Arbitrage : Daniele Orsato
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Gudelj 39e
Tadić 75e
Rapport

Trois ans après un arrêt cardiaque presque fatal, le Danois Christian Eriksen ouvre le score peu après le premier quart d'heure de jeu, mais le Slovène Erik Janža parvient finalement à répliquer dans le dernier quart d’heure en dépit d'une importante domination des rouges et blancs. Bien que le dernier match entre ces deux nations lors des éliminatoires de la compétition eut été favorable aux Danois (victoire 2-1), les Slovènes arrachent cette fois-ci un point précieux face au demi-finaliste du précédent Euro. C'est par ailleurs le premier match nul du tournoi[56],[57].

Un peu plus tard dans la soirée, à Gelsenkirchen, l'Angleterre propose une prestation sérieuse tout en contrôle en étant globalement dominateur, particulièrement en première période, face à des Serbes muets qui ne parviendront jamais à revenir au score malgré quelques occasions en seconde mi-temps[58]. Les trois équipes de ce groupe C qui sont parvenues à inscrire au moins un but n'en ont finalement inscrit qu'un seul, c'est une première journée assez timide d'un point de vue purement comptable.

2e journée

Match 17 Danemark 1 - 1 Angleterre Frankfurt Arena, Francfort-sur-le-Main

18 h 0 CEST
( Kristiansen) Hjulmand 34e (1 - 1) 18e Kane Spectateurs : 54 000
Arbitrage : Artur Soares Dias
Arbitre vidéo : Tiago Martins (en)
Vestergaard 27e
Mæhle 73e
Nørgaard 87e
Rapport 62e Gallagher

Match 18 Slovénie 1 - 1 Serbie Munich Football Arena, Munich

15 h 0 CEST
( Elšnik) Karničnik 69e (0 - 0) 90+5e Jović ( Ilić) Spectateurs : 63 028
Arbitrage : István Kovács
Arbitre vidéo : Pol van Boekel (en)
Janža 87e
Vipotnik 90+4e
Rapport 25e Mladenović
54e Lukić
90+2e Jović
90+3e Gaćinović

Malgré l'ouverture du score du meilleur buteur du championnat allemand Harry Kane en première mi-temps, les Anglais s'éteignent rapidement et se font rattraper au score grâce à une frappe du Danois Morten Hjulmand peu après la demi-heure de jeu. Le reste du match est accroché et aucune des deux équipes ne parvient à arracher la victoire, l'Angleterre laissant le même sentiment de déception que lors de la première journée, en manquant cette fois-ci une bonne occasion de valider sa qualification pour les huitièmes de finale. Les Danois, eux, peuvent toujours croire en la qualification[59],[60],[61].

Plus tôt dans la journée, les Slovènes et les Serbes se quittent sur le même score, mais, à l'inverse du match précédent, celui-ci se décide dans les vingt dernières minutes : alors que la Slovénie ouvre le score grâce à Žan Karničnik à la 69e minute d'un match âpre et équilibré, la Serbie parvient à arracher le match nul dans les derniers instants du match par à une tête de Luka Jović sur un corner d'Ivan Ilić. Les Slovènes concèdent donc leur deuxième match nul et les Serbes, derniers, doivent absolument éviter la défaite contre le Danemark lors de la prochaine journée pour espérer se qualifier, alors que dans le même temps, la fédération serbe de football menace de retirer son équipe de la compétition en raison de tensions avec des supporters albanais[62],[63].

3e journée

Match 29 Angleterre 0 - 0 Slovénie Stade de Cologne, Cologne

21 h 0 CEST
(0 - 0) Spectateurs : 41 536
Arbitrage : Clément Turpin
Arbitre vidéo : Jérôme Brisard
Trippier 17e
Guéhi 68e
Foden 77e
Rapport 22e Janža
72e Bijol

Match 30 Danemark 0 - 0 Serbie Munich Football Arena, Munich

21 h 0 CEST
(0 - 0) Spectateurs : 64 288
Arbitrage : François Letexier
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
Wind 27e
Hjulmand 30e
Rapport 4e Milenković
83e Mitrović

L'Angleterre, dont la qualification est déjà assurée, conclut sa phase de groupe à la première place au terme d'un match nul et vierge largement qualifié d'ennuyeux. Malgré le score, les Three Lions dominent la Slovénie sans jamais parvenir à concrétiser, faute de trop peu d'occasions franches et en dépit d'un but inscrit par Bukayo Saka finalement refusé pour hors-jeu à la 20e minute. Le résultat permet également aux Slovènes d'obtenir la première qualification de leur histoire pour la phase finale via la troisième place[64],[65],[66].

Réciproquement, le Danemark domine une Serbie inoffensive mais les deux équipes se quittent sur le même score que les Anglais et les Slovènes, au bout d'un match bridé et frustrant. Le résultat permet aux Danois de décrocher la deuxième place du groupe en raison d'un meilleur classement pendant les éliminatoires. La Serbie, elle, est éliminée de la compétition avec aucune victoire en trois matchs[67],[68].

Groupe D

Groupe D
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Autriche 6 3 2 0 1 6 4 +2
2 France 5 3 1 2 0 2 1 +1
3 Pays-Bas 4 3 1 1 1 4 4 0
4 Pologne 1 3 0 1 2 3 6 -3
  • Qualifié pour les huitièmes de finale
  • Qualifié au titre des meilleurs troisièmes

1re journée

Match 7 Pologne 1 - 2 Pays-Bas Volksparkstadion, Hambourg

15 h 0 CEST
( Zieliński) Buksa 16e (1 - 1) 29e Gakpo ( Aké)
83e Weghorst ( Aké)
Spectateurs : 48 117
Arbitrage : Artur Soares Dias
Arbitre vidéo : Tiago Martins (en)
Rapport 15e Veerman

Match 8 Autriche 0 - 1 France Düsseldorf Arena, Düsseldorf

21 h 0 CEST
(0 - 1) 38e (csc) Wöber ( Mbappé) Spectateurs : 46 425
Arbitrage : Jesús Gil Manzano (en)
Arbitre vidéo : Juan Martínez Munuera (en)
Wöber 16e
Mwene 34e
Baumgartner 80e
Laimer 84e
Danso 90+3e
Rapport 56e Dembélé
90e Mbappé

Alors que les Pays-Bas et la Pologne ont chacun inscrit un but en première période (Adam Buksa d'une tête pour les Polonais à la 16e minute puis Cody Gakpo d'une frappe détournée par un défenseur pour les Bataves à la 29e minute) et que le match semble vouloir se diriger vers un match nul malgré la domination des Néerlandais, les Oranje trouvent finalement la solution et arrachent les trois points grâce à Wout Weghorst, à 7 minutes de la fin du temps réglementaire d'un match difficile et accroché[69],[70],[71].

Le lendemain soir à Düsseldorf, les Français battent péniblement une équipe d'Autriche agressive (18 fautes et 5 cartons jaunes) un but à zéro, grâce à une tête contre son camp du défenseur viennois Maximilian Wöber après un centre en retrait de Kylian Mbappé, quelques minutes avant la mi-temps. Outre les trois points, le match de la France se solde cependant par les blessures d'Antoine Griezmann, touché au front après avoir cogné un panneau publicitaire le long de la ligne de touche sur une poussette de Wöber ; et de Kylian Mbappé, touché au nez après un contact aérien avec Kevin Danso en fin de match[72],[73].

2e journée

Match 19 Pologne 1 - 3 Autriche Olympiastadion, Berlin

18 h 0 CEST
Piątek 30e (1 - 1) 9e Trauner ( Mwene)
66e Baumgartner ( Prass)
78e (pen.) Arnautović
Spectateurs : 69 455
Arbitrage : Halil Umut Meler (en)
Arbitre vidéo : Paolo Valeri (en)
Slisz 53e
Moder 62e
Lewandowski 64e
Szczęsny 77e
Rapport 56e Wimmer
70e Arnautović

Match 20 Pays-Bas 0 - 0 France Stade de Leipzig, Leipzig

21 h 0 CEST
(0 - 0) Spectateurs : 38 531
Arbitrage : Anthony Taylor
Arbitre vidéo : Stuart Attwell
Schouten 31e Rapport

Le match opposant la Pologne à l'Autriche voit s'affronter les deux perdants de la première journée. Les Autrichiens entament très bien la rencontre en ouvrant le score tôt grâce à une tête de l'arrière central Gernot Trauner, mais, une vingtaine de minutes plus tard, la Pologne revient à égalité grâce à Krzysztof Piątek. Malgré un match équilibré et l'entrée de l'attaquant star Robert Lewandowski à trente minutes de la fin du match, les Autrichiens passent devant à la 66e avec Christoph Baumgartner, puis enfoncent le clou à la 78e grâce à Marko Arnautović sur penalty[74],[75].

Le soir même, la France domine des Pays-Bas solides défensivement dans un match très ouvert. Affaiblis et désorganisés par l'absence de Kylian Mbappé blessé au nez au match précédent, les Bleus ne parviennent cependant pas à concrétiser leurs occasions, notamment celles d'Antoine Griezmann et d'Adrien Rabiot. Le match est également marqué, à la 69e minute, par le but de Xavi Simons finalement refusé pour hors-jeu en raison de la position de Denzel Dumfries qui empêche le gardien français Mike Maignan de plonger. Cette décision arbitrale est relativement critiquée, notamment par le sélectionneur néerlandais Ronald Koeman. Ce résultat nul et vierge, le premier de la compétition, a comme double conséquence de ne pas assurer la qualification aux Français (ce qui aurait été le cas avec une victoire) mais également d'éliminer définitivement la Pologne, la première nation de la compétition dans cette situation[76],[77],[78],[79],[80].

3e journée

Match 31 Pays-Bas 2 - 3 Autriche Olympiastadion, Berlin

18 h 0 CEST
( Simons) Gakpo 47e
( Weghorst) Depay 75e
(0 - 1) 6e (csc) Malen ( Prass)
59e Schmid ( Grillitsch)
80e Sabitzer ( Baumgartner)
Spectateurs : 68 363
Arbitrage : Ivan Kružliak
Arbitre vidéo : Marco Fritz
Rapport 32e Posch
33e Wimmer
90+4e Querfeld

Match 32 France 1 - 1 Pologne BVB Stadion Dortmund, Dortmund

18 h 0 CEST
Mbappé 56e (pen.) (0 - 0) 79e (pen.) Lewandowski Spectateurs : 59 728
Arbitrage : Marco Guida
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Rabiot 43e Rapport 24e Zalewski
89e Dawidowicz
90+2e Świderski

Après avoir été à égalité à deux reprises, l'Autriche, qui pouvait se contenter d'un nul pour assurer sa qualification, s'impose au bout du suspens face aux Pays-Bas : les Autrichiens prennent d'abord les devants tôt dans le match grâce à un but contre son camp de l'attaquant Donyell Malen, et le reste de la première mi-temps est accroché. Au retour des vestiaires, les Oranje reviennent à égalité grâce à Cody Gakpo d'une frappe enroulée à la 47e, puis, à la 59e, Romano Schmid est crédité du but qui permet aux Autrichiens de repasser devant, bien que dévié par Stefan de Vrij dans sa propre cage. Un quart d'heure après, Memphis Depay égalise à nouveau à la 75e et cinq minutes plus tard, c'est Marcel Sabitzer qui crucifie finalement les Pays-Bas et permet à l'Autriche d'empocher les trois points. Au terme de ce match à rebondissement, les Autrichiens profitent de la contre-performance des Français et passent premiers du groupe, ils affronteront la Turquie dans le cadre du deuxième huitième de finale de l'Euro de leur histoire. Les Néerlandais, eux, font partie des quatre meilleurs troisièmes et affronteront la Roumanie[81],[82],[83].

Cette troisième journée voit aussi la France, qualifiée lors de la journée journée précédente, affronter des Polonais déjà éliminés mais combatifs. Après avoir butté à plusieurs reprises sur le gardien polonais Łukasz Skorupski, Kylian Mbappé ouvre le score à la 56e minute grâce à un penalty obtenu après une faute sur Ousmane Dembélé. Les Polonais reviennent ensuite à égalité grâce à Robert Lewandowski à la 79e minute sur un autre penalty tiré en deux fois, après un premier arrêt illicite de Mike Maignan dont les pieds n'étaient plus sur la ligne. Tenus en échec, le score en reste là, les Français finissent donc deuxième du groupe et manquent la première place en ne s'imposant pas au terme d'une nouvelle performance inquiétante. Ils affronteront la Belgique en huitièmes de finale et rejoignent la partie de tableau où sont déjà présents plusieurs favoris de la compétition : le Portugal, l’Allemagne et l’Espagne[84],[85],[86].

Groupe E

Groupe E
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Roumanie 4 3 1 1 1 4 3 +1
2 Belgique 4 3 1 1 1 2 1 +1
3 Slovaquie 4 3 1 1 1 3 3 0
4 Ukraine 4 3 1 1 1 2 4 -2
  • Qualifié pour les huitièmes de finale
  • Qualifié au titre des meilleurs troisièmes

1re journée

Match 9 Belgique 0 - 1 Slovaquie Frankfurt Arena, Francfort-sur-le-Main

18 h 0 CEST
(0 - 1) 7e Schranz ( Kucka) Spectateurs : 45 181
Arbitrage : Halil Umut Meler (en)
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
Mangala 30e
Tielemans 76e
Lukebakio 85e
Rapport 41e Schranz

Match 10 Roumanie 3 - 0 Ukraine Munich Football Arena, Munich

15 h 0 CEST
( Man) Stanciu 29e
R. Marin 53e
( Man) Drăguș 57e
(1 - 0) Spectateurs : 61 591
Arbitrage : Glenn Nyberg (en)
Arbitre vidéo : Rob Dieperink
R. Marin 79e Rapport 67e Konoplia

À Munich, la sélection roumaine commence fort sa compétition et inflige une nette correction à l'Ukraine, qui avait pourtant bien commencé son match : la Zbirna domine la première demi-heure de jeu, jusqu'à l'ouverture du score surprise du milieu offensif roumain Nicolae Stanciu. Au retour des vestiaires, la Roumanie scelle définitivement sa victoire par deux buts en l'espace de quatre minutes (Răzvan Marin à la 53e puis Denis Drăguș à la 57e) et les Ukrainiens, impuissants, ne reviennent jamais au score[87],[88].

Après la victoire des Roumains, les Slovaques surprennent les outsiders belges à Francfort, un peu plus tard dans la journée : Ivan Schranz ouvre le score tôt dans le match, profitant d'une erreur de Jérémy Doku. Les quart-de-finalistes de l'édition précédente ne parviennent pas à revenir dans le match et l'avant-centre Romelu Lukaku inscrit même deux buts refusés (le premier pour hors-jeu à la 56e, le second pour une faute de main de Loïs Openda à la 86e)[89],[90],[91].

2e journée

Match 21 Slovaquie 1 - 2 Ukraine Düsseldorf Arena, Düsseldorf

15 h 0 CEST
( Haraslín) Schranz 17e (1 - 0) 54e Chaparenko ( Zintchenko)
80e Iaremtchouk ( Chaparenko)
Spectateurs : 43 910
Arbitrage : Michael Oliver
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
Rapport 84e Iaremtchouk

Match 22 Belgique 2 - 0 Roumanie Stade de Cologne, Cologne

21 h 0 CEST
( Lukaku) Tielemans 2e
( Casteels) De Bruyne 80e
(1 - 0) Spectateurs : 42 535
Arbitrage : Szymon Marciniak
Arbitre vidéo : Tomasz Kwiatkowski (de)
Lukebakio 35e Rapport 60e Bancu
65e M. Marin

Corrigés 3-0 lors de la première journée, les Ukrainiens parviennent cette fois à se relancer face aux Slovaques : malgré la domination des Sokoli qui permet l'ouverture du score d'Ivan Schranz d'une tête piquée en première mi-temps, la Zbirna, libérée, prend ensuite l'ascendant, et au terme de plusieurs occasions, elle parvient logiquement à renverser le match lors du second acte grâce à Mykola Chaparenko d'abord, puis à Roman Iaremtchouk ensuite. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky salue la victoire[92],[93],[94],[95].

À Cologne, les Belges se relancent face à la Roumanie : après l'ouverture du score de Youri Tielemans dès la première offensive, les Roumains tentent à plusieurs reprises de revenir dans le match, sans succès. Les Diables Rouges dominent globalement le match (Romelu Lukaku se voit d'ailleurs refuser un troisième but dans la compétition) et les Belges parviennent à faire le break à la 80e minute grâce à Kévin De Bruyne, qui ouvre son compteur. À l'issue des deux matchs de ce groupe, les quatre équipes sont à trois points, le classement reste donc totalement ouvert avant la troisième et dernière journée[96],[97].

3e journée

Match 33 Slovaquie 1 - 1 Roumanie Frankfurt Arena, Francfort-sur-le-Main

18 h 0 CEST
( Kucka) Duda 24e (1 - 1) 37e (pen.) R. Marin Spectateurs : 54 000
Arbitrage : Daniel Siebert
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
Duda 90+1e Rapport 45+1e Burcă
45+4e Bancu
88e Pușcaș

Match 34 Ukraine 0 - 0 Belgique Stuttgart Arena, Stuttgart

18 h 0 CEST
(0 - 0) Spectateurs : 54 000
Arbitrage : Anthony Taylor
Arbitre vidéo : Stuart Attwell
Dovbyk 69e Rapport 43e Faes

Les Slovaques et les Roumains font match nul à Francfort, avec d'abord l'ouverture du score d'Ondrej Duda à la 24e minute puis l'égalisation de Răzvan Marin à la 37e minute, sur un penalty obtenu par Ianis Hagi. Ce résultat nul arrange les deux nations (le point gagné les qualifie toutes les deux pour les huitièmes de finale), au point que des rumeurs de « match arrangé » émergent après le match. Ces rumeurs sont immédiatement démenties par le sélectionneur roumain Edward Iordănescu[98],[99],[100].

Dans le même temps, Ukrainiens et Belges font également match nul mais sur un score vierge, au terme d'un match soporifique assez fermé. Les Belges ne parviennent pas à trouver la faille malgré plusieurs tentatives de Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne et Jérémy Doku. Ils finissent donc deuxième du groupe et affronteront la France en huitième de finale, tandis que l'Ukraine, dernière, est définitivement éliminée[101],[102].

C'est la première fois dans l'histoire de l'Euro que toutes les équipes d'un groupe terminent à égalité de points. Ce précédent est arrivé seulement 7 fois dans les phases finales d'une compétition internationale. Une fois en Coupe d'Asie (1972), une fois en Coupe du Monde (1994), deux fois à la CAN (1996 et 2000) et trois fois en Gold Cup (2000, 2002 et 2003)

Groupe F

Groupe F
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Portugal 6 3 2 0 1 5 3 +2
2 Turquie 6 3 2 0 1 5 5 0
3 Géorgie 4 3 1 1 1 4 4 0
4 Tchéquie 1 3 0 1 2 3 5 -2
  • Qualifié pour les huitièmes de finale
  • Qualifié au titre des meilleurs troisièmes

1re journée

Match 11 Turquie 3 - 1 Géorgie BVB Stadion Dortmund, Dortmund

18 h 0 CEST
Müldür 25e
( Ayhan) Güler 65e
Aktürkoğlu 90+7e
(1 - 1) 32e Mikautadze ( Kochorashvili) Spectateurs : 59 127
Arbitrage : Facundo Tello
Arbitre vidéo : Alejandro Hernández Hernández (en)
Bardakcı 35e
Çalhanoğlu 89e
Rapport 55e Kvirkvelia

Match 12 Portugal 2 - 1 Tchéquie Stade de Leipzig, Leipzig

21 h 0 CEST
Hranáč 69e (csc)
Conceição 90+2e
(0 - 0) 62e Provod ( Coufal) Spectateurs : 38 421
Arbitrage : Marco Guida (en)
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Leão 39e
Conceição 90+3e
Rapport 57e Schick

À Dortmund, la Turquie bat son voisin géorgien sous des pluies diluviennes dans un match rythmé et débridé. L'ouverture du score turque est l'œuvre du défenseur Mert Müldür, qui offre une puissante volée de l'extérieur de la surface, but déjà qualifié de l'un des plus beaux de la compétition. Georges Mikautadze égalise quelques minutes plus tard pour la Géorgie, puis l'offensif du Real Madrid Arda Güler permet aux Turcs de repasser devant peu après l'heure de jeu, avec une frappe des 20 mètres enroulée en lucarne également vantée par les médias. C'est finalement l'ailier Kerem Aktürkoğlu qui entérine la victoire des siens à la dernière seconde du match et permet à la Turquie de prendre la tête du groupe. Cette victoire des Turcs constitue déjà une meilleure performance que celle de l'édition précédente où ils n'avaient pas gagné un seul match lors de la phase de groupes. Les Géorgiens, quant à eux, ont souvent manqué de réalisme et de réussite à la finition, malgré la bonne performance de Mikautadze[103],[104].

Quelques heures plus tard à Leipzig, à nouveau partiellement sous la pluie, le Portugal, l'un des favoris de la compétition, se fait peur face à la Tchéquie : alors que les Portugais dominent sans parvenir à concrétiser, c'est le Tchèque Lukáš Provod qui ouvre le score à l'heure de jeu. L'espoir est cependant assez bref puisque 7 minutes plus tard une erreur du défenseur Robin Hranáč permet aux Portugais de revenir à un but partout. Dans les derniers instants du match, l'ailier Francisco Conceição libère son équipe et arrache une victoire aux forceps avec un but à bout portant. Ce match marque également quelques records : Cristiano Ronaldo devient le premier joueur à prendre part à six éditions de l'Euro et Pepe, à 41 ans, est le joueur le plus âgé de la compétition[105].

2e journée

Match 23 Turquie 0 - 3 Portugal BVB Stadion Dortmund, Dortmund

18 h 0 CEST
(0 - 2) 21e Silva
28e (csc) Akaydin
56e Fernandes ( Ronaldo)
Spectateurs : 61 047
Arbitrage : Felix Zwayer
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
Bardakcı 25e
Akaydin 42e
Çelik 42e
Rapport 39e Leão
45e Palhinha

Match 24 Géorgie 1 - 1 Tchéquie Volksparkstadion, Hambourg

15 h 0 CEST
Mikautadze 45+4e (pen.) (1 - 0) 59e Schick ( Lingr) Spectateurs : 46 524
Arbitrage : Daniel Siebert
Arbitre vidéo : Marco Fritz (en)
Kashia 36e
Gvelesiani 82e
Mekvabishvili 83e
Kochorashvili 90+5e
Rapport 18e Coufal
40e Provod
47e Jurásek
53e Holeš
81e Souček

Lors de cette deuxième journée, les Portugais parviennent sans difficulté à battre des Turcs qui ne les ont jamais inquiétés. La Seleção prend rapidement les choses en main avec Bernardo Silva d'abord (21e minute) puis obtient une deuxième longueur d'avance grâce à un but contre son camp gag de l'arrière central Samet Akaydin quelques minutes plus tard, qui ne se comprend pas avec son gardien Altay Bayındır à qui il voulait transmettre une passe en retrait mal dosée. À l'heure de jeu, Bruno Fernandes conclut grâce à une passe décisive de Cristiano Ronaldo et assure au Portugal de finir premier du groupe[106],[107].

Plus tôt dans la journée, la Géorgie et la Tchéquie, tous les deux derniers du groupe, se neutralisent à Hambourg. Georges Mikautadze ouvre d'abord la marque par surprise dans le temps additionnel de la première mi-temps et les Tchèques égalisent un quart d'heure après le retour des vestiaires. Les deux équipes restent en vie et peuvent toujours espérer se qualifier pour les huitièmes de finale[108],[109],[110].

3e journée

Match 35 Géorgie 2 - 0 Portugal Arena AufSchalke, Gelsenkirchen

21 h 0 CEST
( Mikautadze) Kvaratskhelia 2e
Mikautadze 57e (pen.)
(1 - 0) Spectateurs : 49 616
Arbitrage : Sandro Schärer
Arbitre vidéo : Fedayi San
Mekvabishvili 85e Rapport 28e Ronaldo
44e Neto
53e Neves

Match 36 Tchéquie 1 - 2 Turquie Volksparkstadion, Hambourg

21 h 0 CEST
Souček 66e (0 - 0) 51e Çalhanoğlu ( Yüksek)
90+4e Tosun ( Kökçü)
Spectateurs : 47 683
Arbitrage : István Kovács
Arbitre vidéo : Tomasz Kwiatkowski
Barák 11e, 20e
Schick 34e
Jaroš 84e
Červ 85e
Krejčí 90+1e
Chorý 90+8e
Souček 90+8e
Rapport 31e Özcan
37e Yıldız
49e Yüksek
64e Günok
66e Çalhanoğlu
68e Çakır
80e Müldür
85e Akaydin
90+5e Ayhan
90+5e Kökçü
90+8e Güler

La Géorgie crée la surprise en battant un Portugal déjà qualifié et démobilisé qui aligne une équipe remaniée comprenant huit changements par rapport à l'équipe type. Les Géorgiens ouvrent d'abord le score très tôt dans le match, grâce à Khvicha Kvaratskhelia à la 2e minute sur une erreur de relance d'António Silva, puis doublent la mise un peu avant l'heure de jeu avec un penalty transformé par Georges Mikautadze à la suite d'une nouvelle faute d'António Silva. La défaite est sans conséquence pour le Portugal qui termine premier du groupe, tandis que la Géorgie arrache sa qualification parmi les meilleurs troisièmes[111],[112],[113]. Sur la base du classement mondial masculin de la FIFA, cette victoire de la Géorgie constitue une grande surprise, 68 places séparant en effet le Portugal (6e) de la Géorgie (74e)[réf. nécessaire].

Dans l'autre match, la Turquie et la Tchéquie doivent tous deux s'imposer : les Turcs pour assurer la deuxième place du groupe, les Tchèques pour éviter l'élimination. Après une vingtaine de minutes de jeu, les Tchèques se retrouvent à dix après l'expulsion d'Antonín Barák. Les Turcs font la différence au retour des vestiaires grâce à leur capitaine Hakan Çalhanoğlu. Un quart d'heure plus tard, Tomáš Souček égalise en profitant d'une erreur du gardien turc Mert Günok et relance le suspens. C'est finalement Cenk Tosun qui arrache la victoire à la fin du match. La Tchéquie, éliminée, est dernière du groupe ; la Turquie prend la deuxième place qualificative. La rencontre bat par ailleurs le record du Championnat d'Europe du plus grand nombre d'avertissements en un seul match (18 cartons jaunes et 2 cartons rouges). Antonín Barák signe également un record individuel en étant expulsé après seulement 20 minutes de jeu[114],[113],[115].

Meilleurs troisièmes

Quatre équipes classées troisièmes de leur poule sont repêchées pour compléter le tableau des huitièmes de finale. Pour désigner les 4 meilleurs troisièmes (parmi les 6 au total), un classement est effectué en comparant les résultats dans leur groupe respectif de chacune des équipes[116] :

Règles de départage :

  1. Plus grand nombre de points obtenus ;
  2. Meilleure différence de buts ;
  3. Plus grand nombre de buts marqués ;
  4. Plus petit nombre de points disciplinaires. Barème : deux cartons jaunes dans le même match ou un carton rouge direct donnent -3 points, et un carton jaune donne -1 point ;
  5. Position dans le classement général des éliminatoires.

Classement

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Pays-Bas (Grp. D) 4 3 1 1 1 4 4 0
2 Géorgie (Grp. F) 4 3 1 1 1 4 4 0
3 Slovaquie (Grp. E) 4 3 1 1 1 3 3 0
4 Slovénie (Grp. C) 3 3 0 3 0 2 2 0
5 Hongrie (Grp. A) 3 3 1 0 2 2 5 -3
6 Croatie (Grp. B) 2 3 0 2 1 3 6 -3

Appariements en huitièmes de finale

Puisque quatre des six groupes placent une troisième équipe dans le tableau final, les différentes combinaisons formées par les groupes de provenance des équipes qualifiées servent à les répartir contre les premiers des groupes B, C, E et F (voir tableau final ci-dessus), comme suit[117] :


Appariements des huitièmes de finale en fonction des groupes d'origine des repêchés du premier tour
Groupes d'origine
des meilleurs 3e
Adversaires de
[1B] Espagne [1C] Angleterre [1E] Roumanie [1F] Portugal
A B C D [3A] Hongrie [3D] Pays-Bas [3B] Croatie [3C] Slovénie
A B C E [3A] Hongrie [3E] Slovaquie [3B] Croatie [3C] Slovénie
A B C F [3A] Hongrie [3F] Géorgie [3B] Croatie [3C] Slovénie
A B D E [3D] Pays-Bas [3E] Slovaquie [3A] Hongrie [3B] Croatie
A B D F [3D] Pays-Bas [3F] Géorgie [3A] Hongrie [3B] Croatie
A B E F [3E] Slovaquie [3F] Géorgie [3B] Croatie [3A] Hongrie
A C D E [3E] Slovaquie [3D] Pays-Bas [3C] Slovénie [3A] Hongrie
A C D F [3F] Géorgie [3D] Pays-Bas [3C] Slovénie [3A] Hongrie
A C E F [3E] Slovaquie [3F] Géorgie [3C] Slovénie [3A] Hongrie
A D E F [3E] Slovaquie [3F] Géorgie [3D] Pays-Bas [3A] Hongrie
B C D E [3E] Slovaquie [3D] Pays-Bas [3B] Croatie [3C] Slovénie
B C D F [3F] Géorgie [3D] Pays-Bas [3C] Slovénie [3B] Croatie
B C E F [3F] Géorgie [3E] Slovaquie [3C] Slovénie [3B] Croatie
B D E F [3F] Géorgie [3E] Slovaquie [3D] Pays-Bas [3B] Croatie
C D E F [3F] Géorgie [3E] Slovaquie [3D] Pays-Bas [3C] Slovénie
  • Combinaison réalisée

Phase à élimination directe

Tableau final

Huitièmes de finale Quarts de finale Demi-finales Finale
- Stade de Cologne, Cologne - Stuttgart Arena, Stuttgart - Munich Football Arena, Munich - Olympiastadion, Berlin
1er B Espagne 4
3e F Géorgie 1    
Espagne 2 ap
- BVB Stadion Dortmund, Dortmund
Allemagne 1    
1er A Allemagne 2
- Volksparkstadion, Hambourg
2e C Danemark 0
Espagne 2
- Frankfurt Arena, Francfort-sur-le-Main
    France 1    
1er F Portugal 0 tab(3)
- BVB Stadion Dortmund, Dortmund
3e C Slovénie 0 ap (0)    
Portugal 0 ap (3)
- Düsseldorf Arena, Düsseldorf
    France 0 tab (5)
2e D France 1
- Olympiastadion, Berlin
2e E Belgique 0
Espagne 2
- Munich Football Arena, Munich
    Angleterre 1
1er E Roumanie 0
3e D Pays-Bas 3    
Pays-Bas 2
- Stade de Leipzig, Leipzig
    Turquie 1    
1er D Autriche 1
- Düsseldorf Arena, Düsseldorf
2e F Turquie 2
Pays-Bas 1
- Arena AufSchalke, Gelsenkirchen
    Angleterre 2
1er C Angleterre 2 ap
3e E Slovaquie 1    
Angleterre 1 tab (5)
- Olympiastadion, Berlin
    Suisse 1 ap (3)
2e A Suisse 2
2e B Italie 0


Huitièmes de finale

Match 37 Allemagne 2 - 0 Danemark BVB Stadion Dortmund, Dortmund

21 h 0 CEST
Havertz 53e (pen.)
( Schlotterbeck) Musiala 68e
(0 - 0) Spectateurs : 61 612
Arbitrage : Michael Oliver
Arbitre vidéo : Stuart Attwell
Rapport 57e Bah
60e Mæhle

À la 35e minute, le match a été interrompu en raison de mauvaises conditions météorologiques (orages et fortes pluies) dans les environs du stade. Le jeu a été suspendu pendant environ 25 minutes avant de reprendre à 21h59.


Match 38 Suisse 2 - 0 Italie Olympiastadion, Berlin

18 h 0 CEST
( Vargas) Freuler 37e
( Aebischer) Vargas 46e
(1 - 0) Spectateurs : 68 172
Arbitrage : Szymon Marciniak
Arbitre vidéo : Tomasz Kwiatkowski
Rapport 35e Barella
45e El Shaarawy
57e Mancini

Match 39 Espagne 4 - 1 Géorgie Stade de Cologne, Cologne

21 h 0 CEST
( Williams) Rodri 39e
( Yamal) Ruiz 51e
( Ruiz) Williams 75e
( Oyarzabal) Olmo 83e
(1 - 1) 18e (csc) Le Normand ( Kakabadze) Spectateurs : 42 233
Arbitrage : François Letexier
Arbitre vidéo : Jérôme Brisard
Morata 44e Rapport 71e Davitashvili

Match 40 Angleterre 2 - 1 a. p. Slovaquie Arena AufSchalke, Gelsenkirchen

18 h 0 CEST
( Guéhi) Bellingham 90+5e
( Toney) Kane 91e
(0 - 1, 1 - 1, 2 - 1) 25e Schranz ( Strelec) Spectateurs : 47 244
Arbitrage : Halil Umut Meler
Arbitre vidéo : Marco Fritz
Guéhi 3e
Mainoo 7e
Bellingham 17e
Rapport 13e Kucka
45+1e Škriniar
77e Pekarík
108e Vavro
114e Gyömbér

Match 42 France 1 - 0 Belgique Düsseldorf Arena, Düsseldorf

18 h 0 CEST
( Kolo Muani) Vertonghen 85e (csc) (0 - 0) Spectateurs : 46 810
Arbitrage : Glenn Nyberg
Arbitre vidéo : Pol van Boekel
Tchouaméni 14e
Griezmann 23e
Rabiot 24e
Rapport 76e Vertonghen
90+3e Mangala

Match 41 Portugal 0 - 0 a. p. Slovénie Frankfurt Arena, Francfort-sur-le-Main

21 h 0 CEST
(0 - 0, 0 - 0, 0 - 0) Spectateurs : 46 576
Arbitrage : Daniele Orsato
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Cancelo 107e Rapport 32e Drkušić
37e Karničnik
101e Stanković
106e Bijol
107e Balkovec (en)
Ronaldo
Fernandes
Silva
Tirs au but
3 - 0
Iličić
Balkovec (en)
Verbič

Match 43 Roumanie 0 - 3 Pays-Bas Munich Football Arena, Munich

18 h 0 CEST
(0 - 1) 20e Gakpo ( Simons)
83e Malen ( Gakpo)
90+3e Malen ( Simons)
Spectateurs : 65 012
Arbitrage : Felix Zwayer
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
M. Marin 67e
Stanciu 81e
Rapport 78e Dumfries
90+4e Malen

Match 44 Autriche 1 - 2 Turquie Stade de Leipzig, Leipzig

21 h 0 CEST
( Posch) Gregoritsch 66e (0 - 1) 1re Demiral
59e Demiral
Spectateurs : 38 305
Arbitrage : Artur Soares Dias
Arbitre vidéo : Tiago Martins
Schmid 38e
Lienhart 52e
Rapport 11e Kökçü
42e Yüksek

Quarts de finale

Match 45 Espagne 2 - 1 a. p. Allemagne Stuttgart Arena, Stuttgart

18 h 0 CEST
( Yamal) Olmo 51e
( Olmo) Merino 119e
(0 - 0, 1 - 1, 1 - 1) 89e Wirtz ( Kimmich) Spectateurs : 54 000
Arbitrage : Anthony Taylor
Arbitre vidéo : Stuart Attwell
Le Normand 29e
Torres 74e
Simón 82e
Carvajal 100e
Rodri 110e
Ruiz 120e
Carvajal 120+5e
Rapport 13e Rüdiger
28e Raum
56e Andrich
67e Kroos
73e Mittelstädt
89e Schlotterbeck
94e Wirtz
113e Undav

Les deux équipes s'étaient déjà rencontrées lors de la finale de l'UEFA Euro 2008, remportée par l'Espagne 1-0.

Il s'agissait du dernier match professionnel du milieu de terrain allemand Toni Kroos, qui avait annoncé qu'il prendrait sa retraite après l'Euro.


Match 46 Portugal 0 - 0 a. p. France Volksparkstadion, Hambourg

21 h 0 CEST
(0 - 0, 0 - 0, 0 - 0) Spectateurs : 47 789
Arbitrage : Michael Oliver
Arbitre vidéo : Pol van Boekel
Palhinha 79e Rapport 84e Saliba
Ronaldo
Silva
Félix
Mendes
Tirs au but
3 - 5
Dembélé
Fofana
Koundé
Barcola
 Hernandez

Les deux équipes s'étaient déjà rencontrées lors de la finale de l'UEFA Euro 2016, remportée par le Portugal 1-0


Match 47 Pays-Bas 2 - 1 Turquie Olympiastadion, Berlin

21 h 0 CEST
( Depay) de Vrij 70e
( Dumfries) Müldür 76e (csc)
(0 - 1) 35e Akaydin ( Güler) Spectateurs : 70 091
Arbitrage : Clément Turpin
Arbitre vidéo : Jérôme Brisard
Simons 30e
Aké 54e
van Dijk 64e
Weghorst 90+6e
Rapport 90+3e Tosun
90+6e Yildirim

Match 48 Angleterre 1 - 1 a. p. Suisse Düsseldorf Arena, Düsseldorf

18 h 0 CEST
( Rice) Saka 80e (0 - 0, 1 - 1, 1 - 1) 75e Embolo ( Ndoye) Spectateurs : 46 907
Arbitrage : Daniele Orsato
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Kane 67e Rapport 32e Schär
85e Widmer
Palmer
Bellingham
Saka
Toney
Alexander-Arnold
Tirs au but
5 - 3
Akanji
Schär
Shaqiri
Amdouni

Demi-finales

Match 49 Espagne 2 - 1 France Munich Football Arena, Munich

21 h 0 CEST
( Morata) Yamal 21e
Olmo 25e
(2 - 1) 9e Kolo Muani ( Mbappé) Spectateurs : 70 091
Arbitrage : Slavko Vinčić
Arbitre vidéo : Nejc Kajtazovic
Navas 14e
Yamal 90+1e
Rapport 60e Tchouaméni
89e Camavinga

Les deux équipes se sont déjà rencontrées en finale de l'UEFA Euro 1984, où la France, pays organisateur, s'est imposée 2-0, devenant ainsi la dernière équipe à remporter l'Euro à domicile. Elles se sont également affrontées lors de la finale de la Ligue des nations de l'UEFA 2021, que la France a remportée 2-1.

L'Espagnol Lamine Yamal, âgé de 16 ans, est devenu le plus jeune joueur à marquer en phase finale du Championnat d'Europe de l'UEFA. Yamal a battu le record établi par Johan Vonlanthen, alors âgé de 18 ans, en 2004.


Match 50 Pays-Bas 1 - 2 Angleterre BVB Stadion Dortmund, Dortmund

21 h 0 CEST
Simons 7e (1 - 1) 18e (pen.) Kane
90+1e Watkins ( Palmer)
Spectateurs : 60 926
Arbitrage : Felix Zwayer
Arbitre vidéo : Bastian Dankert
Dumfries 17e
van Dijk 87e
Simons 90+1e
Rapport 72e Bellingham
86e Saka
90+4e Trippier

Il s'agissait de la première rencontre entre les deux équipes en Coupe du monde ou en Championnat d'Europe depuis 1996, où l'Angleterre s'était imposée 4-1.


Finale

Match 51 Espagne 2 - 1 Angleterre Olympiastadion, Berlin

21 h 0 CEST
( Yamal) Williams 47e
( Cucurella) Oyarzabal 86e
(0 - 0) 73e Palmer ( Bellingham) Spectateurs : 65 600
Arbitrage : François Letexier
Arbitre vidéo : Jérôme Brisard
Olmo 31e Rapport
25e Kane
53e Stones
90+1e Watkins

L'Espagne remporte son quatrième championnat d'Europe et devient la nation la plus titrée. De même, pour la première fois depuis 1984 – où l'Espagne avait été battue par la France, pays hôte – le vainqueur remporte tous ses matchs.

En première mi-temps, c'est l'Espagne qui domine le match, bien que sans grandes occasions. L'Angleterre reprenait du poil de la bête à la fin de la première mi-temps, le défenseur John Stones dribblant le milieu de terrain jusqu'au dernier tiers et adressant une passe en profondeur à Kane dans la surface, les défenseurs autour de Kane l'empêchaient d'utiliser la balle. L'Angleterre se créait ensuite une autre occasion avant de perdre le ballon, l'attaquant espagnol Álvaro Morata l'emportant dans la surface mais étant bloqué par les défenseurs anglais Stones et Marc Guéhi, l'Espagne obtenait un corner qui n'aboutissait à rien. Bellingham gagnait le ballon dans la moitié de terrain de l'Angleterre et centrait sur Kane, dont le tir était bloqué par Rodri. Peu après, une faute sur Kyle Walker offrait à l'Angleterre un coup franc à 35 mètres du but ; le centre de Rice trouvait Phil Foden au second poteau, dont le tir en angle fermé était repoussé. Après deux minutes supplémentaires, la première mi-temps se terminait sur un score nul et vierge.

Rodri s'est blessé aux ischio-jambiers en première mi-temps et a été remplacé par Martín Zubimendi à la mi-temps. L'Espagne dominait à nouveau le jeu à la reprise. Ce sera à la 47ème minute de cette finale que l'Espagne ouvrira le score par l'intermédiaire de Nico Williams sur une passe de Lamine Yamal. L'Espagne continuera de dominer cette deuxième mi-temps tandis que l'Angleterre s'obtiendra quelques occasions, Cole Palmer entré durant cette finale marquera un but à la 73ème minute de jeu. L'Angleterre revient bien dans le match après ce but mais l'Espagne dominera à nouveau et marquera en toute fin de rencontre par l'intermédiaire d'Oyarzabal qui fait gagner le 4ème Euro de l'histoire de la sélection espagnole.

Statistiques

Classement des buteurs

3 buts

2 buts

1 but

but contre son camp

Classement des passeurs

Les passes décisives sont sujettes à différentes interprétations, notamment au regard des buts contre son camp. Les passeurs listés ci-dessous sont ceux officiellement comptabilisées par l'UEFA incluant donc les joueurs faisant explicitement la dernière « passe » vers le buteur contre son camp comme des passeurs décisifs[118].

4 passes

3 passes

2 passes

1 passe

Discipline

1 carton rouge

3 cartons jaunes

2 cartons jaunes

1 carton jaune

Joueurs suspendus

Le tableau ci-dessous résume les joueurs suspendus pendant la compétition[119],[120],[121].

Joueurs Raisons Suspensions
Giorgi Loria Barrages, finale de la voie de la ligue C, contre Grèce (26 mars 2024) Groupe F, 1re journée, contre Turquie (18 juin 2024)
Ryan Porteous Groupe A, 1re journée, contre Allemagne (14 juin 2024) Groupe A, 2e journée, contre Suisse (19 juin 2024)
Groupe A, 3e journée, contre Hongrie (23 juin 2024)
Mirlind Daku Chants nationalistes[122],[123], Groupe B, 2e journée, contre Croatie (19 juin 2024) Groupe B, 3e journée, contre Espagne (24 juin 2024)
Un match de suspension purgé en dehors du championnat d'Europe
Rodri Groupe B, 1re journée, contre Croatie (15 juin 2024)
Groupe B, 2e journée, contre Italie (20 juin 2024)
Groupe B, 3e journée, contre Albanie (24 juin 2024)
Dodi Lukebakio Groupe E, 1re journée, contre Slovaquie (17 juin 2024)
Groupe E, 2e journée, contre Roumanie (22 juin 2024)
Groupe E, 3e journée, contre Ukraine (26 juin 2024)
Rafael Leão Groupe F, 1re journée, contre Tchéquie (18 juin 2024)
Groupe F, 2e journée, contre Turquie (22 juin 2024)
Groupe F, 3e journée, contre Géorgie (26 juin 2024)
Abdülkerim Bardakcı Groupe F, 1re journée, contre Géorgie (18 juin 2024)
Groupe F, 2e journée, contre Portugal (22 juin 2024)
Groupe F, 3e journée, contre Tchéquie (26 juin 2024)
Jonathan Tah Groupe A, 1re journée, contre Écosse (14 juin 2024)
Groupe A, 3e journée, contre Suisse (23 juin 2024)
1/8 de finale, contre Danemark (29 juin 2024)
Silvan Widmer Groupe A, 1re journée, contre Hongrie (15 juin 2024)
Groupe A, 3e journée, contre Allemagne (23 juin 2024)
1/8 de finale, contre Italie (29 juin 2024)
Riccardo Calafiori Groupe B, 1re journée, contre Albanie (15 juin 2024)
Groupe B, 3e journée, contre Croatie (24 juin 2024)
1/8 de finale, contre Suisse (29 juin 2024)
Patrick Wimmer Groupe D, 2e journée, contre Pologne (21 juin 2024)
Groupe D, 3e journée, contre Pays-Bas (25 juin 2024)
1/8 de finale, contre Turquie (2 juillet 2024)
Morten Hjulmand Groupe C, 1re journée, contre Slovénie (16 juin 2024)
Groupe C, 3e journée, contre Serbie (25 juin 2024)
1/8 de finale, contre Allemagne (29 juin 2024)
Erik Janža Groupe C, 2e journée, contre Serbie (20 juin 2024)
Groupe C, 3e journée, contre Angleterre (25 juin 2024)
1/8 de finale, contre Portugal (1er juillet 2024)
Nicușor Bancu Groupe E, 2e journée, contre Belgique (22 juin 2024)
Groupe E, 3e journée, contre Slovaquie (26 juin 2024)
1/8 de finale, contre Pays-Bas (2 juillet 2024)
Antonín Barák Groupe F, 3e journée, contre Turquie (26 juin 2024) Suspension purgée en dehors du championnat d'Europe
Tomáš Chorý Groupe F, 3e journée, contre Turquie (26 juin 2024) Suspension purgée en dehors du championnat d'Europe
Samet Akaydin Groupe F, 2e journée, contre Portugal (22 juin 2024)
Groupe F, 3e journée, contre Tchéquie (26 juin 2024)
1/8 de finale, contre Autriche (2 juillet 2024)
Hakan Çalhanoğlu Groupe F, 1re journée, contre Géorgie (18 juin 2024)
Groupe F, 3e journée, contre Tchéquie (26 juin 2024)
1/8 de finale, contre Autriche (2 juillet 2024)
Anzor Mekvabishvili Groupe F, 2e journée, contre Tchéquie (22 juin 2024)
Groupe F, 3e journée, contre Portugal (26 juin 2024)
1/8 de finale, contre Espagne (30 juin 2024)
Marc Guéhi Groupe C, 3e journée, contre Slovénie (25 juin 2024)
1/8 de finale, contre Slovaquie (30 juin 2024)
1/4 de finale, contre Suisse (6 juillet 2024)
Adrien Rabiot Groupe D, 3e journée, contre Pologne (25 juin 2024)
1/8 de finale, contre Belgique (1er juillet 2024)
1/4 de finale, contre Portugal (5 juillet 2024)
Marius Marin Groupe E, 2e journée, contre Belgique (22 juin 2024)
1/8 de finale, contre Pays-Bas (2 juillet 2024)
Suspension purgée en dehors du championnat d'Europe
Orkun Kökçü Groupe F, 3e journée, contre Tchéquie (26 juin 2024)
1/8 de finale, contre Autriche (2 juillet 2024)
1/4 de finale, contre Pays-Bas (6 juillet 2024)
İsmail Yüksek Groupe F, 3e journée, contre Tchéquie (26 juin 2024)
1/8 de finale, contre Autriche (2 juillet 2024)
1/4 de finale, contre Pays-Bas (6 juillet 2024)
Merih Demiral Signes politiques[124],[125], 1/8 de finale, contre Autriche (2 juillet 2024) 1/4 de finale, contre Pays-Bas (6 juillet 2024)
Un match de suspension purgé en dehors du championnat d'Europe
Dani Carvajal 1/4 de finale, contre Allemagne (5 juillet 2024) 1/2 finale, contre France (9 juillet 2024)
Robin Le Normand Groupe B, 2e journée, contre Italie (20 juin 2024)
1/4 de finale, contre Allemagne (5 juillet 2024)
1/2 finale, contre France (9 juillet 2024)
Bertuğ Yıldırım 1/4 de finale, contre Pays-Bas (6 juillet 2024) Suspension purgée en dehors du championnat d'Europe

Trophée d'Homme du match

Le trophée d'Homme du match récompense le joueur considéré comme le plus performant lors de chaque match. Il est attribué par l'UEFA[126].

2 fois

1 fois


Équipe du tournoi

Gardien Défenseurs Milieus de terrain Attaquants
Mike Maignan Marc Cucurella

William Saliba

Manuel Akanji

Kyle Walker

Rodri

Dani Olmo

Fabián Ruiz

Nico Williams

Jamal Musiala

Lamine Yamal

Résumé par équipe

Équipes classées selon leur progression[127] et à progression identique, équipes classées par ordre alphabétique. Statistiques issues du site de l’UEFA[128].

Équipe J. G. N. P. BP BC Diff. Progression FIFA av. FIFA apr.
Espagne 7 7 0 0 15 4 +11 15 1 Vainqueur 8 3
Angleterre 7 3 3 1 8 6 +2 14 0 Finale 5 4
France 6 2 3 1 4 3 +1 9 0 Demi-finales 2 2
Pays-Bas 6 3 1 2 10 7 +3 11 0 7 7
Allemagne 5 3 1 1 11 4 +7 14 0 Quarts de finale 16 13
Portugal 5 2 2 1 5 3 +2 10 0 6 8
Suisse 5 2 3 0 8 4 +4 10 0 19 15
Turquie 5 3 0 2 8 8 0 19 1 42 26
Autriche 4 2 0 2 7 6 +1 12 0 Huitièmes de finale 25 22
Belgique 4 1 1 2 2 2 0 8 0 3 6
Danemark 4 0 3 1 2 4 -2 9 0 21 21
Géorgie 4 1 1 2 5 9 -4 7 0 74 70
Italie 4 1 1 2 3 5 -2 10 0 10 10
Roumanie 4 1 1 2 4 6 -2 8 0 47 45
Slovaquie 4 1 2 1 4 4 0 8 0 45 44
Slovénie 4 0 4 0 2 2 0 11 1 57 52
Albanie 3 0 1 2 3 5 -2 7 0 Premier tour 66 66
Croatie 3 0 2 1 3 6 -3 7 0 9 12
Écosse 3 0 1 2 2 7 -5 5 1 39 48
Hongrie 3 1 0 2 2 5 -3 10 0 27 31
Pologne 3 0 1 2 3 6 -3 8 0 26 28
Serbie 3 0 2 1 1 2 -1 9 0 32 32
Tchéquie 3 0 1 2 3 5 -2 12 2 34 47
Ukraine 3 1 1 1 2 4 -2 3 0 24 25

Records

Match d'ouverture le plus prolifique

Le , la rencontre de la première journée entre l'Allemagne et l'Écosse, conclue par une victoire allemande sur le score de 5-1, est, avec 6 buts, le match d'ouverture le plus prolifique depuis que le tournoi final de l'Euro réunit au moins huit équipes[129].

But le plus rapide

Le , lors de la première journée du groupe B, l'Albanais Nedim Bajrami inscrit contre l'Italie le but le plus rapide de l'histoire du tournoi, après seulement 22 secondes, à la suite d'une touche ratée de Federico Dimarco[43].

Joueur le plus jeune de l'histoire

Le , lors du match entre l'Espagne et la Croatie, l'Espagnol Lamine Yamal, 16 ans et 11 mois, devient le plus jeune joueur sur le terrain en phase finale d'un Euro[129].

Buteur le plus âgé

Le , en marquant contre l'Italie lors de la troisième journée du groupe B, le Croate Luka Modrić devient le buteur le plus âgé en phase finale, à 38 ans et 289 jours[130].

Plus grand nombre d'avertissements

Le , la rencontre entre la Tchéquie et la Turquie bat le record du plus grand nombre d'avertissements en un seul match de Championnat d'Europe (18 cartons jaunes et 2 cartons rouges)[115].

Buteur le plus jeune de l'histoire

Le , en demi-finale contre la France, l'Espagnol Lamine Yamal devient le plus jeune joueur à inscrire un but dans un tournoi majeur (Euro ou Coupe du monde), à 16 ans et 11 mois[131].

Dotations financières

En , le comité exécutif de l'UEFA approuve les dotations financières, dont le total de 331 millions d'euros est identique à l'édition précédente[réf. nécessaire].

Ainsi, l'équipe qui remporterait la compétition en gagnant tous ses matches se verrait attribuer la somme de 28 250 000 .

Dotations financières (cumulatives)[132]
Tour / Performance Dotations
Participation 9 250 000 
Match gagné en phase de groupes 1 000 000 
Match nul en phase de groupes 500 000 
Qualification pour les huitièmes de finale 1 500 000 
Qualification pour les quarts de finale 2 500 000 
Qualification pour les demi-finales 4 000 000 
Vice-champion d'Europe 5 000 000 
Champion d'Europe 8 000 000 

Notes et références

Notes

  1. + 3 participations avec la Tchécoslovaquie dont la Tchéquie et la Slovaquie étaient membres jusqu'en 1993 : 1960, 1976 ( V), 1980.
  2. + 4 participations avec la Yougoslavie dont la Serbie était membre jusqu'en 1991 : 1960, 1968 (finaliste), 1976 (demi-finaliste), 1984.
    + 1 participations avec la République fédérale de Yougoslavie dont la Serbie était membre de 1992 à 2003 : 2000.
  3. + 4 participations avec la Yougoslavie dont la Croatie et la Slovénie était membre jusqu'en 1991 : 1960, 1968 (finaliste), 1976 (demi-finaliste), 1984.
  4. + 5 participations avec l'Union soviétique dont la Géorgie et l'Ukraine était membre jusqu'en 1991 : 1960 (vainqueur), 1964 (finaliste), 1968 (demi-finaliste), 1972 (finaliste) et 1988 (finaliste). + 1 participations avec la Communauté des États indépendants dont la Géorgie et l'Ukraine était membre de janvier à juin 1992 : 1992 (1er tour).

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