Eugène Colignon

Eugène Colignon
Eugène Colignon 1905.
Biographie
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Beez
Nationalité
Formation
Académie des Beaux-Arts de Namur et de Bruxelles.
Activités
Autres informations
Maître

Eugène Colignon ou Eugène Collignon, né le à Namur et mort le à Beez, est un peintre paysagiste belge.

Biographie

Joseph Eugène Victor Ghislain Colignon, né le à Namur, est le fils de Pierre Colignon, pharmacien, et de Marie Servais.

Il étudie à l'Académie des Beaux-Arts de Namur où il est l'élève de Désiré Merny (1865-1947). Il poursuit ses études à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles chez Isidore Verheyden.

Peintre paysagiste par excellence, il se rend à plusieurs reprises pour y représenter les paysages.

En 1905, le peintre se rend pour un premier voyage en Bretagne plus particulièrement au mont Saint-Michel, Saint-Servan, à Saint-Malo, à Roscoff, Morgat, Crozon, La Trinité-sur-Mer, Morlaix, Saint-Thégonnec, Guimiliau, Locmariaquer, Plouharnel, Carnac et à Le Palais sur Belle-Île[1]. En 1918, il va à Martigues en Provence. En 1920, il retourne en Bretagne et passe par Concarneau, Rosporden, Brest et à Audierne, Douarnenez. Il visite notamment aussi les villes de Quimper, Tréboul, Pont-Aven, Landerneau, Camaret et la pointe du Raz[1]. En 1921, il voyage en Allemagne plus précisément dans la vallée du Rhin et visite Monschau, Oberlahnstein, Siebengebirge, Trèves, Oberwesel, Drachenfels, Oberwesel, Stahleck et Cologne[1]. Du 26 avril au 15 juin 1925, il traverse la France en faisant étape à Paris et à Marseille. Grâce au bateau, le Général Chanzy, il arrive à Alger (Algérie[2]). Il s’est rendu à Bou-Saâda, l’oued où a vécu Étienne Dinet ainsi qu’à Blida. Par ses courriers, il partage ses émotions, ses observations. Il a embarqué son matériel des panneaux mais surtout des cartons afin de capter la lumière et les couleurs. À son retour, il prend le temps d’aller peindre les Roches Rouges de l’Estérel près de Marseille[1].En 1928, il séjourne en Italie et plus particulièrement à Florence, Rome et Venise.

De 1930 à 1946, il enseigne le dessin à l’Académie des Beaux-Arts de Namur. Après la Seconde Guerre mondiale, il revient à une palette plus sombre[3].

Eugène Colignon meurt à Beez le [4].

Style artistique

Eugène Colignon a été influencé par l'école de Tervuren, par Théodore Baron et par le néo-impressionnisme[5]. Il excellait dans la représentation de paysages enneigés[6].

Œuvres

  • Différentes œuvres passées situées à Bou-Saâda et datées de 1925 en vente publique[7].
  • La Koubba d'Étienne Dinet à Bou-Saâda, 1925[8].

Œuvres principales

Galerie familiale

Références

  1. Stéphanie Scieur, Le peintre Eugène Colignon, Namur, Ville de et à 5000 Namur, , 36 p. (ISBN 978-2-931164-06-8), p. 6 à 9
  2. Elisabeth Cazenave, Les artistes de l'Algérie, dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs 1830-1962, Maxéville (France), Bernard Giovanangeli éditeur, association Abd-el-Tif, , 448 p. (ISBN 2-909034-27-5), p. 439
  3. Académie des Beaux arts de Namur Rue du Lombard 20, 5000 Namur
  4. (en) « Collignon, Eugène », sur oxfordartonline.com, (consulté le )
  5. « Colignon, Eugène », sur peintres.kikirpa.be (consulté le )
  6. « Trou perdu dans la neige - Eugène Colignon (Namur 1876 - 1961) », sur namur.be (consulté le )
  7. Marion Vidal-Bué, « Colignon Eugène », dans L'Algérie du sud et ses peintres: 1830-1960, Paris, Paris Méditerranée, , 216 p. (ISBN 2-84272-185-2[à vérifier : ISBN invalide]), p. 198 et 199
  8. Élisabeth Cazenave, « Colignon Eugène », dans Les artistes de l'Algérie, (lire en ligne), p. 439
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