Étoy
| Etoy | ||||
| Vue du château d'Etoy. | ||||
Armoiries |
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| Administration | ||||
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| Pays | Suisse | |||
| Canton | Vaud | |||
| District | Morges | |||
| Communes limitrophes | Villars-sous-Yens, Saint-Prex, Buchillon, Allaman, Aubonne, Lavigny | |||
| Syndic Mandat |
José Manuel Fernandez 2021-2026 |
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| NPA | 1163 | |||
| No OFS | 5636 | |||
| Démographie | ||||
| Gentilé | Étierruz | |||
| Population permanente |
2 913 hab. (31 décembre 2023) | |||
| Densité | 593 hab./km2 | |||
| Langue | Français | |||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 46° 29′ 13″ nord, 6° 25′ 08″ est | |||
| Altitude | 459 m |
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| Superficie | 4,91 km2 | |||
| Localisation | ||||
Carte de la commune
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| Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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| Liens | ||||
| Site web | www.etoy.ch | |||
| Sources | ||||
| Référence population suisse[1] | ||||
| Référence superficie suisse[2] | ||||
Etoy [ɛtwa] est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.
Géographie
Le territoire d'Etoy s'étend sur 4,91 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 31,1 % de sa superficie, les surfaces agricoles 61,6 % et les surfaces boisées 6,9 %[3].
Toponymie
Le nom de la commune, qui se prononce [ɛtwa], dérive probablement l’ancien français estui, qui désigne un lieu où on range quelque chose[5].
Sa première occurrence écrite date de 1145-1159, sous la forme de Stuie[5].
La commune se nomme Etiai[6] ou Ètyè[7] en patois vaudois.
Histoire
Le prieuré d'Etoy est mentionné pour la première fois dans la documentation au début du XIIe siècle[8] et il relève de l'abbaye du Grand-Saint-Bernard (Mont-Joux)[9]. Sa fondation pourrait être antérieure, car la paroisse est desservie par un aumônier du Grand-Saint-Bernard dès le milieu du IXe siècle[8].
Selon Louis Charrière (1870), le prieuré pourrait être une fondation de la famille d'Aubonne[10]. Son hypothèse repose sur le fait que les membres de cette famille ont détenue la garde et l'avouerie du prieuré, mais aussi parce que l'église d'Aubonne relevait de ce même prieuré[10]. Le chanoine Francey (1910), auteur d'un article sur le prieuré, débute son étude avec l'hypothèse de Charrière, tout en proposant que cette fondation pourrait être attribuée aux seigneurs de Hauteville[8].
Le village n'est mentionné qu'en 1215[9].
Au XVIe siècle, le prieuré est placé sous le gouvernement direct du prévôt du Mont-Joux[9].
Au tout début du XVIIIe siècle, Etoy appartient au nouveau bailliage d'Aubonne (1701) et possède deux cours de justice, l'une relevant de Berne, la seconde du prieuré[9],[11].
Population et société
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Étierruz[6].
Ils sont surnommés les Écureuils (lè z'Etiâiru en patois vaudois)[6].
Démographie
Évolution de la population
La commune compte 2 913 habitants au 31 décembre 2023 pour une densité de population de 593 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2023, sa population a augmenté de 2,9 % (canton : 18,6 % ; Suisse : 9,4 %)[12].
Pyramide des âges
En 2023, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 32,9 %, au-dessous de la valeur cantonale (34,6 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 23,1 %, alors qu'il est de 22,5 % au niveau cantonal[14].
La même année, la commune compte 1 434 hommes pour 1 479 femmes, soit un taux de 49,2 % d'hommes, supérieur à celui du canton (49,1 %)[14].
Entreprises
La commune abrite depuis 2009 l'un des deux sièges mondiaux de Chiquita Brands International[15].
Monuments
La commune compte un château du XIIIe siècle sur son territoire[16].
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- ↑ Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- ↑ « Limites de commune » , sur geo.admin.ch (consulté le ).
- ks/fc, « Étoy » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 43
- ↑ Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 49
- Chanoine Francey, « Le prieuré d'Étoy », Revue d'histoire ecclésiastique suisse, no 4e année, , p. 98-115 (lire en ligne).
- Germain Hausmann, « Étoy » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du
- Louis Charrière, Les dynastes d'Aubonne, Lausanne, Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande, , 180 p. (lire en ligne), p. 139 à 313.
- ↑ Jean-Jacques Bouquet, « Aubonne (seigneurie, district) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du
- ↑ « Variation de la population résidante permanente, de 2010 à 2023 » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- ↑ « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- ↑ Olivier Grivat, « Le roi de la banane règne depuis les bords du Léman », sur swissinfo.ch, (consulté le )
- ↑ « Château d'Étoy », sur swisscastles.ch (consulté le )
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