Ethel Côté

Ethel Côté est une entrepreneure sociale qui se spécialise dans les projets de croissance économique, de solidarité féministe, d'innovation, d'environnement, et plus. Elle s'est impliquée et a fondé de nombreuses organisations et initiatives sociales au cours de sa vie, et a reçu de nombreux prix d'excellence pour ses réalisations^[1],[2].

Ethel Côté est née en 1958 de ses parents, Madeleine et Jean-Luc Côté. Elle a quatre enfants : Emile Maheu, Léandre Maheu, Frédéric Clemence, et Marissa Clemence. Elle s'est mariée avec Jean-Pierre Valiquette jusqu'à sa mort^[3]. Elle est morte le 16 octobre 2024 d'un cancer^[2],[4].

En 2001, Ethel Côté a obtenu son certificat CALL (Canadian Agriculture Lifetime Leadership) de l'Université Laval et de l'Université de la Saskatchewan, et en 2002, elle fait ses études en développement économique communautaire à l'Université Concordia^[5].

Ethel Côté est fondatrice de mécènESS^[2], une organisation canadienne qui se spécialise dans la croissance économique et dans l'entrepreneuriat social^[6]. L'entreprise a collaboré avec plus de 1 000 organisations et plus de 50 000 personnes se sont engagées dans leurs programmes d'entrepreneuriat social^[6]. Elle a aussi mobilisé presque 24 millions de dollars pour des projets sociaux^[1]. Dans les années 80s, elle était la première Franco-Ontarienne pour obtenir l'éducation dans le financement pour les arts auprès du Centre Banff des arts et de la créativité, ce qui a évidemment contribué au succès de l'entreprise^[1]. 

Ethel Côté est membre et cofondatrice du Conseil des entreprises sociales du Canada^[7]. Son objectif au sein du Conseil est de s'assurer que les entreprises sociales disposent des ressources nécessaires pour réaliser leur plein potentiel et puissent contribuer le plus possible à leurs communautés et à la société^[8].

Ethel Côté est associée à l'Association des communautés francophones de l'Ontario, de Stormont, Dundas et Glengarry (ACFO SDG)^[1]. Son objectif au sein de l'organisation était de favoriser un sentiment de fierté francophone et de lien au sein de sa communauté^[9].

Inspirée par son amour pour les arts, Ethel Côté est l'ancienne présidente et fondatrice de La Nouvelle Scène Gilles-Desjardins à Ottawa (LNSGD)^[10]. LNSGD est un théâtre francophone qui vise à promouvoir les artistes locaux et les arts de la scène d'expression francophone dans leur ensemble dans la région^[11].

Avant sa mort, Ethel Côté était professeure à l'Université de l'Ontario français^[10]. Elle s'est spécialisée dans l'enseignement de l'économie et de l'innovation sociale^[2].

Ethel Côté a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière, notamment^[2] :

• Membre de l'Ordre du Canada^[12]
• L'Ordre de l'Ontario
• L'Ordre de la Pléiade
• L'Ordre des caisses populaires de l'Ontario
• Prix d'honneur coopératif et Certificat de mérite coopératif du Conseil de la Coopération de l'Ontario^[1]
• Championne de l'autonomisation économique des femmes par l'Organisation des Nations Unies (ONU)^[1]
• Personnalité féminine de l'année 2017 par Saphir^[1]

Elle a été l'une des 3 femmes qui, en 2013, ont vu leurs réalisations commerciales reconnues par le Réseau des femmes d'affaires francophones du Canada^[13].

La mort d'Ethel Côté a ému la communauté francophone canadienne. Parmi les nombreux souvenirs de Côté et de son héritage, citons celui d'une leader forte, d'un modèle, d'une aide passionnée et d'une source d'inspiration^[2].

• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
• Pierre Jury, « Au Conseil de la coopération de l'Ontario Mandat rajusté vers le communautaire », sur Le Droit, via numerique.banq.qc.ca, 16 février 1995 (consulté le 13 mai 2025)
• Guillaume St-Pierre, « Éthel Côté Une femme éprise de justice sociale », sur Le Droit, via numerique.banq.qc.ca, 2 juillet 2010 (consulté le 13 mai 2025)
• Jean-François Dugas, « Ethel Côté La Jedi de l'économie sociale franco-ontarienne », sur Le Droit, via numerique.banq.qc.ca, 16 juillet 2022 (consulté le 13 mai 2025)

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