Eta Aquilae

Êta de l'Aigle

η Aquilae
Courbe de lumière en bande visible de η Aquilae, adaptée de Kiss (1998)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 52m 28,36892s[2]
Déclinaison +01° 00′ 20,3720″[2]
Constellation Aigle
Magnitude apparente 3,49 à 4,30[3]

Localisation dans la constellation : Aigle

Caractéristiques
Type spectral F6Ib + B9.8V[4]
Variabilité Céphéide classique[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −25,1 ± 0,2 km/s[5]
Mouvement propre μα = +8,890 mas/a[2]
μδ = −8,322 mas/a[2]
Parallaxe 3,671 5 ± 0,194 2 mas[2]
Distance 272,4 ± 14,4 pc (∼888 al)[6]

Désignations

η Aql, 55 Aql, BD+00°4337, FK5 746, HD 187929, HIP 97804, HR 7570, SAO 125159, WDS J19525 +0100A[6]

Eta Aquilae (η Aql / η Aquilae) est une étoile variable de quatrième magnitude de la constellation de l'Aigle. Elle faisait autrefois partie de la constellation obsolète d'Antinoüs.

Propriétés

Cette étoile est une céphéide, variant d'une magnitude apparente de 3,6 à 4,4 sur une période de 7,177 jours[3]. Avec Delta Cephei, Zeta Geminorum et Beta Doradus, elle est une des céphéides les mieux visibles à l'œil nu ; c'est-à-dire que l'étoile elle-même et la variation de sa brillance peuvent être distinguées à l'œil nu. Certaines autres céphéides, comme Polaris, sont lumineuses mais ont seulement une variation de brillance trop petite pour être vues à l'œil nu.

Elle se trouve à approximativement 890 années-lumière de la Terre[2]. C'est une supergéante jaune-blanche et elle est environ 3 000 fois plus lumineuse que le Soleil, avec un diamètre approchant 60 fois celui du Soleil.

Nomenclature et histoire

η Aquilae, latinisé Eta Aquilae, est la désignation de Bayer de l'étoile. Elle porte également la désignation de Flamsteed de 55 Aquilae[6].

Al Mizan II est un nom parfois attribué à η Aql. C’est l’arabe الميزان al-Mīzān, « la Balance », qui correspond, dans le ciel arabe traditionnel, à α, β et γ Aql[7], mais qui est attribué au groupe δ, η et θ Aql par al-Qazwīnī (XIIIe s.) dans l’édition de Christian Ludwig Ideler (1806), qui donne la transcription ‘El-mizân’[8]. Retranscrit ‘Al Mizân’ par Richard Allen (1899)[9], il passe comme nom propre sous la forme Al Mizan II chez Jack W. Rhoads qui nomme par ailleurs δ Aql Al Mizan I, et θ Aql Al Mizan III[10].

Références

  1. (en) Laszlo L. Kiss, « A photometric and spectroscopic study of the brightest northern Cepheids - I. Observations », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 297, no 3,‎ , p. 825 (DOI 10.1046/j.1365-8711.1998.01559.x , Bibcode 1998MNRAS.297..825K)
  2. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. (en) Christopher Watson, « Eta Aquilae », AAVSO Website, American Association of Variable Star Observers, (consulté le )
  4. (en) Nancy Remage Evans, Howard E. Bond, Gail H. Schaefer, Brian D. Mason, Margarita Karovska et Evan Tingle, « Binary Cepheids: Separations and Mass Ratios in 5M ⊙ Binaries », Astronomical Journal, vol. 146, no 4,‎ , p. 93, 10 pp (DOI 10.1088/0004-6256/146/4/93, Bibcode 2013AJ....146...93E, arXiv 1307.7123)
  5. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759–771 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  6. (en) * eta Aql -- Classical Cepheid Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (de) Paul Kunitzsch, Untersuchungen zur Sternnomenklatur der Araber, Wiesbaden : O. Harr0assowitz, 1961, p. 81.
  8. (ar/de) Ludwig Ideler, Historische Untersuchungen über die astronomischen Beobachtungen der Alten, Berlin : C. Quien, 1806, pp. 105-106.
  9. (en) Richard Hinckley Allen, « ''Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, p. 61. »
  10. (en) Jack W. Rhoads, « A Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars, Pasedana : Jet Propultion Laboratory, California Institute of Technology, November 15, 1971, p. 10. »

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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