Eta Apodis

η Apodis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 14h 18m 13,89590s[1]
Déclinaison −81° 00′ 27,9306″[1]
Constellation Oiseau de paradis
Magnitude apparente +4,90[2]

Localisation dans la constellation : Oiseau de paradis

Caractéristiques
Type spectral A2mA7-F2[3] ou A2(m) CrEu[4]
Indice U-B +0,11[5]
Indice B-V +0,25[5]
Variabilité α2 CVn[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −9,4 km/s[6]
Mouvement propre μα = −19,981 mas/a[1]
μδ = −65,222 mas/a[1]
Parallaxe 22,922 9 ± 0,118 0 mas[1]
Distance 43,624 ± 0,225 pc (∼142 al)[7]
Magnitude absolue +1,76[8]
Caractéristiques physiques
Masse 1,77 M[9]
Rayon 2,13 R[9]
Luminosité 15,5 L[9]
Température 7 860 ± 20 K[9]
Rotation 17,2 ± 0,3 km/s[10]
Âge 250 ± 200 Ma[9]

Désignations

η Aps, HD 123998, HIP 69896, HR 5303, CPD-80 706, FK5 3129, SAO 258693[7]

Eta Apodis (en abrégé η Aps) est une étoile de la constellation australe de l'Oiseau de paradis. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,90[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ ∼ 142 a.l. (∼ 43,5 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −9 km/s[6].

Propriétés

Eta Apodis est une étoile Am, ce qui indique que son spectre montre une surabondance particulière de certains métaux. En particulier, il s'agit d'une étoile de type A2 qui possède un excès en chrome et en europium. De plus, son spectre présente des caractéristiques magnétiquement induites, qui indiquent la présence d'un champ de surface d'une force d'approximativement 360 G[4]. Le photométrie du satellite TESS a permis de déterminer que Eta Apodis est une étoile variable de type α2 Canum Venaticorum avec une période de variation de 5,19 jours[2], ce qui est cohérent avec la présence d'un champ magnétique et ses propriétés chimiques[11]. L'amplitude de la variation n'est que d'un millième de magnitude[2].

Eta Apodis est une jeune étoile âgée d'approximativement de 250 millions d'années et qui est 1,77 fois plus massive que le Soleil[9]. Son rayon est 2,13 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 15,5 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 7 860 K[9]. Elle tourne lentement sur elle-même pour une étoile de type A, avec une vitesse de rotation projetée de 17 km/s[10].

D'après les observations réalisées par le télescope spatial Spitzer, Eta Apodis présente un excès démission dans l'infrarouge à une longueur d'onde de 24 μm. Il pourrait être du à la présence d'un disque de débris de poussières orbitant à une distance de plus de 31 ua de l'étoile[9].

Notes et références

  1. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) « VSX : Detail for eta Aps », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  3. (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -90° to -53°, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1975mcts.book.....H)
  4. (en) V. D. Bychkov, L. V. Bychkova et J. Madej, « Catalogue of averaged stellar effective magnetic fields. I. Chemically peculiar A and B type stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 407, no 2,‎ , p. 631–642 (DOI 10.1051/0004-6361:20030741, Bibcode 2003A&A...407..631B, arXiv astro-ph/0307356)
  5. (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  6. (en) R. Wielen et al., « Sixth Catalogue of Fundamental Stars (FK6). Part I. Basic fundamental stars with direct solutions », Veroeffentlichungen des Astronomischen Rechen-Instituts Heidelberg, Astronomisches Rechen-Institut Heidelberg, vol. 35, no 35,‎ , p. 1 (Bibcode 1999VeARI..35....1W)
  7. (en) * eta Aps -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  9. (en) Peter Plavchan et al., « New Debris Disks Around Young, Low-Mass Stars Discovered with the Spitzer Space Telescope », The Astrophysical Journal, vol. 698, no 2,‎ , p. 1068–1094 (DOI 10.1088/0004-637X/698/2/1068, Bibcode 2009ApJ...698.1068P, arXiv 0904.0819)
  10. (en) C. G. Díaz et al., « Accurate stellar rotational velocities using the Fourier transform of the cross correlation maximum », Astronomy & Astrophysics, vol. 531,‎ , article no A143 (DOI 10.1051/0004-6361/201016386, Bibcode 2011A&A...531A.143D, arXiv 1012.4858)
  11. (en) « VSX Variability Types. ACV », sur www.aavso.org, AAVSO (consulté le )

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