Esslingen am Neckar

Esslingen am Neckar

Esslingen am Neckar

Armoiries

Drapeau
Administration
Pays Allemagne
Land Bade-Wurtemberg
District
(Regierungsbezirk)
Stuttgart
Arrondissement
(Landkreis)
Esslingen
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
24
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Dr Jürgen Zieger
Partis au pouvoir SPD
Code postal 73701–73734
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
08 1 16 019
Indicatif téléphonique +49-711
Immatriculation ES
Démographie
Population 95 881 hab. ()
Densité 2 065 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 27″ nord, 9° 18′ 40″ est
Altitude 241 m
Superficie 4 643 ha = 46,43 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Esslingen am Neckar
Géolocalisation sur la carte : Bade-Wurtemberg
Esslingen am Neckar
Liens
Site web www.esslingen.de

Esslingen am Neckar, c'est-à-dire Esslingen sur le Neckar, est une ville d'Allemagne située dans le Bade-Wurtemberg et comptant environ 96 000 habitants. Les industries locales les plus importantes appartiennent au secteur de la construction mécanique.

Elle comporte une ville ancienne, où l'on trouve des monuments médiévaux.

Géographie

Situation

Esslingen est situé sur la rivière Neckar, affluent de rive droite du Rhin.

Le centre d'Esslingen se trouve à

Relief et hydrographie

Le Neckar traverse la ville du sud-est au nord-ouest ; la ville ancienne se trouve au nord, sur la rive droite de la rivière.

Le cours du Neckar est occupé par deux îles très allongées, occupées par le zoo (Tierpark Nymphea) et par des installations sportives. Un ruisseau notable traverse la ville en venant du nord-ouest, le Hainbach.

L'altitude va de 230 mètres (au départ du Neckar hors de la commune) à 498 m sur les hauteurs de la rive droite.

Organisation urbaine

Le territoire de la commune a une superficie de 4 643 ha, dont 1 193 boisés et 112 recouverts d'eau.

Il est divisé entre 25 quartiers : Stadtmitte (« centre-ville »), Berkheim, Brühl, Hegensberg, Hohenkreuz, Kennenburg, Kimmichsweiler, Krummenacker, Liebersbronn, Mettingen, Neckarhalde, Oberesslingen, Oberhof, Obertal, Pliensauvorstadt, Rüdern, Serach, Sankt Bernhardt, Sirnau, Sulzgries, Wäldenbronn, Weil, Wiflingshausen, Zell, Zollberg.

Histoire

Appartenances historiques

Royaume franc 777-800
Empire franc 800-843
Royaume de Francie orientale 843-962
Saint-Empire (Duché de Souabe) 962-1229
Saint-Empire (Ville libre impériale) 1229-1802
Duché de Wurtemberg 1802-1803
Électorat de Wurtemberg 1803–1806
Royaume de Wurtemberg 1806–1871
Empire allemand 1871–1918
République de Weimar 1918–1933
 Reich allemand 1933–1945
Allemagne occupée 1945–1949
Allemagne de l'Ouest 1949–1990
Allemagne 1990–présent















Préhistoire et Antiquité

Les premières traces d'occupation humaine datent de 1000 av. J.-C.

Moyen Âge

La ville est mentionnée pour la première fois sous le règne de Charlemagne, roi des Francs en 777, lorsque Fulrad, abbé de Saint-Denis près de Paris, lègue la Cella nomine Ezelinga à l'église de Saint-Denis (actuelle basilique Saint-Denis).

En février 1488, sous le règne de l'empereur Frédéric III, une diète d'Empire se tient à Esslingen, dont le principal résultat est la formation de la ligue de Souabe.

La Réforme

La ville voit l'arrivée de prédicateurs protestants en 1522, et un pasteur s'y établit en 1526. La petite communauté anabaptiste est victime de poursuite et six de ses membres sont condamnés à mort[1] en 1529 ; mais deux ans plus tard, la liberté de prêche est accordée, et la ville rallie la Ligue de Smalkalde. Une fureur iconoclaste s'empare de la population, qui détruit les statues de la cathédrale[2]. La défaite du parti protestant et les concessions de l'Interim d'Augsbourg, en 1548, contraignent les échevins à rétablir la Messe catholique et, en 1551, à interdire les offices protestants. Ce n'est que sous le mandat du bourgmestre Matthias II. Herwart von Bittenfeld (1510–1584) qu'en 1579 la ville peut ratifier la Concorde de Wittenberg[3].

Le célèbre médecin-astrologue et alchimiste Paracelse (1493-1541), originaire du canton confédéré de Schwytz, y séjourne vers 1530 pour approfondir ses recherches occultes[réf. nécessaire].

Les invasions

La ville subit de plein fouet les affres de la guerre de Trente ans : après la Bataille de Nördlingen (1634), elle dut accueillir 12 000 réfugiés, déclenchant l'épidémie de l'année suivante. La moitié de la population succomba à la disette et la maladie. Ruinée, la ville obtint cependant de conserver son indépendance à la Paix de Westphalie.

Quarante ans plus tard, la guerre reprenait à l'instigation des Français : lors du sac du Palatinat, le géneral Mélac occupa la ville tout en rançonnant les bourgeois[4].. Sa relève fut assurée par le général Mazel (1693). En 1701, un grand incendie ravagea la ville, qui fut reconstruite dans le style baroque ; mais la guerre reprenait en 1707, et la ville fut derechef occupée par l'armée du maréchal de Villars.

Époque moderne

Administration

  • Liste des maires d'Esslingen

Activités économiques

Établissements d'enseignement

En ce qui concerne l'enseignement secondaire, on y trouve une école Waldorf-Steiner et quatre lycées, dont le lycée Saint-George[Quoi ?].

Elle a aussi une école normale, le Séminaire de didactique et de formation des maîtres.

L'enseignement supérieur est représenté par l'école professionnelle de l'arrondissement, située à Esslingen-Zell, avec trois instituts : l’école technique Friedrich-Ebert, l'école de commerce John-Kennedy et l'institut de diététique et de biotechnologie Käthe-Kollwitz.

La fondation protestante Paul-Lempp gère une école professionnelle de gérontologie située à Kennenburg.

Jumelages

La commune d'Esslingen est jumelée avec[5] :

Patrimoine

Personnalités liées à la commune

Nées à Esslingen

Autres

  • L’écrivain allemand Theodor Haecker (1879-1945), figure importante de la résistance au nazisme, lié au réseau La Rose Blanche, a passé plusieurs années de sa vie à Esslingen. La ville a créé en son hommage le prix Theodor-Haecker « pour le courage civique et la sincérité politique ».
  • L’actrice américaine Katherine Heigl est la petite-fille d'un Allemand parti d'Esslingen ; le , elle a été accueillie par le maire qui lui a proposé de venir dans la ville pour découvrir ses origines[6].

Notes et références

  1. (de) Joachim J. Halbekann, « Die Reformation in Esslingen » Modèle:PDF; 67 KB, sur esslingen.de, (version du sur Internet Archive)
  2. (de) « Jakob Otter und die Reformation in Esslingen », sur Württembergische Kirchengeschichte Online, .
  3. Cf. BSLK, p. 17 et 765
  4. Alban Wilfert, « La chair et le sang - La violence sexuelle dans les conflits du XVIIe siècle [2/2] Viol et raison militaire », sur La Revue d'Histoire Militaire, (consulté le )
  5. « Partnerstädte »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  6. (en) Sarah Bull, « Getting back to her roots: Katherine Heigl explores her German origins as she heads to her grandfather's hometown », Daily Mail,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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