Eskolaïte
| Eskolaïte[1] Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[2] | |
| Eskolaïte de Russie | |
| Général | |
|---|---|
| Classe de Strunz | 4.CB.05
|
| Classe de Dana | 04.03.01.03
|
| Formule chimique | Cr2O3 |
| Identification | |
| Masse formulaire[3] | 151,9904 ± 0,0021 uma Cr 68,42 %, O 31,58 %, |
| Couleur | Noir à vert foncé |
| Système cristallin | Trigonal |
| Réseau de Bravais | Rhomboédrique a = 4,95, c = 13,58 [Å] ; Z = 6 |
| Classe cristalline et groupe d'espace | Hexagonale scalénoédrique (3 m) symboles H-M : (3 2/m) R3c, (no 167) |
| Clivage | Aucun |
| Habitus | Prismes hexagonaux et plaques |
| Échelle de Mohs | 8 |
| Ténacité | Fragile |
| Trait | Vert pale |
| Éclat | Vitreux ou métallique |
| Propriétés optiques | |
| Biréfringence | Uniaxe |
| Pléochroïsme | Présent ; vert émeraude à vert olive |
| Transparence | Opaque, translucide en lame mince |
| Propriétés chimiques | |
| Densité | 5,18 |
| Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
L'eskolaïte est un minéral rare d'oxyde de chrome (oxyde de chrome(III) Cr2O3).
Découverte et occurrence
Elle a été décrite pour la première fois en 1958 pour une occurrence dans la mine d'Outokumpu en Finlande orientale[4]. On le trouve dans les skarns à trémolite contenant du chrome, dans les veines à quartzites et chlorites métamorphosés en Finlande ; dans les argiles d'éboulis glaciaires en Irlande et dans les galets de torrent dans la rivière Merume au Guyana[5]. Elle a également été trouvée comme composante rare des météorites à chondrite[5].
Le minéral est nommé d'après le géologue finlandais Pentti Eelis Eskola (1883–1964).
Structure et propriétés physiques
L'eskolaïte cristallise dans le système trigonal avec le groupe d'espace R3c et possède les paramètres cristallins a = 4,95 Å et c = 13,58 Å dans les conditions standard. La maille conventionnelle contient six unités formulaires. La maille est analogue à celle du corindon, le Cr3+ remplaçant Al3+.
Références
- ↑ Eskolaite data on Webmineral.com
- ↑ La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- ↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- ↑ (en) Eskolaite on Mindat.org
- (en) Eskolaite in the Handbook of Mineralogy
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