Ernest Sanson

Paul Ernest Sanson
Présentation
Nom de naissance Paul Ernest Sanson
Naissance
Paris, 7e
Décès (à 81 ans)
Paris, 16e
Nationalité française
Formation École des beaux-Arts, atelier de Jacques Gibert
Œuvre
Réalisations châteaux de Rivaulde, de Menetou-Salon

et de la Verrerie, hôtels particuliers à Paris

Paul Ernest Sanson est un architecte français, né à Paris le , et où il est mort le .

Biographie

Ernest Sanson naît le 12 mai 1836 au 78 de la rue du Bac, à Paris dans le 7e arrondissement[1].

Entré à 18 ans le 25 novembre 1855 à l'École des beaux-arts de Paris, Sanson suit les cours de Jacques Gibert, puis de Charles Questel. Il intègre la Première Classe de cette école en 1861[2].

En 1861, il épouse Marie-Caroline Scelles. Ils auront deux garçons : Maurice Pierre (1864-1917) et Louis Charles (1866-1913). C’est à cette époque que s’achève sa scolarité à l’Ecole des Beaux-Arts.

Sanson travaille avec Denis-Louis Destors et Charles Questel avant d'entrer à l'agence d'Antoine-Nicolas Bailly. En 1865, ce dernier lui cède son agence qui, sous sa direction, acquiert rapidement une grande renommée auprès d'une clientèle aristocratique ou bourgeoise fortunée. Il y a pour collaborateurs son fils Maurice, Victor-Guillaume Bariller et René Sergent. L'agence s'installera successivement 43 rue de Saint-Pétersbourg, 48 rue d'Anjou et 25 rue de Lübeck.

Le style distinctif de Sanson est la construction de demeures élégantes, inspirées des meilleurs modèles classiques, mais confortables et pourvues de tout le confort moderne. Il surclasse ses rivaux par l'élégance de son style et la sûreté de son goût, là où d'autres construisent des résidences qui font immanquablement penser à des hôtels de voyageurs.

Il est autant apprécié par les vieilles familles (Broglie, Vogüé, Greffulhe et d'Arenberg, de Maillé) que par les nouvelles fortunes qui voient dans ses services un moyen architectural d'élévation sociale[3].

En 1884, Sanson reçoit la grande médaille d'argent de l'architecture privée de la Société centrale des architectes puis, en 1908, la grande médaille d'or. En 1911, il est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Il meurt le 15 janvier 1918 au 84 de la rue de Longchamp à Paris dans le 16e arrondissement[1]. Il est inhumé au cimetière de Saint-Valery-sur-Somme.

Archives

Les plans et dossiers des architectes de la famille Sanson sont conservés aux Archives nationales sous la cote 143AP[4].

Principales œuvres de Sanson

France

Étranger

Sanson a également travaillé en Belgique, à Madrid, Washington, la Californie, Buenos Aires et Córdoba (Argentine). Parmi ses réalisations on peut citer :

Notes et références

  1. Gérard Rousset-Charny, Les Palais parisiens de la Belle Époque, Délégation à l’Action artistique de la Ville de Paris, 1990 (ISBN 978-2010167126).
  2. Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968), AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968) et Institut national d'histoire de l'art, Sanson, Ernest, (lire en ligne)
  3. Vanina Prélat L'Hermitier et Jean-Baptiste Roques, « Splendeurs et misères de l'avenue Foch », Vanity Fair n° 38, août 2016, pages 96-103.
  4. Voir la notice relative à ce fonds dans la Salle des inventaires virtuelle des Archives nationales
  5. (en) Roulhac B. Toledano et Elizabeth Z. Coty, François Coty, Flagrance, Power, Money, Pelican Publishing Compagny, 2009 .
  6. (en) Steven Lehrer, Wartime Sites in Paris, 1939-1945, page 205, Tafel, 2013.
  7. Laure Hillerin, La Comtesse Greffulhe, L'ombre des Guermantes, Flammarion, (lire en ligne), pp. 252 à 254.

Liens externes

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