Ernest Cole, photographe
| Titre original | Ernest Cole, Lost and Found |
|---|---|
| Réalisation | Raoul Peck |
| Scénario | Raoul Peck |
| Musique | Alexeï Aïgui |
| Acteurs principaux | |
| Sociétés de production |
Arte France Cinéma Velvet Film |
| Pays de production |
États-Unis France |
| Genre | documentaire |
| Durée | 105 minutes |
| Sortie | 2024 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Ernest Cole, photographe (Ernest Cole, Lost and Found) est un film documentaire franco-américain réalisé par Raoul Peck et sorti en 2024.
Il s'agit d'un portrait sur le photographe Ernest Cole (1940-1990), qui a montré les horreurs de l'apartheid.
Il est présenté en avant-première mondiale au Festival de Cannes 2024.
Synopsis
Les photos d'Ernest Cole font connaitre l'horreur de l'apartheid en Afrique du Sud et à l'étranger, ce qui le pousse à fuir aux États-Unis. En 2017, 60 000 de ses négatifs sont retrouvés dans un coffre-fort de la banque suédoise SEB[1].
Fiche technique
Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données cinématographiques IMDb, Allociné et Unifrance, présentes dans la section « Liens externes ».
- Titre original : Ernest Cole, Lost and Found
- Titre français : Ernest Cole, photographe
- Réalisation et scénario : Raoul Peck
- Musique : Alexeï Aïgui
- Récitant : LaKeith Stanfield
- Photographie : Wolfgang Held et Moses Tau
- Montage : Alexandra Strauss
- Production : Raoul Peck et Tamara Rosenberg
- Sociétés de production : Arte France Cinéma et Velvet Film (en)
- Sociétés de distribution : Magnolia Pictures (États-Unis) et Condor Distribution (France) ; Imagine Film Distribution (Belgique), Maison 4:3 (Québec)[2], Trigon Film (Suisse romande)
- Pays de production : États-Unis / France
- Langue originale : anglais
- Format : couleur
- Genre : documentaire
- Durée : 105 minutes[3]
- Dates de sortie :
- France : (Festival de Cannes) ; (sortie nationale)
- États-Unis :
- Québec : [2]
- Belgique : [4]
- Suisse romande : non annoncée[5]
Production
En , Raoul Peck est annoncé en tant que réalisateur d'un documentaire sur Ernest Cole, qui sera distribué par Magnolia Pictures pour les États-Unis. Ce film est produit en collaboration avec la succession Ernest Cole, et Raoul Peck aura accès à ses archives[6],[7].
En , la production annonce que Lakeith Stanfield prêterait sa voix à Ernest Cole[8]. Pour la version française, le réalisateur, Raoul Peck, lui-même, prête sa voix au photographe[9] :
« Pour Ernest Cole, je me suis rendu compte qu’il était plus cohérent que je la fasse moi même, plutôt que de coacher un acteur, que j’avais pourtant choisi. Quand on termine, c’est comme avoir fait des répétitions de théâtre, on connait chaque mot par coeur, chaque intonation. Pour la version anglaise, je n’ai pas eu ce problème, avec Lakeith Stanfield, qui est un acteur extraordinaire. Ça a été un travail très éprouvant, même si nous nous sommes très bien entendu. Par exemple, la scène de fin, quand Ernest Cole s’éteint, nous avons dû nous arrêter pendant une quinzaine de minutes, parce que les sons de pleurs que l’on entend sont les siens, il a vraiment pleuré à ce moment-là. Lakeith, comme Samuel L. Jackson dans I Am Not Your Negro, est un acteur de théâtre. Il comprend ce que c’est de rentrer dans la peau d’un personnage. Parce que, une fois que vous êtes sur les planches, vous êtes seul, le metteur en scène ne peut plus rien pour vous, vous devez savoir qui vous jouez et comment le jouer. Les américains parlent toujours de narrateur, mais je n’aime pas ça. Un narrateur est très clinique dans sa voix, il met le texte à distance. Je ne voulais surtout pas ça. Je voulais que l’acteur soit vraiment le personnage. »
Accueil
Festival et sorties
Ernest Cole, photographe est projeté en avant-première mondiale, le , dans la section « Séances spéciales » du Festival de Cannes[10],[11].
Il sort le aux États-Unis[12].
En Québec, il sort le , distribué par Maison 4:3[2]. En France, le par Condor Distribution[13] et en Belgique, le par Imagine Film Distribution[4].
Accueil critique
Sur le site Rotten Tomatoes, 20 des 21 critiques sont favorables et donnent au film une estimation moyenne de 7.1⁄10. Metacritic, en moyenne pondérée de 7 critiques, lui donne une note de 83 %, et commente « universal acclaim »[14].
Le journaliste Jean-Baptiste Morain des Inrockuptibles souligne « le documentaire admirable et déchirant » sur « sur un loser génial qui aurait dû connaître la gloire »[15] et Laurent Rigoulet du Télérama, « un récit sensible et captivant »[16].
Distinctions
Récompenses
Nominations
Notes et références
- ↑ (en) Melanie Goodfellow, « ‘Ernest Cole: Lost And Found’ Teaser: LaKeith Stanfield Voices Raoul Peck’s Tribute To Apartheid Photographer », sur Deadline, (consulté le ).
- « Ernest Cole: Lost and Found », sur MCC (consulté le ).
- ↑ (en) « Ernest Cole: Lost and Found », sur Festival de Cannes (consulté le ).
- « Ernest Cole, photographe », sur Imagine Film Distribution (consulté le ).
- ↑ « Ernest Cole, photographe », sur Trigon Film (consulté le ).
- ↑ (en) Matthew Carey, « Raoul Peck’s Documentary On Photographer Ernest Cole Acquired by Magnolia Pictures And mk2 Leading Into Cannes Market », sur Deadline, (consulté le ).
- ↑ (en) Rebecca Rubin, « Cannes: Ernest Cole Doc, About South African Photographer Who Captured Brutality of Apartheid, Sells to Magnolia Pictures, MK2 Films », sur Variety, (consulté le ).
- ↑ (en) Brent Lang, « LaKeith Stanfield to Voice Photographer Ernest Cole in Raoul Peck’s Documentary ‘Lost and Found’ (EXCLUSIVE) », sur Variety, (consulté le ).
- Emmanuel Raspiengeas, « Entretien avec le réalisateur Raoul Peck », sur LaScam, (consulté le ).
- ↑ (en) Zac Ntim, « Cannes Film Festival Lineup Set: Competition Includes Coppola, Audiard, Cronenberg, Arnold, Lanthimos, Sorrentino & Abbasi’s Trump Movie — Full List », sur Deadline, (consulté le ).
- ↑ (en) « Programme: May 20, 2024 », sur Festival de Cannes (consulté le ).
- ↑ (en) Matthew Carey, « ‘Ernest Cole: Lost and Found’ Trailer: In Director Raoul Peck’s Oscar-Contender, A Legendary South African Photographer Captures Horrors Of Racial Injustice », sur Deadline, (consulté le ).
- ↑ « Ernest Cole, photographe », sur Condor Distribution (consulté le ).
- ↑ (en) « Ernest Cole: Lost and Found », sur Metacritic (consulté le ).
- ↑ Jean-Baptiste Morain, « Dans Ernest Cole, photographe, Raoul Peck rend hommage à un loser génial qui aurait dû connaître la gloire », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- ↑ Laurent Rigoulet, « Ernest Cole, photographe, un documentaire de Raoul Peck sur le grand témoin des horreurs de l’apartheid » , sur Télérama, (consulté le ).
- ↑ « L'Œil d'or 2024 est décerné à Raoul Peck et Nada Riyadh & Ayman El Amir », sur Scam, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- « Ernest Cole, photographe » [dossier de presse — PDF], sur Unifrance, Condor Distribution,
Liens externes
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