Erika Diettes
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Activité |
| Site web |
(es) www.erikadiettes.com |
|---|
Erika Diettes, née en , est une artiste visuelle (photographe) colombienne. Son travail est inspiré par les conflits de l'histoire contemporaine de son pays natal.
Biographie
Née à Cali, en Colombie[1] elle vit et travaille à Bogota[2]. À l'âge de 15 ans, Erika et sa famille déménagent à Washington DC où son père travaille comme attaché de police à l'ambassade de Colombie. Une fois installée, elle commence à étudier l'art, la céramique, le théâtre et la photographie[1]. Ses parents soutiennent ses projets artistiques et sa mère lui offre son premier appareil photo, qu'elle utilise pour son premier livre Silencios[3]. Elle poursuit ses études à l'Université pontificale Javeriana[4] où elle obtient un diplôme en communications sociales[1] et à l'Université des Andes, où elle a passe une maîtrise en anthropologie[1].
En 2017, Diettes reçoit la bourse Tim Heatherington[5].
Ses œuvres
Diettes est surtout connue pour sa série de portraits intitulée Sudarios, un projet photographique qui présente les photographies de femmes qui ont été forcées d'assister à la torture de leurs proches pendant le conflit armé colombien[6],[7]. Son travail est conservé dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Houston[8], du Musée d'Art de Santa Barbara (en)[9], des Musées d'Art Moderne de Bogotá, Cali, Medellín et Barranquilla, du Musée national de Colombie, du Musée d'Art Contemporain de Santiago du Chili, du Centro culturel Recoleta de Buenos Aires[10].
Références
- (en-US) Foster, « Erika Diettes: A Poet of Grief and Humanity », ~ Talking Pictures ~, (consulté le )
- ↑ (en) Erika Diettes | LensCulture, « Erika Diettes », sur LensCulture (consulté le )
- ↑ (es) Méndez, « Erika Diettes: Transformar el duelo de un país », www.bienestarcolsanitas.com, (consulté le )
- ↑ « Erika Diettes », LensCulture (consulté le )
- ↑ « Erika Diettes: Tim Hetherington / World Press Photo Fellowship 2017 », Tim Hethering Trust, (consulté le )
- ↑ (en) « Erika Diettes: Stories Told from the Threshold », www.slu.edu
- ↑ (en) Davis, « 20 shrouds follow the Moon as Cathedral's latest stunning artwork », Liverpool Echo,
- ↑ « Erika Diettes: Sudario #9 », mfah.org
- ↑ « No. 73 », collections.sbma.net
- ↑ (en) « Erika Diettes », LensCulture (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- (es) Site officiel
- Ressource relative aux beaux-arts :
Bibliographie complémentaire
- Emmanuelle Sinardet, « Néantisation et lutte contre l’oubli : La représentation de la violence des conflits armés colombiens dans deux œuvres photographiques d’Erika Diettes, Río abajo (2008) et Sudarios (2011) », Amérique Latine Histoire et Mémoire. Les Cahiers ALHIM. Les Cahiers ALHIM, no 30, (ISSN 1777-5175, DOI 10.4000/alhim.5350, lire en ligne, consulté le )
- (en) Ricia Chansky, Auto/Biography in the Americas: Relational Lives, Routledge, (ISBN 978-1-317-24809-5, lire en ligne)
- (es) Pamela Martínez Rod et Javier Gacharná Muñoz, Imagen faltante, La. Muerte y duelo en la fotografía latinoamericana, Edicions Universitat Barcelona, (ISBN 978-84-9168-062-8, lire en ligne)
- (en) Erika Diettes et Vikki Bell, « On the Making of the Oratorio for the Disappeared », dans Staging Difficult Pasts, Routledge, , 190–206 p. (ISBN 978-1-003-31582-7, DOI 10.4324/9781003315827-12, lire en ligne)
- Portail de la Colombie
- Portail de la photographie