Encephalartos altensteinii
| Règne | Plantae | 
|---|---|
| Embranchement | Tracheophyta | 
| Classe | Cycadopsida | 
| Ordre | Cycadales | 
| Famille | Zamiaceae | 
| Genre | Encephalartos | 
Statut CITES
Encephalartos altensteinii est une espèce de Cycas de la famille des Zamiaceae. Son aire de répartition naturelle est la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud où elle est endémique. C'est un arbre qui pousse principalement dans le biome subtropical[1].
Cet arbre est classé comme vulnérable en raison de la destruction de son habitat, de son utilisation pour la médecine traditionnelle et de son prélèvement par les cueilleurs[2]
Description
Ce Cycadaceae peut atteindre 7 m de haut et peut être ramifié ou non. Ses feuilles sont droites ou recourbées vers l'arrière et peuvent atteindre 3 m de longueur. Les folioles sont rigides et assez larges, avec une ou les deux marges dentées. L'absence d'aiguillons à la base de la feuille le distingue d’Encephalartos natalensis. Il comporte généralement deux à cinq cônes jaune verdâtre atteignant 50 cm de long, les écailles femelles étant couvertes de protubérances. Les cônes sont toxiques pour l'homme[3]. Les graines sont écarlates et mesurent jusqu'à 4 cm de long[4].
Répartition et habitat
Cette espèce est répandue dans les provinces du Cap-Oriental et du Sud-Ouest du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud. Elle privilégie les sites côtiers, notamment les broussailles ouvertes, les pentes rocheuses abruptes et les forêts sempervirentes des vallées[5] et les rives des rivières. On le trouve également à l'intérieur des terres, à plus haute altitude, dans des sites isolés des monts Amatola[2].
L'individu poussant dans la serre aux Royal Botanic Gardens de Kew, au Royaume-Uni, est considéré comme la plus ancienne plante en pot au monde, y étant arrivée en 1775[6]. D'autres individus ont également atteint un âge avancé, celui de la serre de Lednice, en République tchèque, étant estimé entre 300 et 600 ans[7],[8].
Statut de conservation
Encephalartos altensteinii a été évalué en 2020 pour la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN et est classé comme vulnérable selon les critères A2acd[2].
Dénominations
Il est communément connu sous le nom de breadtree, broodboom, Cycad géant du Cap oriental ou uJobane en langue zoulou[4].
Systématique
Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Encephalartos altensteinii Lehm.[9].
Encephalartos altensteinii a pour synonymes[9] :
- Bombax encephalartos J.Schust.
- Encephalartos altensteinii var. altensteinii
- Encephalartos altensteinii var. angustifolius Miq.
- Encephalartos altensteinii var. distans Regel
- Encephalartos altensteinii var. grandis Regel
- Encephalartos altensteinii var. macrophyllus Regel
- Encephalartos altensteinii var. parvifolius Regel
- Encephalartos altensteinii var. semidentatus Miq.
- Encephalartos altensteinii var. spinosior Regel
- Encephalartos longifolius var. hookeri DC.
- Encephalartos longifolius var. hookeri Miq.
- Encephalartos marumii De Vreise
- Encephalartos marumii DeVriese
- Encephalartos marumii de Vriese
- Encephalartos regalis W.Bull
- Encephalartos vroomii Mast.
- Zamia altensteinii (Lehm.) Heynh.
- Zamia glabra J.Schust.
- Zamia katzeri Regel
- Zamia katzeri Regel ex J.Schust.
- Zamia spinosa Lodd. ex Miq.
- Zamia vernicosa Anon.
- Zamia vernicosa Mast.
- Zamia vroomanii Gentil
Étymologie
Le nom de genre Encephalartos vient du grec enkephalos « qui est dans la tête, coeur de palmier » de képhalé « tête » et artos « pain ». L'amidon extrait de la tige est consommé en Afrique[10].
Son épithète spécifique « altensteinii » commémore Altenstein, chancelier allemand du XIXe siècle et mécène de la science[11].
Liens externes
- (en) CITES : Encephalartos altensteinii Lehm. (+ répartition sur Species+) (consulté le )
- (en) Catalogue of Life : Encephalartos altensteinii Lehm. (consulté le )
- (fr + en) EOL : Encephalartos altensteinii Lehm. (consulté le )
- (fr + en) GBIF : Encephalartos altensteinii Lehm. (consulté le )
- (en) IRMNG : Encephalartos altensteinii Lehm. (consulté le )
- (fr + en) ITIS : Encephalartos altensteinii Lehm. (consulté le )
- (en) NCBI : Encephalartos altensteinii (taxons inclus) (consulté le )
- (en) OEPP : Encephalartos altensteinii Lehmann (consulté le )
- (en) Taxonomicon : Encephalartos allensteinii Lehm. (1834) (consulté le )
- (en) Tropicos : Encephalartos altensteinii Lehm. (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- (en) World Flora Online : Encephalartos altensteinii Lehm. (+descriptions) (consulté le )
Références
- ↑ POWO. Plants of the World Online. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet; http://www.plantsoftheworldonline.org/, consulté le 19/08/2025.
- (en) « Eastern Cape Cycad, Encephalartos altensteinii », sur IUCN Red List, (consulté le )
- ↑ .Deneys Reitz. Commando: A Boer Journal Of The Boer War, chapter 22, "Moss-Troopers", first published by Faber and Faber in Great Britain in 1929, (ISBN 0-571-08778-7)
- (en) E. Palmer et N. Pitman, Trees of Southern Africa, Cape Town, 1972.
- ↑ « Encephalartos altensteinii » [archive du ], sur plantnet.rbgsyd.nsw.gov.au (consulté le )
- ↑ Katy Avis-Riordan, « Meet the oldest pot plant in the world », sur Royal Botanic Gardens Kew (consulté le )
- ↑ « Encephalartos Altensteinii in Lednice Chateau Greenhouse », sur Cykasy - Czech cycads (consulté le )
- ↑ R. J. Hodgkiss, « The Cycad page – Cycadaceae, Stangeriaceae, Zamiaceae », sur The Succulent Plant page
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 19 août 2025.
- ↑ Michel Chauvet, Etymologia botanica, Mèze, Biotope, , 794 p. (ISBN 978-2-3666-2-319-2), p. 275
- ↑ « Encephalartos altensteinii () description », sur www.conifers.org (consulté le )
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