Emil Gottlieb Schuback

Gottlieb Emil Schuback
Emil Gottlieb Schuback en 1877 ; photographie de Laura Lasinsky (fl. années 1860-1890)
Biographie
Naissance
Décès
(à 81 ans)
Düsseldorf
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Hamburger Künstlerverein von 1832 (d)

Emil Gottlieb Schuback est un peintre de genre et lithographe allemand, né le à Hambourg et mort le , à Düsseldorf. Il est proche du mouvement nazaréen.

Biographie

Schuback suit ses premiers cours de peinture auprès de Gerdt Hardorff à l'École d'érudition Saint-Jean (« Gelehrtenschule des Johanneums ») de Hambourg puis devient membre de l'association des artistes de Hambourg de 1832 (de). À l'âge de seize ans, il se rend à Munich, où il étudie à l'Académie des beaux-arts de Munich avec Peter von Cornelius et Heinrich Maria von Hess.

Sa collaboration avec Cornelius l'amène à s'impliquer dans le mouvement nazaréen. Aussi, il se rend à Rome en 1844 pour rejoindre un groupe d'artistes allemands partageant les mêmes idées, dont Heinrich Dreber, Günther Gensler et le sculpteur Heinrich Gerhardt[1].

Il revient à Hambourg en 1848, où il se concentre sur la peinture de genre et la peinture d'histoire. En 1855, il s'installe à Düsseldorf pour travailler après du célèbre artiste de genre Rudolf Jordan, et il s'associe à la École de peinture de Düsseldorf. Depuis, il se consacre exclusivement aux œuvres de genre[2]. De nombreuses scènes de la vie d'enfants sont représentées, reflétant le métier d'institutrice de sa femme Emma. Plus tard, elle fonde sa propre école pour filles, la « Schuback'schen Schule ». L'école est ouverte jusqu'en 1911[3].

Schuback est également membre de l'association d'artistes Malkasten et de l'association des artistes de Düsseldorf (de)[4].

En 1885, il effectue un autre long séjour à Rome. Une grande rétrospective a eu lieu à la Kunsthalle de Düsseldorf peu après sa mort.

Références

  1. Michael Thimann, « Antike ohne Götter. Heinrich Drebers Landschaftskunst », dans Ernst Osterkamp, Thorsten Valk (éditeurs), Imagination und Evidenz. Transformationen der Antike im ästhetischen Historismus, Berlin/Boston, De Gruyter, (ISBN 978-3-11-025297-2), p. 57–80
  2. Biographisches Künstler-Lexikon. Verlag des Bibliographischen Instituts, Leipzig 1882.
  3. Bismarckstraße 52, Schuback’sche Schule, Schmidt, Anna, dans le répertoire des rues de la ville de Düsseldorf, 1891, p. 391
  4. Friedrich Pecht: Die Kunst für Alle, 17. Jahrgang, Bruckmann, München, 1902, p. 334.

Bibliographie

  • (de) Docteur Hermann Alex. Müller, « Schuback - Schubert-Soldern. », Biographisches Künstler-Lexikon, Leipzig, Verlag des Bibliographischen Instituts, 1882.
  • (de) Michael Thimann, « Emil Schuback (1820-1902) Zeichnungen eines Hamburger Deutschrömers », Nordelbingen, Vol. 84, Heide, 2015 (ISBN 978-3-8042-0745-5), p. 131–164.

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