Elie France Touchaleaume
| Elie France Touchaleaume | |
| Surnom | Touche |
|---|---|
| Nom de naissance | Elie France Marie Gabriel Touchaleaume |
| Naissance | Lormes |
| Décès | (à 95 ans) Boulogne-Billancourt |
| Origine | français |
| Allégeance | République française |
| Arme | Marine nationale |
| Grade | 1937 : enseigne de vaisseau de 2e classe 1938 : enseigne de vaisseau de 1re classe 1942 : lieutenant de vaisseau 1948 : Capitaine de corvette |
| Années de service | 1936 – 1948 |
| Commandement | Chasseur 13 Chasseur 41 Vikings Lobélia |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale et canal de Suez (1956) |
| Distinctions | commandeur de la Légion d’honneur |
| Hommages | compagnon de la Libération |
| Autres fonctions | pilote au canal de Suez, puis relations extérieures chez Esso Standard à Paris |
| Armoiries Touchaleaume : « Azur à une fasce vivrée d'or » | |
Elie France Touchaleaume, né le à Lormes (Nièvre) et mort le à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un officier de marine et compagnon de la Libération.
Biographie
Elie Touchaleaume s'engage dans la Marine en [1].
Lors de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, il est embarqué sur le contre-torpilleur Le Terrible dans l'Atlantique. En , il commande le Chasseur 13[2], puis le Chasseur 41 pendant la bataille de Dunkerque et les évacuations du Havre et de Cherbourg.
Il participe à la création du 1er Bataillon de Fusiliers Marins avec Robert Détroyat, Jean des Moutis, Hubert Amyot d'Inville, et Philippe Le Bourgeois, sous les ordres du vice amiral Muselier[3]. Il commandera aussi le Vikings, un chalutier de Fécamp armé en patrouilleur et servant dans la flotte des Forces navales françaises libres.
Il démissionne de la Marine en 1948 et part travailler en Egypte pour la Compagnie du Canal de Suez[4].
Il repose dans le cimetière de Lormes.
Distinctions
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du
- Croix de guerre - (4 citations)
- Médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 11 mars 1947[5]
- Médaille coloniale
- Médaille commémorative française de la guerre -
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
- Insigne des blessés militaires
- Officier de l'ordre du Dragon d'Annam
- Officier du Nichan Iftikhar
- Officier de l'Ordre royal du Cambodge
- Mention in a Despatch (Royaume-Uni) ;
Notes et références
- ↑ Laurent Lagneau, « Décès d'un ancien des Forces navales françaises libres, compagnon de la Libération », sur Zone Militaire, (consulté le )
- ↑ « LORMES. Élie-France Touchaleaume, natif de la cité, a défendu la liberté », sur lejdc.fr,
- ↑ « Elie France TOUCHALEAUME | L'Ordre de la Libération et son Musée », sur www.ordredelaliberation.fr (consulté le )
- ↑ « Armée - Conflit. Hommage au compagnon de la libération lormois Elie Touchaleaume », sur lejdc.fr,
- ↑ « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Bibliographie
- Eric Brothé, Aventuriers de la France libre, Quatre garçons pour l'honneur de la Marine, L'Harmattan, 2012
- Eric Segonne, Elie France Touchaleaume, capitaine de frégate FNFL, Compagnon de la Libération
Liens externes
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