European Incoherent Scatter Scientific Association
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(en) EISCAT |
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| OpenCorporates |
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L'association scientifique EISCAT (European Incoherent Scatter Scientific Association) a été créée pour l'étude de la haute atmosphère et de l'ionosphère et le couplage entre le Soleil et la Terre (interaction entre le vent solaire et la magnétosphère terrestre). Créée en 1975 comme société à but non lucratif sous le nom de EISCAT Scientific Association par l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, la Finlande, la Norvège et la Suède elle a été rejointe en 1996 par l’Institut national de recherche polaire du Japon et en 2007 par la Chine. La France a quitté l'association en 2005, ainsi que l'Allemagne.
Elle est devenue EISCAT AB, (AB pour Aktiebolag, signifiant société privée) société privée détenue par l'état en 2025[1]. La direction de la société est basée à l'Institut suédois de physique spatiale à Kiruna.
Les moyens développés dans ce cadre ont aussi servi à l'étude des débris spatiaux[2], de l' entrée atmosphérique des météoroïdes[3] et à la géodésie spatiale.
Moyens
Tous les systèmes EISCAT utilisent la diffusion incohérente de la cible[4] et des impulsions de durée comprise entre 1 μs et 2 ms modulée en phase et fréquence.
- Le système EISCAT UHF est un radar tri-statique avec un émetteur-récepteur parabolique sur le fjord de Ramfjordmoen (ceb), près de Tromsø (fréquence 930 MHz, puissance 2 MW) et des récepteurs à Kiruna et Sodankylä (antennes de 32 m).
- Le système VHF qui l'a remplacé comporte un émetteur-récepteur à Tromsø (antenne cylindro-parabolique formée de 4 segments orientables en site, l'azimut de l'émission étant réglé par déphasage, fréquence 224 MHz, puissance 3 MW) et utilise les mêmes sites de réception de Kiruna et Sodankylä.
- Ce système est lui-même en cours de remplacement par EISCAT 3D dont la mise en service est prévue fin 2025[5]. Ce système est constitué par un émetteur-récepteur plan à 233 MHz comportant 9919 antennes réunies sous forme de 109 panneaux hexagonaux à Skibotn [6] et des récepteurs comportant 55 panneaux à Kaiseniemi (su), près de Kiruna[7] et 54 panneaux à Karesuvanto (en) (Laponie)[8]. La technologie du système provient de l'université de technologie de Chine orientale.
- un radar à Longyearbyen au Svalbard (500 MHz, 1 MW) dédié à l'étude des aurores boréales[9].
Par ailleurs EISCAT dispose du système Tromsø Ionospheric Modification à Ramfjordmoen (Tromsø) utilisant l'effet Luxembourg consistant à observer la réponse à une injection d'énergie dans l'ionosphere[10]. Ce système est formé de 12 transmetteurs modulés de 100 kW et de trois antennes couvrant le spectre de 3,85 à 8 MHz. Ce système a été initialement construit par l'institut Max-Planck d'aéronomie et l'université de Tromsø.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
- ↑ (en) « EISCAT AB (new from 1 January 2025) », sur EISCAT
- ↑ (en) J. Vierinen, J. Markkanen, H. Krag, J. Siminski et A. Mancas, « Use of EISCAT 3D for Observations of space debris », 7th European Conference on Space Debris, (lire en ligne)
- ↑ (en) N. Brosch, I. Häggström et A. Pellinen-Wannberg, « EISCAT observations of meteors from the sporadic complex », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 434, no 4, , p. 2907–2921 (DOI 10.1093/mnras/stt1199)
- ↑ (en) « EISCAT », sur EISCAT
- ↑ (en) Johann Stamm, Juan Verinen, Juan M. Urco, Björn Gustavson et Jorge L. Chau, « Radar imaging with EISCAT 3D », Annals of Geophysics, vol. 39, , p. 119-134 (lire en ligne)
- ↑ (en) « EISCAT 3D Skibotn », sur EISCAT
- ↑ (en) « EISCAT 3D Kaiseniemi », sur EISCAT
- ↑ (en) « EISCAT 3D Karesuvanto », sur EISCAT
- ↑ (en) « Svalbard », sur EISCAT
- ↑ (en) « History of the Tromsø ionosphere heating facility », sur History of Geo- and Space Sciences
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « EISCAT » (voir la liste des auteurs).
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