Edward Steichen
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Édouard Jean Steichen |
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luxembourgeoise ( - américaine ( - |
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Dana Glover Steichen (d) |
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Edward Steichen, né Édouard Jean Steichen, est un photographe, peintre et botaniste américain d'origine luxembourgeoise, né le à Mondercange au Grand duché du Luxembourg et mort le à West Redding dans l'État du Connecticut.
Directeur de rédaction de divers magazines de mode, galeriste et conservateur du MoMA de New York (1947-1962), il a été un trait d'union culturel entre les États-Unis et l'Europe.
Édouard Steichen est l'un des membres du mouvement artistique dit de la Photo-Secession animé et fondé par Alfred Stieglitz et Fred Holland Day.
Biographie
Enfance et formation
Édouard Jean Steichen, né le à Mondercange dans le grand-duché de Luxembourg, est le fils de Jean-Pierre Steichen et de Marie Kemp Steichen, une modiste, qui se sont mariés le [1],[2].
En 1880, alors que le jeune Édouard Jean Steichen est âgé d'un an, ses parents et lui rejoignent le port du Havre pour s'embarquer vers le port de New-York ; une fois arrivés, ils prennent la route pour Chicago et s'installent dans une pension de famille avant de partir pour Hancock, un village du Comté de Keweenaw dans le Michigan, où Jean-Pierre Steichen travaille dans les mines de cuivre[3].
Le , Jean-Pierre Steichen et Marie Kemp Steichen ont une fille qu'ils nomment Lilian et l'appellent par un surnom Lily[4],[5]. Pour améliorer leur niveau de vie, Marie Kemp Steichen ouvre une boutique / atelier de modiste. Catholique fervente elle fait partie des premières paroissiennes de l'église catholique Sainte Anne qui ouvre ses portes en 1885 et y fait baptiser ses enfants dont Édouard Jean Steichen[6].
En 1889, ils déménagent pour Milwaukee, dans le Wisconsin[1],[7].
De 1894 à 1898, sur les recommandations de sa mère, Edward Steichen entre à la Milwaukee Fine Art Company ; il y apprend l'art et la technique de la lithographie et du dessin[5].
Parallèlement en 1895, il entre comme apprenti à l'American Fine Art Gallery où il approfondit la lithographie[5]
Dès 1895, il commence à photographier son entourage et la campagne environnante, se distinguant déjà par ses compositions d'ambiance, son utilisation poétique de la lumière, son goût pour le clair-obscur romantique.
Il est naturalisé américain en 1900 avant de retourner en Europe où il s'installe à Paris.
Carrière
Edward Steichen se fait connaître comme peintre au tournant du XXe siècle. En 1900, avant de s'installer à Paris, il passe par New York où il rencontre Alfred Stieglitz. Lorsqu'il arrive à Paris il arrête ses études de dessin et commence une série de portraits des « Grands Hommes ». Parmi ceux-ci il y a Anatole France, Richard Strauss, George Bernard Shaw ou encore Henri Matisse. Il rencontre à ce moment Auguste Rodin qu'il a découvert à la bibliothèque de Milwaukee. Le sculpteur lui ouvre les portes de son atelier de Meudon ; il réalisera plusieurs séries de photographies de lui ainsi que de ses sculptures[1].
Le pictorialisme
Edward Steichen adhère aussi au mouvement pictorialiste, en devient l'un des maîtres ; il photographie les élégantes du bois de Boulogne.
En 1902, il rejoint Alfred Stieglitz aux États-Unis. Il participe, avec lui, à la création du mouvement dit de la Photo-Secession[1]. Selon Stieglitz c'est un mouvement qui veut « faire sécession avec l'idée convenue de ce que constitue une photographie. » Ensemble, ils fondent en 1903 la revue Camera Work dans laquelle les photos sont mises en valeur. Ils font découvrir aux Américains les artistes d'avant-garde de la photographie française. La même année, il crée sa propre galerie d'art à New York, The Photo-Secession Galleries, ou Galerie 291[1].
En 1910, Edward Steichen expose 31 de ses clichés lors d'une exposition organisée par Alfred Stieglitz à la Galerie d'art Albright-Knox de Buffalo dans l'État de New York[1].
En 1911, de retour à Paris, il réalise plusieurs photographies au sein des revues Gazette du bon ton et Jardin des modes et une série de clichés des robes confectionnées par le couturier Paul Poiret, série publiée pour illustrer un article titré "L'art de la robe" écrit par Paul Cornu dans les colonnes du numéro d'avril 1911 du magazine mensuel Art et Décoration de Lucien Vogel créant par conséquent le genre de la Photographie de mode[8].
Voulangis
Edward Steichen et sa famille s'installent à Voulangis dans le département de Seine-et-Marne, dans leur villa "L'Oiseau Bleu", ils y reçoivent régulièrement le peintre Arthur Beecher Carles (en) et son épouse, ainsi que Agnes E. Meyer (en), cette dernière leur présente Katharine Rhoades (en) et Marion H. Beckett (en). Durant ces années précédant le conflit à venir, Edward Steichen s'adonne à la botanique, ainsi, en 1912, il achète des graines auprès du botaniste américain Luther Burbank. Il concentre ses efforts sur des croisements afin de créer de nouvelles fleurs, pour cela il recrée les expériences du botaniste néerlandais Hugo de Vries, et vérifiant les hypothèses concernant les principes de l'hérédité biologique de Gregor Mendel, connues sous le nom des lois de Mendel. Il invite régulièrement Henri Matisse à visiter son jardin[9].
La Galerie 291
En 1913, Alfred Stieglitz organise dans sa galerie d'art la Galerie 291 une série d'expositions montrant les oeuvres de Edward Steichen, les caricatures d'Alfred Frueh, de Marius de Zayas, les dessins et aquarelles d'Abraham Walkowitz ainsi que de John Marin et des études de Francis Picabia. Plaçant Edward Steichen parmi les avant-gardistes de l'époque Pablo Picasso, George Braque, Marcel Duchamp. Edward Steichen comme Marius de Zayas spnt convaincus que les artistes ne peuvent vivre reclus, loin du monde. À ce sujet Edward Steichen et Carl Sandburg sur le rôle et la place de l'art dans la vie tant nationale qu'internationale[10].
Première Guerre Mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, il commande la division photographique des forces expéditionnaires américaines[1].
Au niveau artistique, à partir de 1915, il réalise des compositions radicalement différentes et prône une photographie « pure », la « straight photography ».
L'entre deux guerres
Après la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle, il revient à la « straight photography », il évolue ensuite progressivement vers la photographie de mode. Au début des années 1920, l'éditeur américain Condé Nast (en) le choisit pour devenir le photographe en chef des publications du groupe, imposant ses exigences en matière de photographie : « La distinction, l'élégance et le chic »[11]. Il travaille particulièrement pour Vanity Fair et pour Vogue, magazines pour lesquels il réalise notamment de nombreux portraits de célébrités, démontrant une grande capacité à mettre en valeur ses sujets. Il travaillera également étroitement avec Carmel Snow de Harper's Bazaar.
Il photographie Gloria Swanson en 1924, puis l'une de ses photographies de l'actrice Greta Garbo, datant de 1928, parue en couverture du magazine Life le , est considérée comme l'un des portraits inoubliables de l'actrice.
Seconde Guerre Mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est directeur de l'Institut photographique naval (Naval Aviation Photographic Unit (en)). Son film documentaire, Le Combattant, remporte en 1945 l'Oscar du meilleur documentaire.
Le musée d'art moderne de New York.
À partir de 1947 et jusqu'en 1962, Steichen est le directeur du département de la photographie du MoMA, le musée d'art moderne de New York.
Vie privée
En 1903, il épouse Clara E. Smith, le couple donne naissance à deux filles Mary Rose Steichen et Charlotte Rodina Steichen, le couple divorce en 1922 sur demande de son épouse suite à une aventure que Edward Steichen entretien avec la peintre Marion H. Beckett (en).
À partir de l'hiver 1972-1973, Edward Steichen est mourant, le , il bénéficie d'un lit médicalisé dans sa ferme "Umpawaug", à proximité de West Redding dans le Connecticut[1],[5],[12].
Edward Steichen y meurt le dimanche à 11h30 du matin, juste deux jours avant la date d'anniversaire de ses 94 ans[1],[5],[13].
Galerie
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Portrait de Rodin. Tirage au platine. 1902
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Portrait de Rodin. Photogravure dans Camera Work. 1900-1903
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In memoriam. Photogravure. 1906
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Lois Long à son bureau au New Yorker, au début des années 1920
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Constantin Brâncuși dans son atelier. 1922
Œuvres
Edward Steichen est connu, parmi d'autres réalisations, pour avoir publié « The Family of Man » en 1955, une grande exposition au Musée d'art moderne de New York, présentant plus de 500 photos de 273 photographes, illustrant la vie, l'amour et la mort dans 68 pays. L'exposition a attiré plus de neuf millions de visiteurs, et, comme le souhaitait Steichen, a été donnée au Grand-Duché du Luxembourg pour être l'objet d'une exposition permanente à Clervaux[14]. Cette exposition est aujourd'hui inscrite à l'Unesco au registre de la Mémoire du monde .
Outre l'exposition « The Family of Man », une autre œuvre de Steichen est célèbre pour avoir été, un temps, la photographie la plus chère du monde : The Pond-Moonlight. En , cette œuvre des débuts pictorialistes de Steichen (datée de 1904) a été vendue 2 928 000 dollars[note 1] chez Sotheby's à New York, un record à l'époque[15]. Steichen a pris la photo à Mamaroneck près de la maison d'un de ses amis, le critique d'art Charles Caffin. La photo représente une zone boisée et un étang : la lumière de la lune apparaît entre les arbres et se reflète dans l'étang. Bien que le premier procédé couleur, l'autochrome, n'apparaisse qu'en 1907, Steichen réussit à créer une impression colorée en utilisant des couches de gommes sensibles à la lumière qu'il applique à la main. En 1904, bien peu de photographes utilisent cette technique expérimentale. Seuls trois exemplaires de cette photo sont connus (deux sont dans des musées) et comme l'usage des gommes est manuel, chaque exemplaire est unique.
Autobiographie
- (en-US) Edward Steichen, A Life in Photography, Londres, W.H. Alen (réimpr. 1975, 1981, 1984, 1985, 1988) (1re éd. 1963), 292 p. (OCLC 1317941195, lire en ligne),
Essais et catalogues
- (en-US) Edward Steichen et Dorothy Norman (dir.), The Family of Man : The Greatest Photographic Exhibition of All Time, New York, Published for the Museum of Modern Art by Maco Pub. Co, , 198 p. (ISBN 9780810961692, lire en ligne),
- (en-US) Edward Steichen, A Life in Photography, New York, Doubleday & Company, Inc. (réimpr. 1984) (1re éd. 1963), 292 p. (ISBN 9780385055710, OCLC 552358, lire en ligne),
- (en-US) Edward Steichen (dir.), Edward Steichen : Collection Of The Royal Photographic Society, Milan, Italie, Charta (réimpr. 1997) (1re éd. 1978), 92 p. (ISBN 9788881581054, OCLC 37127695, lire en ligne)
- (en-US) Dennis Longwell et Edward Steichen, The Master Prints 1895-1914, The Symbolist Period, New York, Museum of Modern Art, , 188 p. (ISBN 9780870705816, OCLC 3854955, lire en ligne).
Articles
- (en-US) Edward Steichen et Carl Sandburg, « Road to Victory, a Procession of Photographs of the Nation at War », The Bulletin of the Museum of Modern Art, vol. 9, nos 5-6, , p. 2-17 (16 pages) (lire en ligne ).
- (en-US) « Photography at the Museum of Modern Art », The Bulletin of the Museum of Modern Art, vol. 19, no 4, , p. 1-23 (23 pages) (lire en ligne ),
- (en-US) « Photography: Witness and Recorder of Humanity », The Wisconsin Magazine of History, vol. 41, no 3, , p. 159-167 (9 pages) (lire en ligne ),
- (en-US) « On Photography », Daedalus, vol. 89, no 1, , p. 136-137 (2 pages) (lire en ligne ),
- (en-US) Jean Lipman, « Remembering Edward Steichen (1879-1973) », Archives of American Art Journal, vol. 33, no 2, , p. 20-21 (2 pages) (lire en ligne )
Expositions
Plusieurs musées exposent de façon permanente les photographies d'Edward Steichen :
- L'Art Institute of Chicago[16],
- Le Musée d'art Nelson-Atkins[17],
- Le Musée des beaux-arts du Canada[18],
- Le Musée national centre d'art Reina Sofía[19],
- Le Musée national du Victoria[20],
- Le Musée Städel[21],
- Le Museum of Modern Art[22],
- La National Gallery of Art[23],
- Le Nationalmuseum[24],
- Le RKDartists[25],
- Le Smithsonian American Art Museum[26],
- L'Union List of Artist Names[27],
Prix et distinctions
- En 1919, Edward Steichen est le récipiendaire de la médaille de la Légion d'Honneur pour sa participation à la Grande Guerre[1].
- En 1970, l'année de leur création, les Rencontres internationales de la photographie d'Arles présentent son œuvre lors d'une soirée de projection au Théâtre antique, intitulée « Edward Steichen, photographe » et présentée par Martin Boschet.
Notes et références
Notes
Références
- (en-US) John A. Garraty (dir.), Mark C. Carnes (dir.) et Estelle Jussim (rédactrice), American National Biography, vol. 20 : Simms - Stratemeyer, New-York, Oxford University Press, , 944 p. (ISBN 9780195127997, lire en ligne), p. 617-619
- ↑ Penelope Niven 1997, p. 3.
- ↑ Penelope Niven 1997, p. 4-8.
- ↑ Niven 1997, p. 10.
- (en-US) Nancy Jackson, Photographers : History and Culture Through the Camera, New York, Facts on File, , 144 p. (ISBN 9780816033584, lire en ligne), p. 62-77
- ↑ Niven 1997, p. 12.
- ↑ Penelope Niven 1997, p. 1-3.
- ↑ Penelope Niven 1997, p. 352.
- ↑ Niven 1997, p. 353-355.
- ↑ Niven 1997, p. 366.
- ↑ Nathalie Herschdorfer (trad. de l'anglais, préf. Todd Brandow), Papier glacé : un siècle de photographie de mode chez Condé Nast, Paris, Thames & Hudson, , 296 p. (ISBN 978-2-87811-393-8, présentation en ligne), « Les débuts : 1911 - 1939 », p. 32.
- ↑ Niven 1997, p. 697-698.
- ↑ Niven 1997, p. 698.
- ↑ Serge Moes, « Luxembourg Tourist Office in London - Clervaux » [archive du ], sur www.luxembourg.co.uk (consulté le )
- ↑ (en-GB) « Rare photo sets $2.9m sale record », news.bbc.co.uk, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Edward Steichen », sur Art Institute of Chicago
- ↑ « Edward Steichen », sur Musée d'art Nelson-Atkins
- ↑ « Edward Steichen », sur Musée des beaux-arts du Canada
- ↑ « Edward Steichen », sur Musée national centre d'art Reina Sofía
- ↑ « Edward Steichen », sur Musée national du Victoria
- ↑ « Edward Steichen », sur Musée Städel
- ↑ « Edward Steichen », sur Museum of Modern Art
- ↑ « Edward Steichen », sur National Gallery of Art
- ↑ « Edward Steichen », sur Nationalmuseum
- ↑ « Edward Steichen », sur RKDartists
- ↑ « Edward Steichen », sur Smithsonian American Art Museum
- ↑ « Edward Steichen », sur Union List of Artist Names
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Notices encyclopédiques
Francophones
- « Edward J. Steichen », dans Julien Faure-Conorton, La photographie pictorialiste, Arles, Actes Sud, coll. « Photo poche » (no 181), (ISBN 9782330120108), p. 53.
- Carole Naggar, Dictionnaire des photographes, Paris, France, Seuil, , 456 p. (ISBN 9782020062886, lire en ligne), p. 374.
Anglophones
- (en-US) Nancy Jackson, Photographers : History and Culture Through the Camera, New York, Facts on File, , 144 p. (ISBN 9780816033584, lire en ligne), p. 62-77.
- (en-US) John A. Garraty (dir.), Mark C. Carnes (dir.) et Estelle Jussim (rédactrice), American National Biography, vol. 20 : Simms - Stratemeyer, New-York, Oxford University Press, , 944 p. (ISBN 9780195127997, lire en ligne), p. 617-619. .
Essais, biographies et catalogues d'exposition
- (en-US) Carl Sandburg et Alexander Liberman (préf. René d'Harnoncourt), Steichen the photographer, New York, Museum of modern art [MoMA), , 80 p.
- Marie-Claude Beaud, Edward Steichen : 1879-1973 (catalogue d'exposition), Toulon, Musée d'art, d'histoire et d'archéologie, , 57 p.
- (en-US) Patricia A. Johnston, Real Fantasies : Edward Steichen's Advertising Photography, Berkeley, Californie, University of California Press (réimpr. 2000) (1re éd. 1997), 351 p. (ISBN 9780520227071, OCLC 56621763, lire en ligne),
- (en-US) Penelope Niven, Steichen : A Biography, New-York, Clarkson Potter, , 816 p. (ISBN 9780517593738, OCLC 468278228, lire en ligne).
- (en-US) Joel Smith, Edward Steichen : The Early Years, Princeton, New Jersey, Princeton University Press en association avec le Metropolitan Museum of Art, , 176 p. (ISBN 9780691048734, OCLC 41580429, lire en ligne).
- William A. Ewing (trad. Jean-Baptiste Médina), Edward Steichen, Arles, Actes Sud, coll. « Photo poche » (no 56), , 3e éd., 92 p. (ISBN 978-2-7427-7042-7)
- (en-US) Todd Brandow et William A. Ewing, Edward Steichen : Lives in Photography, Minneapolis, Lausanne, New-York,, Foundation for the Exhibition of Photography & Musée de l'Elysée en association avec W.W. Norton, , 344 p. (ISBN 9780393066265, OCLC 131066667, lire en ligne),
- (en-US) Mark Faram, Faces of War : The Untold Story of Edward Steichen's WWII Photographers, New York, Berkley Caliber, , 266 p. (ISBN 9780425221402, OCLC 268795009, lire en ligne),
- (en) Malcolm Daniel, Stieglitz, Steichen, Strand : masterworks from the Metropolitan museum of art (catalogue d'exposition), New Haven, Yale university press, , 178 p. (ISBN 978-0-300-16901-0 et 978-1-58839-405-7)
- (en-US) Von Hardesty et Gene Eisman, Camera Aloft : Edward Steichen in the Great War, New York, Cambridge university press, coll. « Cambridge centennial of flight », , XVI-194 p. (ISBN 9780521820554, lire en ligne ),
- (de) Gerd Hurm, Edward Steichen, Luxemburg, Éditions Saint-Paul, coll. « Lëtzebuerger Biografien », , 176 p. (ISBN 9789995920401)
Articles
Anglophones
- (en-US) William Innes Homer, « Eduard Steichen as Painter and Photographer, 1897-1908 », The American Art Journal, vol. 6, no 2, , p. 45-55 (11 pages) (lire en ligne ),
- (en-US) Jean Lipman, « Remembering Edward Steichen (1879-1973) », Archives of American Art Journal, vol. 33, no 2, , p. 20-21 (2 pages) (lire en ligne ),
- (en-US) Melinda Boyd Parsons, « "Moonlight on Darkening Ways": Concepts of Nature and the Artist in Edward and Lilian Steichen's Socialism », American Art, vol. 11, no 1, , p. 68-87 (20 pages) (lire en ligne ),
- (en-US) Roger Seamon, « From the World Is Beautiful to the Family of Man: The Plight of Photography as a Modern Art », The Journal of Aesthetics and Art Criticism, vol. 55, no 3, , p. 245-252 (8 pages) (lire en ligne ),
- (en-US) Alan Riding, « Steichen Reconsidered in All His Exposures », The New York Times, (lire en ligne ).
Francophones
- Frédérique Fanchette, « Très cher Steichen », Libération, (lire en ligne)
- Kristen Gresh, « Regard sur la France. Edward Steichen entre Paris et New York », Études photographiques, no 21, , p. 64-73 (lire en ligne )
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Art Institute of Chicago
- Artists of the World Online
- Bénézit
- Delarge
- Dictionary of Art Historians
- Grove Art Online
- Kunstindeks Danmark
- Musée d'art Nelson-Atkins
- Musée d'Orsay
- Musée des beaux-arts du Canada
- Musée national centre d'art Reina Sofía
- Musée national du Victoria
- Musée Städel
- Museum of Modern Art
- MutualArt
- National Gallery of Art
- National Portrait Gallery
- Nationalmuseum
- RKDartists
- Smithsonian American Art Museum
- Te Papa Tongarewa
- Union List of Artist Names
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) « Edward J. Steichen », sur artcyclopedia.com.
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