EVA (Esports Virtual Arenas)
| Esports Virtual Arenas | |
| Création | 2018 | 
|---|---|
| Forme juridique | SAS | 
| Siège social | Montreuil France | 
| Direction | Klein William, Belle Stephanie, Mariotte Jean | 
| Activité | Programmation informatique (d)[1] | 
| Effectif | Entre 20 et 49 salariés | 
| SIREN | 834704447 | 
| Site web | https://www.eva.gg/fr-FR | 
EVA (Esports Virtual Arenas)[2] est une start-up française spécialisée dans la création et l’exploitation d’arènes de réalité virtuelle (VR) destinées à l’esport. Fondée en 2018, elle propose une expérience immersive où les joueurs se déplacent physiquement dans un espace de jeu tout en interagissant avec un environnement numérique[3].
Historique
L’entreprise EVA a été fondée en 2018 par des entrepreneurs français, Jean Mariotte, Stéphanie Belle et William Klein souhaitant allier la réalité virtuelle et l’esport. C'est une entreprise novatrice sur le secteur de l'esport en réalité virtuelle. Le premier centre EVA a ouvert ses portes à Beauchamp, en région parisienne, servant de prototype pour le développement du concept.
Après une phase de tests et d’optimisation, EVA a amorcé son expansion en France, ouvrant plusieurs arènes entre 2020 et 2023 dans des villes comme Lille, Bordeaux et Lyon. En 2024, l’entreprise a annoncé son déploiement à l’international, avec des ouvertures prévues aux États-Unis et dans d’autres pays européens. Elle vise une centaine de salles opérationnelles d’ici 2025[4].
Concept et fonctionnement
Les centres EVA sont conçus pour offrir une expérience immersive combinant esport et réalité virtuelle. Les joueurs, équipés de casques VR et de dispositifs interactifs, évoluent sur une surface de plusieurs centaines de mètres carrés. Leurs mouvements physiques sont directement retranscrits dans le jeu vidéo[5].
Chaque joueur est muni d’un casque de réalité virtuelle et d’un fusil connecté. L’affrontement se déroule entre deux équipes de quatre à cinq joueurs, projetés dans un environnement virtuel où ils doivent coopérer et élaborer des stratégies[5].
L’aire de jeu physique, d’environ 500 m², impose certaines règles de sécurité : les participants doivent notamment éviter de courir pour limiter les risques de collisions[4].
Contrairement aux jeux vidéo classiques, EVA mise sur l’implication corporelle des joueurs, ajoutant une dimension physique à l’esport. Ce concept se distingue notamment des expériences de laser game par son intégration avancée de la réalité virtuelle et du jeu compétitif en réseau[7].
Expansion et développement international[8]
Déploiement en France et en Europe
Après son succès en France, EVA s’est développée dans d’autres pays européens. L’entreprise prévoit d’élargir son réseau en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne, où l’intérêt pour l’esport en réalité virtuelle est en forte croissance.
Implantation aux États-Unis et en Asie
EVA a annoncé en 2023 son entrée sur le marché américain avec l’ouverture de premières salles pilotes. En parallèle, l’entreprise explore des opportunités en Asie, une région où l’esport et la réalité virtuelle connaissent un essor rapide.
L’entreprise collabore également avec des acteurs technologiques pour optimiser son matériel et proposer des jeux conçus spécifiquement pour ses arènes.
Compétitions et esport[9]
Des tournois ont déjà été organisés en France, rassemblant des joueurs amateurs et semi-professionnels. L’entreprise cherche à attirer des joueurs professionnels et envisage d’établir un circuit compétitif officiel[10].
Il existe déjà un championnat, composé de 2 divisions nationales et de ligue locales (elles-mêmes divisées jusqu’à 4 divisions) organisées dans leur salle respectives, ainsi qu’une Coupe de France.
En Belgique, la compétition n’est pas aussi développée car il n’y a que 3 salles différentes (à Liège, Genk et Malmedy), ce qui est peu face aux 44 salles françaises[11]. Il n’y a donc qu’une division à l’échelle nationale ainsi qu’une seule ligue locale située à Liège[12].
Accueil et critiques[13]
Le concept d’EVA a été bien reçu par certains adeptes de la réalité virtuelle et de l’esport, qui y voient une évolution du jeu compétitif intégrant une dimension physique.
Cependant, certains experts soulignent des défis économiques, notamment les coûts élevés d’installation et d’entretien des infrastructures, qui pourraient freiner l’expansion du modèle à grande échelle.
Notes et références
- ↑ Sirene (registre national des sociétés).
- ↑ « On a testé EVA : l'expérience unique de réalité virtuelle à Perpignan - ici », sur ici, le média de la vie locale (consulté le )
- ↑ Leo Da Veiga, « EVA portée par l'engouement pour l'e-sport », sur Les Echos,
- « DP FR - EVA Esports Virtual Arenas », sur calameo.com (consulté le )
- « Le succès grandissant de la start-up française EVA, entre laser gamer et réalité virtuelle », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ [vidéo] « Le carton des salles de jeux en réalité virtuelle », (consulté le )
- ↑ « "Entre le jeu et la réalité", la salle de réalité virtuelle Eva ouvre à Saint-Etienne », sur mesinfos, (consulté le )
- ↑ « La start-up EVA lève 5 millions d’euros pour faire de l’esport VR la discipline sportive de demain - Forbes France », sur www.forbes.fr, (consulté le )
- ↑ « EVA Competitive », sur competitive.eva.gg (consulté le )
- ↑ Elouan DUMONT et IllusionVR, « Esport en VR à EVA Nantes - Compétitions et Tournois chez Illusion VR », sur Illusion VR (consulté le )
- ↑ « EBP - EVA Battle Plan », sur EBP - EVA Battle Plan (consulté le )
- ↑ « Classement L1 », sur competitive.eva.gg (consulté le )
- ↑ Elisa Rahouadj, « On a testé l’expérience VR EVA, le futur de l’e-sport ? », sur Journal du Geek, (consulté le )
Liens externes
- (fr + en) Site officiel
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