Dolmen de la Font de l'Arca
| Dolmen de la Font de l'Arca | ||||
| Vue générale de l'édifice | ||||
| Présentation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Autre(s) nom(s) | Cabanoto des Tres Peyres | |||
| Type | Dolmen | |||
| Visite | Accès libre | |||
| Caractéristiques | ||||
| Matériaux | Granite | |||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 42° 42′ 14″ nord, 2° 26′ 46″ est | |||
| Pays | France | |||
| Département | Pyrénées-Orientales | |||
| Commune | Campoussy | |||
| Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : France
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Le dolmen de la Font de l'Arca, dit la Cabanoto des Tres Peyres, est un dolmen situé à Campoussy, dans le département français des Pyrénées-Orientales
Historique
Le dolmen est connu de longue date, c'est une arca dont le nom est associé à une source voisine située en contrebas de la route actuelle. Son nom populaire de Cabanoto des Tres Peyres fait allusion à son architecture générale et à son ancien usage par les agriculteurs[1]. L'édifice est bien connu des archéologues locaux car à la suite de son signalement en 1921 par Pierre Vidal ceux-ci venaient y voir un groupe de cupules supposé représenter la silhouette d'un sanglier[2].
Description
Le dolmen a été édifié en bordure d'un petit plateau à mi-pente de petits sommets séparant les vallées de la Desix et de la Têt, en position dominante sur la première[2]. C'est un dolmen simple (sans couloir) de dimensions modestes. La chambre est délimitée par trois orthostates : la dalle de chevet (0,75 m de large), une dalle côté ouest (2,45 m de long) et une dalle côté est (2,40 m de long). La chambre ouvre plein sud. L'ensemble est recouvert d'une unique dalle de couverture (2,20 m de long, 1,85 m de large et 0,40 m d'épaisseur) dont le poids a entraîné la fissuration des deux supports sous-jacents. Toutes les dalles sont en granite d'origine locale. Aucune trace d'un éventuel tumulus n'est visible mais il a probablement disparu avec la mise en culture de la parcelle[1],[2].
La dalle de couverture comporte sur sa surface extérieure une série d'une cinquantaine de cupules réalisées avec un percuteur. Contrairement à l'hypothèse de Vidal, Abélanet, par un relevé précis des cupules, a montré que leur distribution relevait plus du hasard que d'une intention artistique[1].
Abélanet a recueilli près de l'entrée une petite perle en stéatite grise constituant l'unique matériel archéologique connu associé au monument[1],[2].
Notes et références
- Abélanet 2011, p. 93-95.
- Bocquenet 1993, p. 31.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Abélanet, Itinéraires mégalithiques : dolmens et rites funéraires en Roussillon et Pyrénées nord-catalanes, Canet, Trabucaire, , 350 p. (ISBN 9782849741245)
- Jean-Philippe Bocquenet, Monuments et nécropoles mégalithiques dans les Corbières méridionales (Aude / Pyrénées-Orientales) (Mémoire de Diplôme d'Études Approfondies de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales), Toulouse, , 190 p.
Articles connexes
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