Dolmen de Pierre Plate
| Dolmen de Pierre Plate | ||||
| Vue générale de l'édifice | ||||
| Présentation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Type | Dolmen | |||
| Période | Âge du cuivre, Âge du bronze | |||
| Fouille | 1863 | |||
| Visite | Accès libre | |||
| Caractéristiques | ||||
| Inhumations | 6 adultes, 1 adolescent et plusieurs enfants | |||
| Mobilier | Silex, perles | |||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 44° 19′ 46″ nord, 3° 34′ 03″ est | |||
| Pays | France | |||
| Département | Lozère | |||
| Commune | Florac Trois Rivières | |||
| Géolocalisation sur la carte : Lozère
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : France
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Le dolmen de Pierre Plate est un dolmen situé sur le territoire de la commune de Florac Trois Rivières, dans le département de la Lozère en France.
Historique
Le dolmen a été fouillé en 1863 par un dénommé Alméras qui a fait don du matériel archéologique découvert à la société d'Agriculture, sciences et arts de Lozère[1]. Le dolmen a été restauré en 1971[2].
Description
Le dolmen est du type simple (sans couloir). La chambre ouvre au sud-est. Elle est de forme rectangulaire (2,99 m de long pour 0,91 m de large au niveau du chevet). La table de couverture mesure 4,15 m de long sur 2,40 m de large et 0,36 m, son poids est estimé à 9 tonnes. Le substrat rocheux a été préalablement décaissé avant d'édifier le dolmen qui est entouré d'un tertre de 10 m de diamètre[1].
Sur la hauteur voisine, un bloc de pierre d'environ 2 m de long, renversé au sol et cassé en deux parties, correspond à un ancien menhir[3].
Matériel archéologique
Le mobilier archéologique découvert comprend deux pointes de flèche tranchante et deux lames en silex, dont une correspond à un très beau poignard de 20,4 cm de long partiellement poli sur ses deux faces, des éléments de parure (perles en calcaire, jayet, test de cardium et os) et une canine humaine perforée. Ce mobilier a été daté de l'Âge du cuivre. La présence d'une dizaine de tessons de céramique attribués au Bronze final témoigne d'une réutilisation ultérieure vers . Lors de la restauration du dolmen, 95 dents humaines furent retrouvées, ce qui a permis d'évaluer le nombre d'inhumations à 6 adultes, 1 adolescent et plusieurs enfants[2],[1].
Folklore
Les malades de la coqueluche venaient naguère s'allonger sur la table de couverture pour être guéri[3].
Notes et références
- Boutin et Rival 2015, p. 26-27.
- Roudil 1978.
- Marc 2011.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Yves Boutin et Odile Rival, Dolmens et menhirs : 27 sites à découvrir sur les Causses, Florac, Parc national des Cévennes, coll. « Détours », , 48 p. (ISBN 978-2-913757-24-0)
- Bruno Marc, Dolmens et menhirs des Cévennes, Sète, Nouvelles Presses du Languedoc, , 168 p. (ISBN 9-782859-982768), p. 72-73
- Jean-Louis Roudil, « Circonscription de Languedoc-Roussillon - Informations archéologiques », Gallia préhistoire, vol. 21, no 2, , p. 690 (lire en ligne [PDF])
Articles connexes
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