Henri de Vernejoul
| Naissance | |
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| Décès |
(à 80 ans) 3e arrondissement de Lyon (Rhône) |
| Nom de naissance |
Jacques Jean François Henri de Vernejoul |
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Militaire |
| Période d'activité |
À partir de |
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| Archives conservées par |
Archives départementales des Bouches-du-Rhône (1 R 1322 - 3425) Service historique de la Défense (1KT 228, GR 14 YD 378) |
Jacques Jean François Henri de Vernejoul (Montcaret, – Lyon 3e, )[1] est un officier général français. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il commande la 5e division blindée (5e DB) lors de la Libération de la France et de l'Alsace en 1944-1945.
Biographie
Né à Montcaret en Dordogne, il est le fils d'un pasteur, Jean-François Edgar et de Lucie Fanny-Delphine Laurens. Il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1910 (promotion de la Moskova)[2]. À la sortie d'école, en 1913, il intègre la cavalerie. En 1915, il est lieutenant au sein du 6e bataillon de chasseurs alpins et il participe à la bataille du Linge.
Il participe à la pacification du Maroc (1925-1927), puis devient capitaine-instructeur à l’École de cavalerie de Saumur (1927-1935).
Écuyer du Cadre noir, en 1940 il prend le commandement du 1er régiment de cuirassiers avec le grade de lieutenant-colonel.
Le , en Afrique du nord, l'armée française commandée par le général Giraud recrée une deuxième division blindée, vite rebaptisée 5e division blindée, le . Elle est placée sous les ordres du général de Vernejoul qui la commandera jusqu'au . En , la division débarque en France. Elle se battra notamment dans les Vosges et en Alsace libérant notamment Colmar le . Elle passe le Rhin début avril.
Après guerre, il est le commandant de l’arme blindée des troupes françaises d'occupation en Allemagne.
En 1964 à Nyons, le général de Vernejoul fonde la Confrérie des Chevaliers de l’Olivier qui se consacre à la reconquête du marché de l'olive par les producteurs des Baronnies.
Décorations
- Grand officier de la Légion d'honneur (décret du 7 mai 1946)
- Croix de guerre - avec deux palmes, une étoile d'argent et deux étoiles de bronze[3]
- Croix de guerre -
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Insigne des blessés militaires (deux blessures de guerre le 12 juillet 1918 et le 4 novembre 1918)[3]
- Médaille coloniale avec agrafe vermeil "Maroc" (1925)[3]
- Médaille commémorative de la guerre -
Odonymie
Son nom a été donné à :
- une rue à Kientzheim
- une rue à Nyons
- un square à Colmar
Sources
Bibliographie
- François de Lannoy, « Henri de Vernejoul, du cheval au char d’assaut », Batailles & blindés, no 57, (ISSN 1765-0828).
- Henri de Vernejoul et Armand Durlewanger, Autopsie d'une victoire morte : essai comparatif non conformiste de la bataille d'Alsace en novembre-décembre 1944, d'après l'étude d'archives françaises et allemandes, de témoignages et de rapports inédits, Colmar, Éditions S.A.E.P., , 199 p. (BNF 35317583).
Notes et références
- ↑ Archives municipales de Lyon, 3e arrondissement, année 1969, acte de décès no 2090
- ↑ Jean Boÿ, « Historique de la 95e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (1910-1913), promotion de la Moskowa » [PDF], sur www.saint-cyr.org, Association des élèves et anciens élèves de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (Saint-Cyrienne), (consulté le ), p. 3.
- « 3425 - VERNEJOUL DE, Jacques, Jean, François, Henri : Etat signalétique et militaire. - 1909 Archives départementales des Bouches-du-Rhône », sur Archives départementales des Bouches-du-Rhône (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
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