Mésange azurée
Cyanistes cyanus
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Chordata |
| Classe | Aves |
| Ordre | Passeriformes |
| Famille | Paridae |
| Genre | Cyanistes |
Répartition géographique
La mésange azurée (Cyanistes cyanus) est une espèce d'oiseaux eurasiatique de l'ordre des passeriformes de la famille des Paridae. Cette petite espèce est la seul espèce membre de la famille des Paridae à avoir une calotte blanche. Elle fut décrite en 1770 par Peter Simon Pallas. Ses plus proches cousins sont la mésange bleue et la mésange nord-africaine.
Plus rarement on peut retrouver cette espèce en Lettonie, en Suède, en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie et de manière encore plus exceptionnelle, en France[1],[2],[3],[4],[5],[6].
Description
Cette mésange mesure environ 13 à 14 cm, et ressemble à une grande mésange bleue blanchâtre avec une assez longue queue[1],[2]. Elle est distinguée de la mésange bleue par la tête blanc pur, avec une ligne noire traversant l'œil jusqu'au collet bleu foncé, par le dessus bleu gris, le dessous blanc avec une petite raie ou tache bleue à la poitrine et son large "V" blanc renversé sur l'aile sombre et du blanc aux rectrices externes[1],[2]. Les jeunes ont une calotte grise, et un dessus plus gris[1],[2]. En moyenne les mésanges azurées font de 8 à 10 grammes ce qui est moins que la mésange huppée qui est pour cette dernière néanmoins plus petite[1],[2].
Chant
Même appel que la mésange à longue queue : tsirr bas ; tcherpink d'alarme, le song en revanche est plus metallique[1],[2],[7],[8].
Répartition et sous-espèces
Selon la classification de référence du Congrès ornithologique international (15.1, 2025)[9] elle se répartit en huit sous-espèces (ordre phylogénique) :
- C. c. cyanus (Pallas, 1770) — Finlande, Europe de l'Est à l'Oural ;
- C. c. hyperrhyphaeus Dementiev & Heptner, 1932 — sud de l'Oural, ouest de la Sibérie et nord du Kazakhstan ;
- C. c. yenisseensis — Boutourline, 1911 — Sibérie, Mongolie et Manchourie ;
- C. c. tianschanicus Menzbier, 1884 — monts Tian ;
- C. c. koktalensis Portenko, 1954 — sud-est du Kazakhstan ;
- C. c. carruthersi (Hartert, 1917) — Kyrgizistan et nord du Tadjikistan ;
- C. c. flavipectus (Severtzov, 1873) — du sud-est de l'Ouzbékistan au nord de l'Afghanistan ;
- C. c. berezowskii Pleske, 1893 — centre-nord de la Chine[1],[2],[7],[3],[4],[10].
Habitat
La mésange azurée niche dans les arbres (saules) et les buissons le long des cours d'eau et autour des étangs de la Taïga ; en hiver, aussi dans les roseaux. En chine il n'est pas rare de retrouver cette espèce entre 800 et 200 mètres d'altitude. Les égarées de Russie se trouvent à l'est, au nord, à l'ouest et au centre de l'Europe.
Comportement et reproduction
La mésange azurée comme toutes les mésanges est un oiseau très actif[1],[2],[3],[4],[5]. Il se peut qu'il y ait des hybridations avec d'autres mésanges notamment des mésanges bleues, cela peut provenir d'animaux échappés de captivité ou d'oiseau s'étant perdu[1],[3]. L'hybridation a été observée sur des mésanges azurées en France et en Allemagne, les hybrides sont dénommés "Parus pleskei"[1],[3]. La mésange azurée peut se mélanger avec d'autres oiseaux, il n'est pas rare de voir des mésanges azurées en compagnie de roitelets huppés et de roitelet à triple bandeau qui partagent une aire de répartition assez semblable sur l'écozone paléarctique comme pour la mésange noire, ou alors avec des membres du genre Phylloscopus, comme le pouillot siffleur, le pouillot de Hume ou le pouillot verdâtre qui sont des oiseaux ayant relativement le même gabarit[1],[2],[3],[4],[5]. Les nids de mésanges azurées peuvent être espacés de quelques dizaines de mètres à quelques centaines, ces oiseaux ne vivent jamais trop éloignés de leurs congénères sans vivre en véritable société comme les tisserins dorés[1],[2],[3],[4],[5]. Leurs nids sont composés de mousse, de feuilles, et de tiges et fibres, végétales ou non, diverses[1],[2],[3],[4],[5]. La saison de la reproduction débute entre fin mars et début avril et la ponte a lieu début avril[1],[2],[3],[4],[5]. La femelle pond environ une dizaine d'œufs blancs avec des points roux et les couve pendant 13 à 14 jours, une fois les œufs éclos, la femelle nourrira les petit pendant 20 jours et les jeunes s'envoleront début juin[1],[2],[3],[4],[5].
Taxinomie
Synonyme : Parus cyanus Pallas, 1770 - protonyme
Galerie
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Mésange azurée (Cyanistes cyanus)
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Mésange azurée (Cyanistes cyanus)
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Mésange azurée en Russie (Cyanistes cyanus)
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Mésange azurée à Almaty au Kazakhstan (Cyanistes cyanus)
Annexes
Références
- Oiseaux.net, « Mésange azurée - Cyanistes cyanus - Azure Tit », sur www.oiseaux.net (consulté le )
- Killian Mullarney, Lars Svensson et Dan Zetterström, Le Guide ornitho, Paris, Delachaux et Niestlé, , 480 p. (ISBN 978-2603029725)
- Frédéric Jiguet, Tous les Oiseaux rares d'Europe, Paris, Delachaux et Niestlé, , 368 p. (ISBN 978-2603024447)
- « Azure Tit (Cyanistes cyanus) - BirdLife species factsheet », sur datazone.birdlife.org (consulté le )
- MNHN, « Cyanistes cyanus (Pallas, 1770) - Mésange azurée - INPN » [doc], sur INPN, (consulté le )
- ↑ David, « Une mystérieuse Mésange azurée baguée observée à Marseille (Bouches-du-Rhône) en avril 2020 », sur Ornithomedia.com, (consulté le )
- « Mésange azurée - eBird », sur ebird.org (consulté le )
- ↑ « Cyanistes cyanus (Mésange azurée) - Avibase », sur avibase.bsc-eoc.org (consulté le )
- ↑ Congrès ornithologique international, 15.1, 2025.
- ↑ (en) Liu Yang et Chen Shuihua, Birds of China, Princeton Field Guides, , 672 p. (ISBN 9780691237527)
Liens externes
- (fr) Oiseaux.net : Cyanistes cyanus (+ répartition)
- (en) Congrès ornithologique international : Cyanistes cyanus dans l'ordre Passeriformes (consulté le )
- (en) Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Cyanistes cyanus dans Passeriformes
- (fr + en) Avibase : Cyanistes cyanus (+ répartition)
- (en) Animal Diversity Web : Cyanistes cyanus
- (en) NCBI : Cyanistes cyanus (taxons inclus)
- (en) UICN : espèce Cyanistes cyanus (consulté le )
- (fr) INPN : Cyanistes cyanus (Pallas, 1770) (TAXREF)
- (fr) eBird : Cyanistes cyanus
Bibliographie
- R. Peterson, G. Mountfort, P.A.D. Hollom et Paul Géroudet, Guide des Oiseaux d'Europe, éd. Delachaux & Niestlé (WWF).
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