Croix du Sud (bateau)
| Croix du Sud | |
| Le Croix du Sud à Helsinki en septembre 2019 | |
| Type | Chasseur de mines de type tripartite | 
|---|---|
| Classe | Classe Eridan (d) | 
| Histoire | |
| A servi dans | Marine nationale | 
| Commanditaire | France, Belgique et Pays-Bas | 
| Chantier naval | arsenal de Lorient | 
| Lancement | 14 novembre 1986 | 
| Statut | En service | 
| Équipage | |
| Équipage | 5 officiers, 32 officiers mariniers, 12 quartiers-maîtres et matelots | 
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 51,50 m | 
| Maître-bau | 8,90 m | 
| Tirant d'eau | 3,80 mètres | 
| Tirant d'air | 21,50 mètres | 
| Déplacement | 615 tonnes en pleine charge | 
| Propulsion | Moteur diesel Werkspoor-Wärtsilä ARUB 215 V 12 | 
| Puissance | 1 900 ch | 
| Vitesse | 15 nœuds sur propulsion principale, 7 sur propulsion auxiliaire | 
| Caractéristiques militaires | |
| Armement | 1 canon-mitrailleur F2 de 20mm, 2 mitrailleuses 12,7 mm, 2 mitrailleuses 7,62 mm | 
| Rayon d'action | 3 000 milles nautiques à 12 nœuds | 
| Carrière | |
| Port d'attache | Brest | 
| Indicatif | M646 | 
Le Croix du Sud, indicatif visuel M646, est un chasseur de mines de type Tripartite, de la classe Eridan en service dans la Marine française. Ses villes marraines sont Ciboure [réf. nécessaire] et Saint-Jean-de-Luz.
Ses missions sont « la détection, la localisation, la classification, l'identification puis la destruction ou neutralisation des mines par fonds de 10 à 80 mètres, le guidage des convois sous menace de mines et la pénétration sous la mer, la recherche d'épaves »[1].
Histoire
Un dragueur de mines type D, Classe Sirius s'est appelé Croix du Sud et a servi de 1956 à 1981 (indicatif visuel : M 734) . Il a été longtemps stationnaire aux Antilles, basé à Fort de France.
Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) est la ville marraine du C.M.T. Croix du Sud depuis le [2].
Il est régulièrement déployé dans le cadre du Groupe permanent OTAN de lutte contre les mines[3], par exemple en Méditerranée en 2016[4] et en Mer Baltique en 2019[5].
Face à la guerre hybride en marge de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le bâtiment est déployé en mer Baltique à deux reprises fin 2024 et début 2025 afin de « dissuader les tentatives éventuelles de sabotage ». Son équipement est alors adapté afin de surveiller les infrastructures sous-marines, son matériel permettant de mener des investigations en mer[6].
Équipement
Le Croix du Sud est équipé de deux drones PAP 104 à transmission par satellite pour identifier et pétarder les mines à distance. Il est également doté d'un caisson hyperbare pour les 6 plongeurs démineurs du bord.
Il est armé d'un canon de 20 mm ainsi que de 4 mitrailleuses (12,7 et 7,62 mm)[7].
Sa coque est en composite verre résine, pour limiter sa signature magnétique[3].
Commandement
Capitaine de corvette Ortegat (2012)[3]
Capitaine de corvette Furgolle (2017)[8]
Notes et références
- ↑ Citation tirée du site de la marine française.
- ↑ « Portail villes - Association des villes marraines », sur www.villes-marraines.org (consulté le )
- « Saint-Malo : escale du Chasseur de Mines Croix du Sud | Emeraude Journal Infos | Emeraude Journal Infos », sur www.emeraude-journal-infos.com (consulté le )
- ↑ « « Olives Noires 2016 » : coopération multinationale de guerre des mines | colsbleus.fr : le magazine de la Marine Nationale », sur www.colsbleus.fr (consulté le )
- ↑ « Escale à Helsinki du chasseur de mines Croix du Sud », sur La France en Finlande - Ambassade de France à Helsinki (consulté le )
- ↑ Elise Vincent, « En mer Baltique, la France et ses alliés au défi de la guerre hybride », Le Monde, no 24913, , p. 4 (ISSN 0395-2037, lire en ligne , consulté le ).
- ↑ Ministère de la défense, « Croix du Sud (M 646) », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Chasseur de mines Croix-du-Sud. Le CC Furgolle au commandement », sur Le Telegramme, (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
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