Coup Lecocq
| Type |
Coup aux dames (d) |
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Le coup Lecocq est une combinaison du jeu de dames dans laquelle l'ouverture d'une trappe stoppe une dame adverse sans qu'elle soit prise directement[1].
L'appellation date de 1947[2] en l'honneur d'Albert Lecocq, problémiste et rédacteur d'une revue dans les années 1930[3].
Principe du coup Lecocq
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(26x17) 29-24 (30x31) 36x27 B+ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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(26x17) 29-24 (30x31) 36x27 B+ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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C'est un coup d'arrêt particulier[4] qui, s'il stoppe en effet une dame, ne l'utilise pas vraiment.
Le coup Lecocq est remarquable par le fait que la pièce ouvrant la trappe semble négliger la capture de la dame adverse au profit d'autres pièces[5],[6].
La dame de l'adversaire est ensuite gagnée dans une série de prises ou par un autre coup. Voir animation.
La combinaison implique souvent un envoi à dame préalable[7].
L'association du coup Lecocq et du coup de l'assommoir est le célèbre coup Manoury.
Notes et références
- ↑ Doubovy 2019, p. 117. « Le coup Lecoq [sic] : Une trappe simple fait buter une dame adverse sans qu'elle soit prise directement. »
- ↑ Coutelan 1947, p. 99. « COUP LECOCQ (1936) On comprend aisément dans le final, l'intérêt des noirs à préférer la prise d'un modeste pion à celle d’une dame. M. Albert LECOCQ, champion de Lille 1932, champion du Havre 1934, fut également le digne successeur des LECLERCQ, DAMBRUN, BONNARD, en sa qualité de Directeur de la “Revue du Jeu de Dames” (1932-1939). » N.D.L.R. Position : Noirs : 5 6 7 10 20 39 Blancs : 17 22 30 31 34 43 Solution : 27, 25, 14, 12, 35 B+
- ↑ Le jeu de dames, p. 6. « La période 1930–1940 garde la même intensité en termes de publications. La Revue française de jeu de dames d’Albert Lecocq remplace la revue Bonnard et sera éditée de 1932 à 1939. »
- ↑ Doubovy 2019, p. 6. « Famille 9 : Le coup d'arrêt : […] - Le coup Lecoq [sic] »
- ↑ Fougeret 1974, diagramme 35c. « Les blancs se donnent le choix entre deux prises […] Coup Lecoq [sic] ». N.D.L.R. Composition de Louis Dalman : Noirs : 1 11 13 15 23 34 40 Blancs : 20 21 27 38 42 48 50 Solution : 33, 44, 16, 7, 28, 38, 26 B+
- ↑ Fougeret 1976, p. 28-29. « LA BUTÉE BLANCHE Coup Lecoq [sic] […] le pion-butée est rafleur » N.D.L.R. Position : Noirs : 8 10 32 36 38 Blancs : 19 24 29 40 41 48 Solution : 24-20, 48-43, 29-24, 20-15, 15x4, 4x15 B+
- ↑ Exemple avec envoi à dame
Bibliographie
- Nicolas Doubovy, « Jeu de dames - Coups basiques », sur damier31.free.fr, , p. 202.
- Rodolphe Cantalupo et Louis Coutelan, Tous les thèmes du Jeu de Dames, Le Triboulet Monaco, , 154 p..
- Claude Fougeret (en collaboration avec Pierre Lucot, Germain Avid, Jean Gamen, Johann Friedrich Moser), Incroyable… mais vrai - les blancs jouent… et gagnent : Répertoire des coups au jeu de dames, Claude Fougeret, , 20 p..
- Claude Fougeret, Étincelles et feux d'artifice, La Jarrie, Claude Fougeret, , 131 p..
- Stéphane Faucher, collectif, Le jeu de dames, vol. 2, FFJD, , 36 p. (ISSN 2644-9382).
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