Coup Admiraal

Coup Admiraal
Présentation
Type
Coup aux dames (d)

Le coup Admiraal, ou coup Letsjev, est une combinaison du jeu de dames propre à la partie Roozenburg[1].

Elle porte le nom d'Annes Admiraal, problémiste néerlandais qui a vécu au Canada[2],[3] ou celui d'Evgenij Letsjev, joueur soviétique qui la plaça en 1968.

Principe du Coup Admiraal ou Coup Letsjev

Coup Admiraal / ou Letsjev
Igor Rybakov - Rob Clerc
(15-20) 24x15 (9-14) 28x19 (13x33)
39x28 (14-20) 15x24 (21-27) 31x13 (8x50) N+1
24x15 (9-14) 28x19 (13x33) 39x28
(14-20) 15x24 (21-27) 31x13 (8x50) N+1
(9-14) 28x19 (13x33) 39x28 (14-20)
15x24 (21-27) 31x13 (8x50) N+1
28x19 (13x33) 39x28 (14-20)
15x24 (21-27) 31x13 (8x50) N+1
(13x33) 39x28 (14-20)
15x24 (21-27) 31x13 (8x50) N+1
39x28 (14-20)
15x24 (21-27) 31x13 (8x50) N+1
(14-20) 15x24 (21-27) 31x13 (8x50) N+1
15x24 (21-27) 31x13 (8x50) N+1
(21-27) 31x13 (8x50) N+1
31x13 (8x50) N+1
(8x50) N+1
Les Blancs peuvent prendre la dame
par 32-27 mais ont alors un pion de moins.

Cette combinaison, décrite sans nom dans la littérature francophone[4], est exécutée par le défenseur lors de l'attaque du pion central. Ce pion est précisément l'enjeu de la partie Roozenburg.

Après l'attaque fautive des Blancs, le coup est caractérisé par l'offre d'un pion à la case 20, la prise 13x33 et la manœuvre 9-14-20 avec laquelle les Noirs ramènent le pion blanc de 15 à 24 (coup de rappel).

Sont également typiques l'acheminement du pion blanc 31 en 13 et la rafle finale partant de la case 8[5]. Voir animation.

Utilisé par Evgenij Letsjev lors du championnat de Russie 1968[6], ce coup a été placé par Rob Clerc au Biélorusse Igor Rybakov au Championnat d'Europe 1992 à Parthenay. Ce coup a aussi été décisif dans la partie Yuri Lagoda - Ludmila Volkova du Championnat du monde junior 1998.

Ne pas confondre ce coup avec le coup Lamiralle au nom très proche[7].

Notes et références

  1. Koerselman. « De Admiraalslag is een bijzondere damcombinatie, die voor kan komen in de Roozenburg-opstelling. » N.D.L.R. Traduction : « Le coup Admiraal est un coup de dame particulier, qui peut se produire en partie Roozenburg. »
  2. (nl) « Annes Admiraal », sur toernooibase.kndb.nl
  3. (en) « Annes Admiraal 10 December 1874–8 January 1954 », sur ancestors.familysearch.org.
  4. Dubois, Diagramme D7, p. 6-7. « La rafle 43x1 est facilement repérable. Tout s’enchaîne naturellement par :
    Phase de déblaiement : 36-31 (23x32) 42-37 (27x36) 38x18 (12x23)
    Phase de positionnement : 37-31 (36x27)
    Phase d’acheminement : 30-24 (20x38) 43x1 (19-24) 1x20 (15x24) »
  5. Zandvliet, p. 228. « Slagzet van Letsjev […] Karakteristiek is het heen en weer gooien van schijf 24 (voorpost wit, zwart voert uit). Hij wordt eerst weggehaald zodat via de 2 om 2 het gaatje gemaakt kan worden (op veld 39). Daarna wordt hij weer teruggegooid op 24 als tweede rij in de slagrij, zwart verplaatst een wit stuk naar veld 13 en slaat dan 8x19x30x39 en eventueel verder. » N.D.L.R. Traduction : « Coup Letsjev […] Le mouvement de va-et-vient du pion 24 est caractéristique (avant-poste blanc, exécution noire). Il est d'abord retiré afin que le deux pour deux puisse créer un trou (sur la case 39). Il est ensuite renvoyé sur la case 24, qui forme le deuxième chaînon du chemin de rafle. Les Noirs déplacent une pièce blanche sur la case 13, puis capturent 8x19x30x39, voire plus loin. »
  6. Stoep, p. 113. « COUP LETSJEV (Het zetje van Letsjev) De stand van □479 kwam voor tijdens de voorwedstrijden voor het KvRusland in oktober 1968. Emmanuel Merins had hier 21. 36-31? gespeeld, waarop Letsjew liet volgen: (15-20, 28-33,13x33,14-20,21-27,8x50)+. Herman de Jongh (…): ‘Deze slagzet is onbekend, en dient naar Letsjev ter worden vernoemd!’ » N.D.L.R. Traduction : « La position du □479 est apparue lors d'un match préliminaire du Chpt. d'URSS en octobre 1968. Emmanuel Merins a joué 21. 36-31? et Letsjev a continué avec : (15-20, 28-33, 13x33, 14-20, 21-27, 8x50)+. Herman de Jongh (Blancs et noirs 100, 7/8/1969) : « Cette prise est inconnue et devrait porter le nom de Letsjev ! »
  7. Doubovy 2019, p. 109. « Le coup Lamiralle : Un coup du levier ou du double-atout, inversé ou non, donne un temps de repos, en laissant deux prises à l'adversaire. C'est une dame adverse qui est en prise majoritaire. » N.D.L.R. Il s'agit bien d'un autre coup.

Bibliographie

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