Cortège burlesque
| Cortège burlesque D 43 Pas redoublé | |
| Page de titre de la partition. | |
| Genre | Pièce pour piano à quatre mains |
|---|---|
| Musique | Emmanuel Chabrier |
| Effectif | piano à 4 mains |
| Durée approximative | 5 min 30 s |
| Dates de composition | 1881 (?) |
| Dédicataire | Monsieur Pellotier (sous-chef de musique au 2e Régiment de ligne) |
| Publication | 1913 Costallat |
Cortège burlesque, ou Pas redoublé, est une œuvre pour piano à quatre mains d'Emmanuel Chabrier probablement composée en 1881.
Présentation
Pas redoublé, ou Cortège burlesque, probablement composé en 1881[1], est une page pour piano à quatre mains[2].
L'œuvre porte la dédicace « à Monsieur Pellotier, sous-chef de musique au 2e Régiment de ligne »[1].
Le manuscrit autographe de onze pages pour piano à quatre mains est conservé dans les archives Costallat. Le manuscrit d'une version pour orchestre d'harmonie de la main du dédicataire, Pellotier, porte à la fin l'indication : « Granville, le »[1].
La partition est publiée à titre posthume par Costallat en 1913 sous le titre original Pas redoublé, puis rééditée en 1923 sous le titre Cortège burlesque[1].
La pièce existe également dans des transcriptions pour piano à deux mains ainsi que pour orchestre de Paul Lacôme (1913), et pour dixtuor à vent de Jean Françaix (1989)[1].
Commentaires
Cortège burlesque est d'une durée moyenne d'exécution de cinq minutes trente environ[3].
Roger Delage relève à propos de l'œuvre, « petit tableau sonore pétri de drôlerie et d'esprit[4] », « qu'avec son motif vigoureusement scandé, la longue courbe modulante du thème de son trio, la Joyeuse Marche n'est pas loin — non plus que certains accents du Roi malgré lui[4] ». Le chef et musicologue rappelle également une remarque du pianiste Pierre Morabia dans la revue Ostinato rigore : « en déchiffrant le Cortège burlesque on aura la surprise de tomber quasiment sur un ragtime[4] ».
Pour François-René Tranchefort, c'est « une pièce mineure mais amusante, — que signale simplement la configuration modale de son thème initial, rythmé de façon quasi mécanique ; il y a un contre-thème, avant une reprise à ritournelle[2] ».
Dans le catalogue des œuvres d'Emmanuel Chabrier établi par Roger Delage, Cortège burlesque porte le numéro D 43[1].
Discographie
- Chabrier: Piano Works Vol. 3, Georges Rabol et Sylvie Dugas (piano), Naxos 8.553080, 1994.
- Chabrier. L'Œuvre pour piano (vol. 3), Alexandre Tharaud et Aleksandar Madžar (piano), Arion ARN 68450, 1999.
Références
- Delage 1999, p. 704.
- Tranchefort 1987, p. 205.
- ↑ (en) « Pas redoublé, for solo piano or piano, 4 hand... », sur AllMusic (consulté le )
- Delage 1999, p. 276.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Monographies
- Roger Delage, Emmanuel Chabrier, Paris, Fayard, , 767 p. (ISBN 2-213-60508-4).
- Francis Poulenc et Jean-Philippe Biojout, Emmanuel Chabrier, Bleu nuit éditeur, coll. « horizons » (no 100), , 175 p. (ISBN 978-2-35884-134-4).
Ouvrages généraux
- Alfred Cortot, La musique française de piano, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », (1re éd. 1926), 762 p. (ISBN 2-13-037278-3), « L'Œuvre pianistique d'Emmanuel Chabrier », p. 167-208.
- François-René Tranchefort, « Emmanuel Chabrier », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de piano et de clavecin, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 867 p. (ISBN 978-2-213-01639-9), p. 201-206.
- Guy Sacre, La musique de piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. I (A-I), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1495 p. (ISBN 2-221-05017-7), « Emmanuel Chabrier », p. 610-620.
Liens externes
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