Constant Fornerod

Constant Fornerod

Constant Fornerod
Fonctions
Conseiller fédéral

(cinq mandats)
Président lui-même et chef du Département politique en 1857, 1863 et 1867
Département Commerce et péages (1855-1856 et 1858)
DFF (1859-1861)
Département militaire (1862 et 1864-1866)
Prédécesseur Daniel-Henri Druey
Successeur Victor Ruffy
Conseiller aux États
Président lui-même à partir du 2 juillet 1855
Législature 2e et 3e
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Avenches (VD)
Date de décès (à 80 ans)
Lieu de décès Bettens (VD)
Nature du décès Bronchite chronique
Nationalité Suisse
Parti politique Parti radical-démocratique
Profession Avocat

Constant Fornerod (Charles Emmanuel Constant Fornerod), né à Avenches le et mort le à Bettens[1], est un homme politique suisse membre du parti radical-démocratique.

Biographie

Fils de Susanne Esther Barbey, bourgeois d'Avenches, il suit ses études de droit à l'Académie de Lausanne, puis aux universités de université de Tübingen, et de Heidelberg tout en étant membre de la société de Zofingue.

Il est marié à Marie Sophie Leuzinguer.

Professeur de droit romain à l'Académie de Lausanne, il est nommé chancelier du canton de Vaud au printemps par le conseiller d'État Daniel-Henri Druey à qui il succède comme conseiller d'État lorsque ce dernier devient conseiller fédéral. Président du Conseil d’État en 1851, il est élu au Conseil des États la même année.

Lors du décès de Druey en 1855, il se fait élire conseiller fédéral contre l'avis de son parti, profitant de son titre de président du conseil des États. Il est membre du Conseil fédéral de 1855 à 1867 et, pendant cette période, à trois reprises président de la Confédération en 1857, 1863 et 1867.

Pendant son mandat, il est respectivement à la tête des départements suivants :

En 1864, il est nommé comme commissaire lors de l'intervention fédérale dans le canton de Genève à la suite d'émeutes provoquées par la non-élection contestée de James Fazy au conseil d'État[2].

En 1867, il quitte le Conseil fédéral pour devenir le directeur du Crédit franco-suisse, un établissement financier genevois. Malheureusement, la banque connaît d'importants problèmes financiers et est accusée de faillite frauduleuse[3]. Fornerod, alors établi à Paris, est condamné et purge une peine de prison avant de retourner en Suisse, ruiné, où il finira sa carrière dans un emploi de la compagnie de chemin de fer Jura-Simplon[1].

Références

  1. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  2. Hand-Urs Wili, « Interventions fédérales » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne
  3. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )

Sources

Registre d'état-civil de Sullens 1899

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