Concha de Albornoz
| Naissance | Luarca (province d'Oviedo (en), Restauration bourbonienne en Espagne) |
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| Décès |
(à 71 ans) Mexico |
| Nom de naissance |
María de la Concepción de Albornoz Salas |
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Álvaro de Albornoz y Salas (d) |
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| Membre de |
María de la Concepción de Albornoz Salas, dite Concha de Albornoz, née à Luarca, dans les Asturies, en 1900 et morte au Mexique en 1972, est une intellectuelle féministe espagnole exilée à la suite de la guerre d'Espagne[1].
Biographie
Concha de Albornoz est la fille de l'écrivain, avocat, ministre de la Deuxième République et diplomate Álvaro de Albornoz y Liminiana (1879-1954) et la sœur de l'écrivain Álvaro de Albornoz Salas (es) (1901-1975)[2].
Concha est également membre du célèbre Lyceum Club Femenino et du courant artistique féministe des Las Sinsombrero. Dans les cercles intellectuels qu'elle fréquente, elle est fréquemment identifiée comme un dandy[3].
Elle emménage à Valence en 1937 et rejoint le gouvernement de la République. Elle part ensuite en Grèce[4], à l'invitation de son ami Máximo José Kahn (es), consul, et de son épouse Gertrudis Blumenfeld. Elle retrouve dans ce pays son amie Rosa Chacel et le romancier Níkos Kazantzákis.
Après d'autres voyages en Europe, dont des séjours à Paris et à Rome, où elle revoit María Zambrano, elle tombe malade puis meurt au Mexique en [5].
Références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Concha de Albornoz » (voir la liste des auteurs).
- ↑ Queer women in modern Spanish literature: activism, sexuality, and the otherness of the "Chicas Raras", Routledge, coll. « Literary criticism and cultural theory », (ISBN 978-1-003-09738-9, 978-0-367-56353-0 et 978-1-032-15480-0)
- ↑ « Concepción Albornoz Salas », PARES,
- ↑ (en) Isabel Murcia Estrada, « Concha de Albornoz: Exception, Dandy, and Character », dans Ana I. Simón-Alegre and Lou Charnon-Deutsch, Queer Women in Modern Spanish Literature, Routledge, (lire en ligne), p. 84–101
- ↑ María del Carmen García Antón in Visto Al Pasar: República, Guerra y Exilio, 2002, p. 130
- ↑ José Ramón López García, « Magda o de la amistad Homenaje a Concha de Albornoz de Juan Gil-Albert », dans El exilio literario de 1939, 70 años después: actas, (lire en ligne), p. 482-511
Liens externes
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