Commission reconnaissance et réparation
| Fondation |
|---|
| Type | |
|---|---|
| Forme juridique |
Association déclarée Association loi de 1901 |
| Domaine d'activité |
Action sociale sans hébergement n.c.a. |
| Pays |
| Président |
Antoine Garapon (depuis ) |
|---|---|
| Site web |
| RNA | |
|---|---|
| SIREN | |
| OpenCorporates |
La Commission reconnaissance et réparation (CRR) est une commission indépendante fondée en pour la réparation des violences sexuelles commises par des membres des congrégation ou ordre religieux;
Histoire
Après la remise du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (CIASE) le , la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF) vote à l'unanimité[1] la création de la Commission reconnaissance et réparation (CRR) pour les victimes de violences sexuelles[2]. L’ancien juge des enfants, Antoine Garapon est choisi pour présider cette commission[3].
La CRR est une structure distincte de l'Instance nationale indépendante de reconnaissance et réparation (Inirr), créée par la conférence des évêques de France[1].
Au , la Commission a été contactée par 782 personnes : 178 en 2023, après 604 en 2022. Au terme d’un accompagnement d'environ six mois, 299 recommandations ouvrant la voie à une réparation financière sont émises, pour un montant moyen de 36 200 euros[4].
En , dans un entretien au Parisien, Jean-Marc Sauvé, ancien président de la CIASE estime qu'il y a eu une « réponse rapide » au sujet de la reconnaissance et de la réparation pour les victimes[5].
Missions
La Commission reconnaissance et réparation a pour mission d’entendre les personnes victimes et de faire la médiation avec la congrégation ou l’ordre religieux dont dépend (ou dépendait, s’il est décédé) le religieux accusé d'abus sexuels[2]. La CRR est un tiers de justice qui s'engage dans un processus de justice restauratrice[6].
Lorsqu'une réparation financière est décidée, elle est à la charge de la congrégation ou de l’institut dont l’agresseur fait ou a fait partie[7].
Références
- AFP, « Pédocriminalité dans l'Eglise : création d'une commission de reconnaissance et de réparation », Europe 1, (lire en ligne , consulté le )
- Bernadette Sauvaget, « Pédocriminalité dans l’Eglise : les congrégations mettent en place une commission pour les victimes », Libération, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ « Abus sexuels : Antoine Garapon nommé président de la Commission indépendante reconnaissance et réparation (CRR) », Radio chrétienne francophone (RCF), (lire en ligne , consulté le )
- ↑ AFP, « Violences sexuelles dans l’Église : plus de 2 000 victimes en France se sont adressées aux commissions de réparation », Le Parisien, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ Thomas Poupeau, « Abus sexuels dans l’Église : deux ans après son rapport, les doutes de Jean-Marc Sauvé », Le Parisien, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ Karine Perret, AFP, « Agressions sexuelles dans l'Eglise : évaluer "sa douleur" pour se "réparer" », Le Courrier picard, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ Christophe Henning, « Violences sexuelles dans l’Église : l’aide aux victimes monte en puissance », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne , consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Instance nationale indépendante de reconnaissance et réparation (Inirr)
- Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (CIASE)
- Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF)
- Conférence des évêques de France (CEF)
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives aux organisations :
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