Combat d'Inaghalawass
| Date | |
|---|---|
| Lieu | Inaghalawass, entre Boghassa et Tinzawatène |
| Issue | Victoire française |
| France | Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans |
| • Abou Hassan al-Ansari † • Malick Ag Wanasnat † |
| Inconnues 2 hélicoptères Tigre[1] 1 hélicoptère Gazelle[1] 5 avions Mirage 2000[1] |
Inconnues |
| Aucune[2] | 23 morts ou prisonniers[3] |
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- 2e Gao
- 3e Gao
- 4e Gao
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- 2e Tombouctou
- 5e Gao
- Teghboubinene et In Arab
- 3e Tombouctou
- 1re Ber
- 1re Anéfis
- 2e Anéfis
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- 2e Tin-Hama
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- 2e Kidal
- 3e Kidal
- 3e Anéfis
- 1re Tabankort
- 2e Indelimane
- N'Tillit
- Ametettaï
- 2e Tabankort
- 1er Nampala
- 1er Ténenkou
- 3e Tabankort
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- 2e Ténenkou
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- 1er Gourma-Rharous
- Sévaré
- 4e Anéfis
- Inafarak
- Tiébanda
- 1re Talahandak
- Wanna
- 2e Aguel'hoc
- Sévaré
- 2e Nampala
- 4e Kidal
- 2e Goumakoura
- Kazay-Kazay
- 1re Boulikessi
- 2e Gourma-Rharous
- Foulsaré
- 1re Dogofry
- 1re Serma
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- 4e Tombouctou
- Tin Biden
- 3e Indelimane
- Youwarou
- Soumpi
- Akabar
- 5e Tombouctou
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- 1re Talataye
- 1re Boni
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- 2e Dogofry
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- 2e Serma
- 3e Aguel'hoc
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- 2e Boulikessi
- 4e Indelimane
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- 2e Talahandak
- Bouka Weré
- Sokoura
- 3e Boulikessi
- Niaki
- Éclipse
- 4e Boulikessi
- 2e Boni
- 2e Tessit
- 4e Aguel'hoc
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- 2e Andéramboukane
- 3e Tessit
- 2e Talataye
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
- Kobé
- 3e Dioura
- 5e Boulikessi
- 6e Tombouctou
- 4e Tessit
- Anoumalane
| Coordonnées | 19° 57′ 46″ nord, 2° 52′ 58″ est | |
|---|---|---|
Le combat d'Inaghalawass a lieu le , lors de la guerre du Mali.
Déroulement
Dans la nuit du au , des combats opposent l'armée française et les djihadistes près de l'oued d'Inaghalawass, entre Boghassa et Tinzawatène, à 900 mètres de la frontière algérienne[2],[4]. Entre 4h40 et 5h20, une opération est alors menée par les Français contre trois objectifs dans ce secteur[2]. Ces trois objectifs font alors l'objet de frappes aériennes simultanées[4],[1]. Les Français mobilisent cinq chasseurs Mirage 2000, deux hélicoptères Tigre et un hélicoptère Gazelle[1]. Un assaut héliporté est ensuite lancé avec l'appui des hélicoptères Tigre[4],[1]. L'attaque est menée par les forces spéciales du dispositif « Sabre » et par des troupes de la force Barkhane[2].
Pertes
Le 14 février, l'état-major de l'armée française annonce qu'une vingtaine de « terroristes » ont été tués ou capturés et trois de leurs véhicules détruits[5]. Le 17 février, le Chef d'État-Major des armées, le général François Lecointre, donne un bilan un peu plus détaillé et annonce que 23 djihadistes ont été tués ou faits prisonniers[3]. Les Français ne déplorent quant à eux aucune perte selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Patrik Steiger[2].
Une source sécuritaire étrangère de l'AFP présente au Mali fait quant à elle état de 10 à 17 morts pour les djihadistes[2],[6]. Une source sécuritaire malienne de Libération affirme pour sa part qu'« une dizaine de jihadistes ont été tués et 14 ont été appréhendés »[7].
Parmi les morts figure également Malick Ag Wanasnat, ancien colonel de l'armée malienne et proche lieutenant d'Iyad Ag Ghali[2],[1],[8],[7], Abdallah Ag Oufata, ancien maire de Boghassa[7] et Sidi Mohamed Ougana, un prédicateur[7].
Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans annonce également le qu'Abou Hassan al-Ansari a été tués lors des combats à Inaghalawass ; il affirme alors avoir mené l'attaque de Ouagadougou en représailles à sa mort[9]. Au total, dans son communiqué le groupe annonce la mort de six chefs dans le combat du 14 février : Mohamed Ould Nouini, dit Hassan al-Ansari ; Sidi Mohamed Ag Ougana, dit Abou Habib ; Cheikh Abou Ahmed al-Fulani ; Malick Ag Wanasnat, dit Abou Tayib ; Abdallah Ag Oufata, dit Abou Omar ; et Tariq al-Soufi[10].
Références
- « Mali: un raid français mené dans le Nord contre des membres d’Ansar Dine », RFI, (consulté le )
- AFP, « Mali: un raid français contre le groupe jihadiste Ansar Dine fait au moins 10 morts », RFI,
- Le Monde avec Reuters, « Un « coup significatif » porté aux djihadistes par Barkhane », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Ronan Tésorière, « Mali : un raid français neutralise l’un des chefs des djihadistes d’Ansar Dine », Le Parisien,
- ↑ « Barkhane : mise hors de combat d’une vingtaine de terroristes au Nord Mali », Ministère de la Défense, (consulté le )
- ↑ Philippe Chapleau, « Au moins dix tués après un raid de Barkhane dans le nord du Mali », Lignes de défense blogs ouest-france, (consulté le )
- Célian Macé, « Qui a été tué dans le triple assaut français près de la frontière algérienne ? », Libération, (consulté le )
- ↑ « Mali : un proche d’Iyad Ag Ghali tué dans un raid de Barkhane à la frontière algérienne », Jeune Afrique, (consulté le )
- ↑ « Un groupe djihadiste revendique la double-attaque de Ouagadougou », Le Figaro, (consulté le )
- ↑ MENASTREAM, As expected, #JNIM's official statement claiming Friday's attacks against HQ of Burkina's armed forces and France's embassy in #Ouagadougou, says in response to recent killings of senior commanders in the areas of Tin-Zaouatene and Boughessa, near the DZ border, twitter, 4 mars 2018.
- Portail de l’histoire militaire
- Portail du Mali
- Portail de l’Armée française
- Portail des années 2010