Cluster maritime
Le cluster maritime, concept économique anglo-saxon, est un outil de promotion de promotion et d'aide au développement de la filière maritime utilisé par différents gouvernements, défini alternativement comme un complexe industriel, une agglomération d'industries interconnectées un réseau communautaire[1].
Clusters maritimes à travers le monde
Ce concept apparu au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, s'est développé à travers toute la planète sur des étendues spatiales très variables comme pour ces deux pays, mais également pour des régions plus petites tel que le London’s Maritime Services Cluster ou le Cowes Marine Cluster, des régions tel qu'au Canada la Technopole Maritime du Québec[2], d'autres pays tel que le Norway's Maritime Cluster ou le Finnish Maritime Cluster, des régions éparses associées tel au sein de Interregional Maritime Cluster (InterMareC) ou même l'Europe avec lEU Maritime Clusters.
Cluster Maritime Français
Le Cluster Maritime Français (CMF) est une association fondée en 2006 dans le but de réunir les parties prenantes de l'économie[3]
.Le Cluster Maritime Français a initié la création de Clusters maritimes d’Outre-mer pour rassembler les acteurs maritimes locaux, porter leurs projets et développer le secteur maritime local. Les premiers clusters ont ainsi été créés officiellement en Guadeloupe (mai 2011), à La Réunion (septembre 2011), et ont été suivis par la Guyane (mai 2012), et la Martinique (juin 2013), la Polynésie Française (juin 2014), la Nouvelle-Calédonie (août 2014), Saint-Pierre-et-Miquelon (2016) et Mayotte (2022). Ils sont aujourd’hui 8 Clusters maritimes en Outre-mer[4].
Cluster maritime luxembourgeois
Le Cluster maritime luxembourgeois est une association sans but lucratif créée en . Elle fait suite à un groupe de travail lancé par le Ministre luxembourgeois de l'Économie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké[réf. souhaitée].
Les activités du Cluster maritime luxembourgeois englobent une série d'actions au service du secteur maritime national. La structure des membres reflète la réalité du secteur maritime luxembourgeois: des armateurs, des banques, des conseillers, des assureurs, des avocats et le pavillon luxembourgeois, géré par le Commissariat aux Affaires Maritimes. Deux acteurs majeurs du dragage implantés au Luxembourg promeuvent également l'initiative: le groupe Jan de Nul et Deme. CFL Cargo et CFL Multimodal, deux entreprises ferroviaires font également partie du Cluster maritime puisqu'elles contribuent au désenclavement du Luxembourg grâce aux navettes quotidiennes qui desservent les grands ports de la Mer du Nord comme Anvers, Rotterdam et Zeebruges, tous situés dans un rayon de 300 kilomètres. Avec la plateforme de Bettembourg, le Luxembourg et la Grande Région disposent d'un port sec d'envergure[réf. souhaitée].
Le Luxembourg participe également aux opérations de lutte anti-piraterie dans la Corne de l’Afrique. Deux avions de surveillance maritime de type MERLIN III (en) ont été dépêchés fin aux Seychelles. C’est la première fois dans son histoire que le pays prend part à une opération maritime militaire[réf. souhaitée].
Notes et références
- ↑ David Doloreux, « What is a maritime cluster? », Marine Policy, vol. 83, , p. 215–220 (ISSN 0308-597X, DOI 10.1016/j.marpol.2017.06.006, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Le pari ambitieux du cluster maritime du Québec : état de la situation et politiques publiques par David Doloreux et Yannik Melançon, Géographie, économie, société 4/2006 (Vol. 8), p. 467-480 disponible sur Cairn.info
- ↑ « Présentation du Cluster Maritime Français »
- ↑ « Les Clusters Maritimes d'Outre-Mer »
Article connexe
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