Claudine Brunand
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Aimé Brunand (d) |
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Claudine Brunand, baptisée en à Lyon et morte en 1674, est une graveuse héraldique, dessinatrice et auteure française.
Biographie
Baptisée le [1] ou le à Lyon, elle est la fille d'Aimé Brunand[2].
Pierre Ménestrier la décrit comme une « fille de Lyon »[3]. Active dans la ville dans la seconde moitié du XVIIe siècle, elle produit des gravures de bonne facture technique, mais dont le dessin est souvent maladroit[3].
Outre la gravure, elle pratique l’enluminure et la peinture héraldique et écrit des textes pré-féministes[2].
On présume que son inhumation a lieu le à l'église Saint-Michel[1].
Portraits
On connaît de Claudine Brunand quatre portraits gravés en taille-douce : Oliver Cromwell ; le roi de Suède Gustave-Adolphe ; le médecin néerlandais Johan Van Heurne ; le médecin de Montpellier Lazare Rivière[4].
Illustrations
Elle est connue pour le frontispice de l'ouvrage Lyon dans son lustre de Samuel Chappuzeau, publié en 1656 ; il est signé : Claudine Brunand fecit[4],[3].
Claudine Brunand illustre le frontispice, le portrait de la reine et les planches du livre Vie de la séraphique mère sainte Thérèse de Jésus, fondatrice des Carmes-Déchaussés, en figures et en vers français et latins, Lyon, 1670[5] ; Elle en écrit aussi une partie des sonnets[6].
Ouvrages
- Armorial véritable de la noblesse qui a esté reconnue & approuvée ... pour les pays de Lionnois, Forests, et Beaujolois ... Avec les armes de tous les prévots des marchands & eschevins de la ville de Lyon ..., (lire en ligne)[7].
- Noms Surnoms calitez et blason de Messieurs les prevots des marchands et eschevins de la ville de Lyon ... (lire en ligne)[7].
- La Vie de la séraphique mère Sainte Térèse de Jésus, fondatrice des carmes déchaussez et des carmélites déchaussées : en figures et en vers françois et latins : avec un abrégé de l'histoire, une réflexion morale et une résolution chrétienne sur chaque figure, Grenoble, Laurens Gilibert, 1678, [12]-386-[10] p., 55 ff. de gravures (Lire en ligne).
Notes et références
- Inventaire du fonds français.
- Véronique Meyer 2020.
- (en) « Brunand, Claudia or Claudine », sur oxfordartonline.com, (consulté le ).
- Natalis Rondot 1896, p. 63.
- ↑ Natalis Rondot 1896, p. 64.
- ↑ Edmond-Denis de Manne, « Vie de la séraphique mère sainte Thérèse de Jésus », dans Nouveau dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes, Lyon, N. Scheuring, , 3e éd., 607 p. (lire en ligne), p. 406
- La Grande Encyclopédie.
Annexes
Bibliographie
- « Brunand (Claudine) », dans La Grande Encyclopédie, vol. 8, (lire en ligne), p. 240.
- Natalis Rondot, « Claudine Brunand », dans Les Graveurs d'estampes sur cuivre à Lyon, au XVIIe siècle, (lire en ligne), p. 63-64.
- « Brunand (Claudine) », dans Robert Armand Weigert, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIe siècle, (lire en ligne), vol. 2, p. 174-177.
- Maxime Préaud, « Claudine, Élisabeth, Madeleine, Marguerite, Marie. Hommage à̀ quelques figures féminines obscures de l’estampe française aux XVIIe et XVIIIe siècles », Revue de la Bibliothèque nationale de France, no 17, , p. 45-50.
- Véronique Meyer (dir.), Propos d'une graveuse. Claudine Brunand, 1630-1674, Paris, Comité national de l'estampe, coll. « Après la lettre », , 15 p. (ISBN 979-10-96279-23-4).
- Véronique Meyer, « Claudine Brunand, femme et graveuse », Nouvelles de l'estampe, no 263, (ISSN 0029-4888, DOI 10.4000/estampe.1437, lire en ligne).
- Véronique Meyer, « Six femmes graveurs en France au XVIIe siècle. Les sœurs Bouzonnet-Stella, Marie Briot, Claudine Brunand et Madeleine Masson », dans Élise Pavy-Guilbert, Stéphane Pujol, Patrick Wald Lasowski (dir.), Femmes artistes à l’âge classique. Arts du dessin–peinture, sculpture, gravure, Classiques Garnier, (ISBN 978-2-406-11039-2), p. 45-59.
Liens externes
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