Claude Bernard des Sablons
| Claude Bernard des Sablons | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député de Seine-et-Marne | |
| – (3 ans, 1 mois et 19 jours) |
|
| Gouvernement | Convention nationale |
| Député au Conseil des Cinq-Cents | |
| – (2 ans, 7 mois et 4 jours) |
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| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne) |
| Date de décès | (à 74 ans) |
| Lieu de décès | Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | Girondins |
| députés de Seine-et-Marne | |
Claude Bernard dit Bernard des Sablons, né le à Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), mort le dans la même ville, est un homme politique de la Révolution française.
Biographie
La monarchie constitutionnelle, mise en place par la constitution du 3 septembre 1791, prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est suspendu et incarcéré, avec sa famille, à la tour du Temple.
En septembre 1792, Claude Bernard, alors officier municipal de Moret-sur-Loing, est élu député du département de Seine-et-Marne, le septième sur onze, à la Convention nationale[1]. Il y est surnommé « Bernard des Sablons », du nom de la localité de Veneux-les-Sablons, et ne saurait être confondu avec ses trois collègues homonymes :
- André-Antoine Bernard (député de la Charente-Inférieure) ;
- Louis Bernard (député de l'Aveyron) ;
- Marc-Antoine Bernard (député des Bouches-du-Rhône).
Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote en faveur de la culpabilité en précisant[2] :
[...] je déclare Louis coupable comme mandataire du peuple ; mais en même temps je déclare que je ne veux pas remplir les fonctions de juge.
Il vote « la mort avec sursis jusqu'à la sanction de la Constitution » et se prononce en faveur de l'appel au peuple et du sursis à l'exécution[3].
Le 13 avril 1793, il refuse de prendre part au scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[4]. Le 28 mai, il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[5].
En brumaire an IV (octobre 1795), sous le Directoire, Claude Bernard est réélu député et siège au Conseil des Cinq-Cents. Il est tiré au sort pour quitter le Conseil en prairial an IV (mai 1798).
Source
- « Claude Bernard des Sablons », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Références
- ↑ Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, Liste des députés par départements » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 57, séance du 15 janvier 1793 » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ Froullé, Jacques-François (≃1734-1794) et Levigneur, Thomas (≃1747-1794), « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924, « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793 » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
- ↑ Claveau, Louis, Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793 » , sur https://gallica.bnf.fr, (consulté le )
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