Claude Bénigne Lompré

Claude Bénigne Lompré
Fonction
Député de l'Assemblée constituante
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 77 ans)
Dole
Nationalité
Activités
Signature

Claude Bénigne Lompré, né le à Champlitte et mort le à Dole, est un ecclésiastique français, député du clergé aux États généraux de 1789. Il siège jusqu'à la fin de la session de l'Assemblée nationale constituante le .

Biographie

Claude Bénigne Lompré est né le à Champlitte[1],[2]. Son père est épicier-pâtissier et maire de Champlitte[3].

Il est d'abord élève au collège de l'Arc à Dole[4]. Après avoir étudié la théologie à l'université de Dijon[3], il devient chanoine de la collégiale de Champlitte[5],[1],[6] et administrateur de cette cure[6],[7].

En 1788, il est député aux États de Bourgogne[8] ou aux États de Franche-Comté[4] et y défend les intérêts du bas clergé[8]. Il fait partie des individus que la vie fait passer de la Bourgogne à la Franche-Comté ou inversement[4].

Le [2], il est élu député du clergé du bailliage d'Amont aux États généraux[5],[1],[6],[2]. Il est le deuxième député du clergé élu sur trois dans ce bailliage[5],[6].

À l'Assemblée nationale constituante, il est partisan des réformes et est l'un des premiers députés du clergé à se réunir au tiers état dès le , déclarant : « Nous venons enfin, Messieurs, rendus à nos vœux les plus chers, paroître au milieu des représentants de la nation »[1]. Secrétaire du comité des finances[9], il intervient régulièrement en séance sur des questions financières et fiscales, vote la constitution civile du clergé et prête le serment civique[1],[8]. Il refuse toutefois d'être élu au sein du clergé constitutionnel et rétracte son serment[8].

Après la fin de la session de l'Assemblée nationale constituante, il ne joue plus de rôle politique[1]. Il émigre en Suisse en [8].

Il meurt à Dole (département du Jura) le [1],[2].

Références

  1. Robert, Bourloton et Cougny 1891, p. 176.
  2. « Claude, Bénigne Lompré - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  3. Bourdin 2003, p. 49.
  4. Jérôme Loiseau, « Une modernité divergente : les deux Bourgognes et la monarchie française (XVIe – XVIIe siècle) », dans Benjamin Castets Fontaine, Maxime Kaci, Jérôme Loiseau et Alexandre Moine (dir.), Deux frontières aux destins croisés ? : Étude interdisciplinaire et comparative des délimitations territoriales entre la France et la Suisse, entre la Bourgogne et la Franche-Comté (XIVe – XXIe siècle), Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, coll. « Les Cahiers de la MSHE Ledoux », (ISBN 978-2-84867-789-7, DOI 10.4000/books.pufc.5858, lire en ligne), p. 35–46.
  5. Liste, par ordre alphabétique de bailliages et sénéchaussées, de MM. les députés à l'Assemblée nationale. 1789, Paris, Baudouin, imprimeur de l'Assemblée nationale, , 79 p. (lire en ligne), p. 5.
  6. Armand Brette, Les Constituants : Liste des députés et des suppléants élus à l'Assemblée constituante de 1789, précédée d'un avertissement, Paris, Charavay, coll. « Publications de la Société de l'histoire de la Révolution française », , XXXVII-310 p. (lire en ligne), p. 128.
  7. ↑ Bourdin 2003, p. 48.
  8. Bourdin 2003, p. 50.
  9. ↑ Camille Bloch (éditeur), Procès-verbaux du Comité des finances de l'Assemblée constituante, Rennes, Oberthur, coll. « Collection de documents inédits sur l'histoire économique de la Révolution française », , 571 p. (lire en ligne), p. IX.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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