Claire Chevrillon
| Naissance | |
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| Décès | 
 (à 104 ans) 5e arrondissement de Paris | 
| Nom de naissance | 
Claire Catherine Chevrillon | 
| Nationalité | |
| Activités | 
Militante, résistante, professeur d'anglais | 
| Père | 
| Membre de | |
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| Conflit | |
| Distinctions | |
| Archives conservées par | 
Service historique de la Défense (GR 16 P 128041)[1] | 
Claire Catherine Chevrillon, née le à Bourron-Marlotte[2],[3] et morte le dans le 5e arrondissement de Paris, alias Christiane Clouet, est une militante de la Résistance française[4].
Biographie
Fille de l'académicien André Chevrillon, Claire est professeur d'anglais. Mise en contact en été 1942 avec l’officier FFL Jean Ayral, qui la recrute[5], elle travaille avec l'opérateur radio François Briant comme codeuse de messages sous les ordres de Paul Schmidt du BCRA[6].
À la demande de Daniel Cordier, à qui Jean Moulin rentré de Londres en mars 1943 a donné l'ordre de déménager de Lyon à Paris la direction des services de la Délégation générale gaullienne, et qui a besoin d'agents supplémentaires, Ayral - à qui Moulin a alors confié la responsabilité du Bureau des opérations aériennes (BOA) en France occupée - lui transfère Claire Chevrillon à la fin mars - début avril 1943, ainsi que l'amie de celle-ci, Jacqueline Pery d'Alincourt, qui toutes deux intègrent alors l'équipe de Daniel Cordier[7].
Arrêtée par la police française le 21 avril 1943 et remise à la Gestapo, elle est incarcérée à Fresnes, mais est libérée le 18 juin et rejoint dès le mois de septembre le service du chiffre de la Délégation générale dans l'entourage immédiat de Claude Bouchinet-Serreulles[6].
Commentaires
L'intérêt de son ouvrage Une résistance ordinaire, paru en 1999, est de montrer au quotidien le travail d'un rouage essentiel du dispositif de liaison entre les résistants et Londres[6].
Distinction
Médaille de la Résistance française, avec rosette (décret du 17 novembre 1945)[2]
Bibliographie
- François Berriot, Témoignages sur la Résistance et la Déportation. Autour de Jacqueline Pery d'Alincourt, L'Harmattan, 2008.
- Claire Chevrillon (préf. Claude Bouchinet-Serreulles), Une résistance ordinaire : septembre 1939 - août 1944, éditions du Félin, , 304 p. (ISBN 2-86645-329-8, présentation en ligne)
- Daniel Cordier, Alias Caracalla, Gallimard, 2009.
- Dominique Missika, Résistantes 1940-1944, , 269 p. (ISBN 978-2-07-294029-3), p. 59.
Notes et références
- ↑ « https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_resistants/detail_fiche.php?ref=2961500&debut=0 »
- « Claire Chevrillon alias Anne », sur Mémoire des hommes (consulté le )
- ↑ Acte de naissance no 43 du
- ↑ « Claire Chevrillon-Fabre la mémoire d'Anatole Le Braz », sur letelegramme, (consulté le )
- ↑ Dominique Missika, Résistantes 1940-1944, Gallimard, 2021 (ISBN 978-2-07-294029-3), pp. 58-59.
- Laurent Douzou, « Chevrillon Claire, Une résistance ordinaire, septembre 1939-août 1944 », Vingtième Siècle, revue d'histoire, no 64 « Villes en crise ? », , p. 154 (lire en ligne).
- ↑ Missika 2021.
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Chevrillon, Claire (1907-2011) », sur idref.fr (consulté le )
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