Cité Berryer

8e arrt
Cité Berryer

La cité Berryer en 2017.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Madeleine
Début 25, rue Royale
Fin 24, rue Boissy-d'Anglas
Historique
Création 1745
Dénomination 1837
Ancien nom Passage du marché d'Aguesseau
Géocodification
Ville de Paris 0911
DGI 0906
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris

La cité Berryer est une voie du 8e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Elle commence au 25, rue Royale et se termine au 24, rue Boissy-d'Anglas.

« La cité Berryer […] est très curieuse surtout par le contraste qu'elle présente avec les rues voisines, la rue Royale par exemple, mais Paris est fait de contrastes et c'est ce qui en fait un de ses grands charmes pour ceux qui savent les comprendre[1]. »

Origine du nom

Le passage rend hommage à l'avocat Pierre-Nicolas Berryer (-), dit Berryer père (son fils, Pierre-Antoine Berryer (-), est quant à lui honoré par la rue Berryer, située dans une autre partie du 8e arrondissement).

Historique

La cité Berryer s'appelait autrefois « passage du marché d'Aguesseau ». Ce marché, fondé en entre les actuelles rues de Surène, d'Aguesseau et Montalivet, n'avait pas tardé à péricliter. Des lettres patentes datées du camp d'Alost le en autorisèrent le transfert à un emplacement situé entre la rue de la Madeleine (rue Boissy-d'Anglas) et la rue Royale, qui n'existait pas encore. Le terrain ouvrait sur la rue Basse-du-Rempart, absorbée depuis par le boulevard des Capucines.

Le passage reçoit son nom actuel en [2].

Dans la littérature

Joris-Karl Huysmans, dans En ménage (chapitre XIV), fait une description de la cité où se tenait un marché, le mardi et le vendredi :

« […] Eh bien, à Ménilmontant ou à Montparnasse, cette foire ne serait ni bizarre ni drôle, mais il faut avouer qu'ici, c'est tout de même curieux de trouver dans ce quartier riche, dans cete rue Royale, à deux pas de la Madeleine, au milieu de ces magasins de gala, de ces restaurants et de ces cafés, chamarrés d'or et bourrés de glaces, une vraie cour des Miracles soigneusement cachée par une porte. […][3]. »

Notes et références

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  1. Rochegude 1910, p. 24.
  2. Lazare 1844, p. 69.
  3. Joris-Karl Huysmans, André Guyaux (dir.) et Pierre Jourde (dir.), Romans et nouvelles, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (no 642), , LIX-1917 p. (ISBN 978-2-07-269982-5), p. 466–468.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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