Cimetière de Bram
Le cimetière de Bram est le cimetière communal de la ville de Bram située dans le département de l'Aude
| Pays |
France |
|---|---|
| Commune |
Bram |
| Adresse |
Rue Bonrepos 11150 Bram |
| Superficie |
2,81 hectares |
| Coordonnées |
43° 14′ 21″ N, 2° 07′ 10″ E |
| Site web | |
|---|---|
| Sauvons nos tombes |
Histoire et description
Il fut créé, peut-après la Révolution, pour remplacer celui situé à l'emplacement de l'actuel monument aux morts — agrandi et cloturé sous la mandature du maire Guillaume Maugis — qui succéda à un autre cimetière établi à côté de l'église. Au début de la période de l'âge de fer, un cimetière se trouvait sur la commune au lieu dit « La Gabache »[1],[2],[3].
Le cimetière actuel comporte deux parties: « le cimetière ancien » et « le nouveau cimetière » attenant, agrandi en 2022 où se trouve le colombarium et un jardin du souvenir[4],[5],[6]. Un carré militaire de corps reconstitués comportant 7 tombes pour 9 poilus est visible[7].
Personnalités inhumées
- le général François Vidal de la Blache (1848-1917) né et décédé à Bram, frère du géographe Paul Vidal de la Blache, propriétaire du domaine « Les Broughes » [8];
- Albert Sarraut (1872-1962), homme d'État, gouverneur général de l'Indochine française, président du conseil, ministre, député et sénateur de l'Aude. Il repose aux côtés de son épouse, née Paule Estève (1871-1960). Sa fille Paule (1899-1968), son fils Omer (1902-1969) et sa belle fille, Colette Andrieux du Tertre (1908-1996) reposent également dans d'autres tombes à l'intérieur du cimetière. Sa tombe est fleurie à la Toussaint par La Dépêche du Midi en sa qualité de journaliste et d'ancien directeur de 1943 à 1944[9],[10];
- Loís Alibèrt (1884-1959), né à Bram, linguiste occitan, auteur notamment d'une grammaire, et d'un dictionnaire, bases de la norme classique de l'occitan;
- Ferrucio-Dante Spanghero (1913-1986) et son épouse, Romea (1918-2007), parents de la célèbre fratrie de rugbymens[11].
- Pierre Seel (1923-2005), militant homosexuel, déporté, victime du paragraphe 175[12];
- le chanoine Bruno Garrouste (1944-2023). Vicaire et curé à Bram de 1990 à 2000 et en 2012, il marqua par sa forte personnalité le Lauragais et le diocèse de Carcassonne[13],[14],[15];
- Gisèle (1953-2016) et Germain Lyon (1948-2016), habitants de Bram, victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice[16],[17].
Anciens maires de Bram:
- Guillaume Maugis (1774-1866), plusieurs fois maire de Bram entre 1800 et 1816, inhumé dans le même caveau que Jules-Léo Maugis (1818-1877), médecin, maire de 1876 à 1877[18];
- le marquis Charles de Lordat (1829-1908), plusieurs fois maire de Bram entre 1868 et 1888, député de l'Aude de 1877 à 1878. Son caveau, est orné d'un frontispice avec les armes de sa famille entourées des sculptures représentant la Cité de Carcassonne et les ruines du château de Lordat en Ariège, dont une pierre prélevée sur place est visible à l'arrière du monument[19],[20];
- le marquis Jacques Le Franc de Pompignan (1899-1987), colonel, maire de Bram de 1959 à 1971.
Galerie
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Porte d'entrée principale.
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La tombe d'Albert Sarraut, située dans l'ancien cimetière.
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Le caveau de la famille de Lordat, situé dans l'ancien cimetière.
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Plaque visible sur la tombe de Jules Maugis, située dans l'ancien cimetière.
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Plaque apposée sur la sépulture de Bruno Garrouste, située dans l'ancien cimetière.
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La tombe de Jacques Le Franc de Pompignan, située dans l'ancien cimetière.
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La tombe de Gisèle et Germain Lyon, située dans le nouveau cimetière.
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La tombe de Pierre Seel, située dans le nouveau cimetière
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Le carré militaire.
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Cartel indiquant in situ l'un des anciens cimetières de Bram, situé à côté de l'église.
Notes et références
- ↑ Michel Passelac, Alain Vignaud, « Archéologie de la France - Bram, La Gabache », sur journals.openedition.org, (consulté le ).
- ↑ Chanoine Jean-Pierre Andrieu, Bram sous l'ancien régime (réédition), Nimes, Christian Lacour, , 212 p. (ISBN 2-84406-477-9), p. 57
- ↑ Claude Jacquemay, Bram en Lauragais, sous la Révolution et l'Empire. Le cimetière, Quillan, Imprimerie Tinena, , 430 p. (ISBN 2-950-1366-0-5), p. 79 à 82
- ↑ « Le projet d’extension du cimetière est lancé », sur villedebram.fr, (consulté le ).
- ↑ Philippe Landru, « Cimetières de France et d'ailleurs. Le cimetière de Bram », sur landrucimetieres.fr, (consulté le ).
- ↑ « Bram. L’extension du cimetière en cours », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- ↑ « Le patrimoine mémorial des guerres- Bram », sur monuments-aux-morts.fr, (consulté le ).
- ↑ « François Vidal de la Blache », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
- ↑ André Ballet, « La mort de Mr Albert Sarraut » , sur lemonde.fr, (consulté le ).
- ↑ Bruno Huet, « Albert Sarraut ne repose pas à Carcassonne mais à Bram », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- ↑ Roger Couderc, « La famille Spanghero », sur ina.fr, (consulté le ).
- ↑ « Hommage à Pierre Seel », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- ↑ J-F I, « Une collégiale pleine pour saluer Bruno Garrouste », sur lepetitjournal.net, (consulté le ).
- ↑ Christophe Parra, « Carcassonne : l'abbé Garrouste n'est plus », sur lindependant.fr, (consulté le ).
- ↑ « Une plaque commémorative pour l’abbé Garrouste » , sur ladepeche.fr, (consulté le )
- ↑ Fabrice Dubault, « Hommage à Gisèle et Germain, un couple de Bram victime de l'attentat de Nice », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- ↑ Martine Jacot, « Gisèle Lyon, 63 ans, et Germain Lyon, 68 ans #EnMémoireNice », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- ↑ Anne Le Mire, Xavier Maugis, De la famille Maugis à Bram, Bram, Monographie, , 83 p., p. 30, 80
- ↑ Claude Marquié, « Les dimanches dans l'histoire : les de Lordat, gouverneurs de la Cité de Carcassonne aux XVIIe et XVIIIe siècles » , sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- ↑ « Bram. Famille de Lordat, un cartel installé dans l’église », sur ladepeche.fr, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
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