Christopher Fry

Christopher Fry
Biographie
Naissance
Décès
(à 97 ans)
Chichester
Nom de naissance
Arthur Hammond Harris
Nationalité
Formation
Bedford Modern School (en)
Activités
Autres informations
Distinction
King’s / Queen’s Gold Medal for Poetry (en)
Archives conservées par
University of Victoria Special Collections and University Archives (d) (SC207)[1]
Œuvres principales

Christopher Fry, né le à Bristol (Gloucestershire) et mort le à Chichester (Sussex), était un dramaturge britannique et un directeur de théâtre. Il fut le dernier écrivain de langue anglaise à avoir du succès avec des pièces en vers.

Biographie

Christopher Fry naît sous le nom d'Arthur Hammond Harris le à Bristol, dans le Gloucestershire. Il est le fils d'un prédicateur anglican, Charles John Harris, et de son épouse, Emma Marguerite, née Hammond[2]. Son père meurt lorsqu'il est enfant, et il adopte le nom de famille de sa grand-mère maternelle, Emma Louisa Fry[3]. Il assista pour la première fois à une pièce de théâtre (Peter Pan) lorsqu'il avait cinq ans, à Bedford.

Durant les années 1920, il rencontre son ami de toujours, l'écrivain Robert Gittings[4].

Il obtint son premier succès en 1938 lorsqu'un pasteur du Sussex lui demanda d'écrire une pièce pour son église (« The boy with a Cart »). Elle attira l'attention de T. S. Eliot qui devint son mentor et son ami[2].

Pacifiste, il est objecteur de conscience pendant la Deuxième Guerre mondiale et sert dans le Non-Combatant Corps où il est employé à nettoyer les égouts londoniens.

Ses pièces les plus célèbres sont : A Phoenix Too Frequent (1946), The Firstborn (1946), The Lady's Not for Burning (1949), Venus Observed (1950), A Sleep of Prisoners (1951), The Dark is Light Enough (1954) et One Thing More (1986)[2].

À partir des années 1950, certaines de ses pièces furent adaptées, parfois par ses propres soins, au cinéma et à la télévision. Il participa également à la rédaction de scénarios de films bibliques historiques : Ben Hur (1959) de William Wyler, pour lequel il n'est toutefois pas crédité au générique, Barabbas (1962) de Richard Fleischer et La Bible (1966) de John Huston[2].

Références

  1. « https://uvic2.coppul.archivematica.org/christopher-fry-collection » (consulté le )
  2. (en) Benedict Nightingale, « Christopher Fry, British Playwright in Verse, Dies at 97 (Published 2005) », The New York Times, (consulté le ).
  3. Michael Billington, « Fry, Christopher (1907–2005) », dans Oxford Dictionary of National Biography (lire en ligne).
  4. (en) G. Tolley, « Gittings, Robert William Victor (1911–1992), poet and writer », dans Oxford Dictionary of National Biography (lire en ligne).

Liens externes

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