Nyctereutes procyonoides koreensis

Chien viverrin de Corée

Nyctereutes procyonoides kereensis
Classification MSW
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Cohorte Placentalia
Ordre Carnivora
Sous-ordre Caniformia
Famille Canidae
Tribu Vulpini
Genre Nyctereutes
Espèce Nyctereutes procyonoides

Sous-espèce

Nyctereutes procyonoides koreensis
Mori (d), 1922

Statut de conservation UICN


LC : Préoccupation mineure

Synonymes

Nyctereutes procyonoides koreensis, le Chien viverrin de Corée, également improprement désignée sous le nom de Raton laveur coréen, est une sous-espèce du chien viverrin continental (Nyctereutes procyonoides) endémique de la péninsule coréenne.

Dénominations

Son épithète spécifique, composée de kore[a] et du suffixe latin -ensis, « qui vit dans, qui habite », lui a été donnée en référence à sa localité type, à « Giseifu », dans les environs de Séoul en Corée[1].

Description

Il s’agit de la plus petite sous-espèces du chien viverrin continental. Sa longueur du corps ne dépasse pas 60 cm et son poids 5,6 kg[3].

Son pelage est long et grossier, sa teinte est emprunte de gris, mais avec des touches de brunâtre, avec une touche de noir à la pointe. Le masque facial est plus marqué que chez les autres sous-espèces, s’étalant en une grande marque foncée sur les joues[3].

Des études phylogénétiques ont montré que les cette sous-espèces présentait des particularité les rendant uniques au sein des autres sous-espèces continentales, s’accompagnant d’une relative pauvreté génétique entre les individus [3], ce qui pourrait supposer une certaine isolation géographique ou bien une histoire d'évolutive récente[5].

Écologie

Comme les autres sous-espèces de chiens viverrins, il a des habitudes nocturnes ou crépusculaires. Il vit généralement en solitaire, mais peut former des groupes familiaux sur des territoire qui se chevauchent entre eux [3].

Il peux être pris pour cible par les chiens errants, la martre à gorge jaune ou encore différentes espèces de rapaces. Mais comme les grands prédateurs ont été évincés du pays, il n’a plus beaucoup de prédateurs naturels en Corée, si bien, que malgré son régime alimentaire omnivore opportuniste, il est devenu un superprédateur dans certaines zones, devenant envahissant, suscitant des inquiétudes pour la biodiversité, notamment du fait, qu’il sont susceptibles d’être les principaux vecteurs de maladies infectieuses comme la rage ou la maladie de carré[3],[6], ainsi que d’un grand nombre de pathogène comme des vers du genre Toxocana[7].


Notes et références

  1. Mori 1922, p. 607-609
  2. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 12 août 2025.
  3. José. R. Castelló (trad. Anne Saint Girons, préf. Claudio Sillero), Canidés du monde : : Loups, chiens sauvages, renards, chacals, coyotes et apparentés [« Canids of the World: Wolves, Wild Dogs, Foxes, Jackals, Coyotes, and Their Relatives »] [« Canidés du monde : Loups, chiens sauvages, renards, chacals, coyotes et apparentés »], Delachaux et Niestlé, , 332 p. (ISBN 978-2-603-02695-3), p. 264-265
  4. « Les animaux de Corée du Sud », sur PVTistes.net,‎ (consulté le )
  5. (en) YoonJee Hong, Kyung-Seok Kim, Hang Lee, Mi-Sook Min, « Population genetic study of the raccoon dog (Nyctereutes procyonoides) in South Korea using newly developed 12 microsatellite markers », Genes & Genetic Systems, vol. 88,‎ , p. 69–76 (lire en ligne , consulté le )
  6. (en) Ha-Hyun Kim, Dong-Kun Yang, Bo-Hyun Seo, In-Soo Cho, « Serosurvey of rabies virus, canine distemper virus, parvovirus, and influenza virus in military working dogs in Korea », Journal of Veterinary Medical Science, vol. 80,‎ , p. 1424–1428 (lire en ligne , consulté le )
  7. (en) Umanets Alexander, Chae-Wong Lim, Bumseok Kim, Eui-Ju Hong, Hyeon-Cheol Kim, Bae-Keun Park, « Morphological and Molecular Characterization of Toxocara tanuki (Nematoda: Ascaridae) from Korean Raccoon Dog, Nyctereutes procyonoides koreensis », Korean Journal of Parasitology, vol. 56, no 6,‎ , p. 567–575 (ISSN 0023-4001 (print), 1738-0006 (online)[à vérifier : ISSN invalide], DOI 10.3347/kjp.2018.56.6.567, lire en ligne , consulté le )

Bibliographie

Publication originale

  • (en) T. Mori, « On some new mammals from Korea and Manchuria », The Annals and Magazine of Natural History, 9e série, vol. 10, nos 55–60,‎ , p. 607–614 (lire en ligne , consulté le )

Autres ouvrages

  • José. R. Castelló (trad. Anne Saint Girons, préf. Claudio Sillero), Canidés du monde : : Loups, chiens sauvages, renards, chacals, coyotes et apparentés [« Canids of the World: Wolves, Wild Dogs, Foxes, Jackals, Coyotes, and Their Relatives »] [« Canidés du monde : Loups, chiens sauvages, renards, chacals, coyotes et apparentés »], Delachaux et Niestlé, , 332 p. (ISBN 978-2-603-02695-3), p. 264-265

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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