Chemin de fer Lomé–Kpalimé
| Ligne Lomé–Kpalimé | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Train sur la ligne en février 1990 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Pays | Togo | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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| Villes desservies | Lomé, Kpalimé | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Historique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Mise en service | 1907 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Caractéristiques techniques | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Écartement | métrique (1,000 m) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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La ligne de chemin de fer Lomé-Kpalimé est la seconde ligne de chemin de fer construite dans l'actuel Togo. On l'appelait aussi Inlandbahn (chemin de fer national) ou Kakao-Bahn (chemin de fer du cacao).
Histoire
La ligne de chemin de fer est construite durant la période coloniale allemande. Planifiés pour débuter dès 1902, le travaux commencent deux ans plus tard en 1904. La construction est alors estimée à un coût de 7,8 millions de marks et constitue un prêt de l'Empire à son protectorat avec un intérêt de 3,5 %[2]. La construction est réalisée par la compagnie allemande Maschinenfabrik Augsburg-Nürnberg et l'opération de la ligne est remise à la compagnie Lenz & Co. (de) lorsque la ville de Noepe (en) est atteinte en 1905[3],[4]. Kpalimé est finalement atteint en 1907 et la ligne est officiellement mise en opération le , jour de l'anniversaire du Kaiser Guillaume II[1]. D'une longueur totale de 119 km (74 mi) et construite sous le principe de voie métrique, la ligne est accompagnée d'une ligne téléphonique. Les passages à niveau sont équipés de signaux sonores et la ligne utilise la station de la ligne de chemin de fer Lomé–Aného (en), située dans la capitale, en tant que terminus. En plus du transport du cacao, la ligne servait aussi de moyen de transport pour l'équipement nécessaire à l'exploitation de l'huile de palme. À partir du , les deux lignes de chemins de fer sont louées à la Deutsche Kolonial-Eisenbahn Bau- und Betriebsgesellschaft (société allemande de construction et d'exploitation des chemins de fer coloniaux, DKEBBG)[1].
À la suite de la Première Guerre mondiale, l'Allemagne perd sa colonie et celle-ci est divisée entre le Royaume-Uni (Togoland britannique) et la France (Togo français) sous un mandat de la Société des Nations émis en 1922. L'ensemble de la ligne Lomé–Kpalimé se retrouve alors sous contrôle français et jusqu'à l'établissement du mandat est opérée par la Togoland Military Railway (TMR) sous la gestion de la Gold Coast Government Railways qui opère les chemins de fer de la colonie voisine de la Côte-de-l'Or britannique[5]. À partir de 1922, la compagnie opératrice est francisée en Chemin de fer du Togo (CFT).
Étant une zone sous mandat attribué à la France en vertu du droit international, les investissements de la métropole dans le réseau ferroviaire togolais sont alors freinés en raison de la possibilité de la perte éventuelle du mandat. Néanmoins, la ligne demeure fonctionnelle et continue d'être opérée après l'indépendance du Togo en avril 1960.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lomé–Kpalimé railway » (voir la liste des auteurs).
- (de) Franz Baltzer, Die Kolonialbahnen mit besonderer Berücksichtigung Afrikas (Reprint, Leipzig 2008), Berlin, , 62–64 p. (ISBN 978-3-8262-0233-9, lire en ligne)
- ↑ (de) Röll, Freiherr von, Enzyklopädie des Eisenbahnwesens, Band 9., Berlin; Vienna, (lire en ligne), p. 333
- ↑ (de) Deutsche Kolonialzeitung, Volume 23, Number 8., Frankfurt, (lire en ligne), p. 77
- ↑ (de) Hannes Schneider, « Die Eisenbahnen in den ehemaligen deutschen Schutzgebieten in Afrika » [archive du ] (consulté le )
- ↑ (de) Helmut Schroeter et Roel Ramaer, Die Eisenbahnen in den einst deutschen Schutzgebieten. Damals und heute., Krefeld, Röhr-Verlag, (ISBN 3-88490-184-2), p. 109
Voir aussi
Liens externes
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