Chaume (AOC)
| coteaux-du-layon Chaume[1] | |
| Dans la vallée du Layon, le parcellaire du Chaume, vue depuis le hameau d'Ardenay. | |
| Désignation(s) | coteaux-du-layon Chaume[1] |
|---|---|
| Appellation(s) principale(s) | coteaux-du-layon |
| Type d'appellation(s) | dénomination au sein d'une AOC / AOP |
| Reconnue depuis | 1950[2] |
| Pays | France |
| Région parente | vallée de la Loire |
| Sous-région(s) | Anjou |
| Localisation | Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire) |
| Climat | tempéré océanique dégradé |
| Sol | schistes et poudingues du Carbonifère[3]. |
| Superficie plantée | 70 hectares[2] |
| Cépages dominants | chenin B |
| Vins produits | blancs liquoreux |
| Production | 1 500 hectolitres[2] |
| Pieds à l'hectare | minimum 4 000 pieds par ha |
| Rendement moyen à l'hectare | 25 à 30 hl/ha[4] |
Le coteaux-du-layon premier cru Chaume, ou plus simplement un chaume[1], est un vin blanc liquoreux produit sur la commune de Rochefort-sur-Loire, au bord du Layon en Maine-et-Loire. Il s'agit d'une dénomination géographique au cœur de l'appellation coteaux-du-layon, faisant partie du vignoble de la vallée de la Loire.
D'abord créée comme une dénomination géographique au sein de l'AOC coteaux-du-layon (coteaux-du-layon Chaume) dans un décret commun du , il devient l'appellation chaume en 2003, confirmé par un nouveau décret en mars 2009, mais les chaumes sont rétrogradés par une décision du Conseil d'État sur un conflit avec l'AOC quarts-de-chaume. Son nom actuel est donc coteaux-du-layon premier cru Chaume, c'est-à-dire supérieur aux coteaux-du-layon (suivi ou non d'une mention communale) et inférieur au quarts-de-chaume grand cru.
Histoire
Antiquité
Moyen Âge
Période moderne
Période contemporaine
Ce vin a déjà une histoire tourmentée. Le décret du instituant l'appellation « Chaume suivi de la mention Premier cru des Coteaux-du-layon » a été annulé par le Conseil d'État par une décision[5] du car il a été considéré que l'appellation Chaume - premier cru des coteaux du Layon « permet à cette nouvelle appellation de bénéficier de la notoriété du quarts-de-chaume tout en profitant exclusivement de la mention « premier cru » [et], qu'ainsi, l'appellation Chaume - premier cru des coteaux du Layon [était] de nature à susciter une confusion dans l'esprit du consommateur, à créer l'apparence d'une hiérarchisation des vins favorable à la nouvelle appellation et, par conséquent, à détourner ou affaiblir la notoriété de l'appellation Quarts-de-Chaume».
Un nouveau décret, en date du , crée à nouveau l'appellation Chaume mais, cette fois-ci, suivie de la mention « Val de Loire ». Ce décret est modifié le pour réduire le rendement à l'hectare.
- À noter
- Les décrets du et du abroge les dispositions du décret modifié du concernant l'appellation Coteaux-du-Layon Chaume.
Le , ce dernier décret du est à nouveau annulé[6] par le Conseil d'État qui lui reproche d'affaiblir la notoriété de l'AOC Quarts-de-Chaume, surtout que les deux appellations sont sur la même commune (Rochefort-sur-Loire).
Ainsi prend fin, pour le moment du moins, l'existence de l'AOC chaume. À partir du millésime 2009, les vins seront à nouveau produits sous l'AOC locale Coteaux-du-Layon Chaume.
Afin de clarifier la position du Quarts-de-Chaume et offrir une solution, l'INAO, lors de sa réunion de [7], a validé la hiérarchie suivante (de style bourguignon) :
- l' «AOC Quarts-de-Chaume » pourra être complétée de la mention « grand cru » ;
- on crée l' «AOC Coteaux-du-Layon premier cru » complétée de la dénomination géographique complémentaire « Chaume » .
La publication au Journal Officiel a eu lieu le [8].
Étymologie
Situation géographique
Ce vignoble, anciennement classé AOC, couvre une superficie de 70 hectares sur la commune de Rochefort-sur-Loire.
Orographie
Géologie
Climatologie
Vignoble
Présentation
Ce vignoble, anciennement classé AOC, couvre une superficie de 70 hectares sur la commune de Rochefort-sur-Loire.
Ce vin est issu à 100 % du chenin et bénéficie de l'action de la pourriture noble (Botrytis cinerea) : le grain est récolté manuellement à surmaturité par tries successives. Sa robe est jaune soutenu à dorée.
Le chaume peut se garder une dizaine d'années et beaucoup plus les bonnes années[9].
Voir
Sources, Bibliographie
- Michel Mastrojanni : Les Vins de France (guide vert solar). Éditions Solar, Paris 1992 - 1994 - 1998, (ISBN 2-263-02796-3)
- Légifrance, Décret du relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Chaume-Premier cru des Coteaux du Layon »
- Légifrance, Décret du relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Chaume »
Notes et références
- Le nom d'un vin est un nom commun, donc ne prend pas une majuscule, cf. les références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
- [1] Passion Vin : page sur Chaume
- ↑ Guide Vert Solar : Vins de France. (Page n° 84 sur Chaume)
- ↑ Décret du 9 octobre 2009
- ↑ [2] Lexinter : Décision no 261989 du 27 juillet 2005 du Conseil d'État
- ↑ [3] Légifrance, Décret du 21 février 2007 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Chaume », version consolidée du 30 mars 2009
- ↑ INAO, Principales conclusions de la Commission permanente et du Comité national des AOC viticoles (28 et 29/09/2011), sous-titre "AOC Quarts de Chaume et Coteaux du Layon Chaume", publié 04/10/2011
- ↑ Site du ministère de l'agriculture Cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « COTEAUX DU LAYON » homologué par le décret no 2011-1619 du 23 novembre 2011, JORF du 24 novembre 2011
- ↑ [4] Vitis : page sur Chaume
- Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
- Portail de la vigne et du vin