Charley Attali
| Naissance | Constantine, Algérie |
|---|---|
| Décès |
(à 75 ans) Tel Aviv, Israël |
| Nom dans la langue maternelle |
צ'רלי אטאלי |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité |
Ingénieur aérospatial |
| Conjoint |
Violette Attali |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Distinction |
Légion d'honneur française (1965), Prix de la Défense d'Israël (1981) |
Charley Shalom Attali (hébreu : צ'רלי שלום אטאלי; parfois mal orthographié Charles Chalom Attali; 1930–2006) est un ingénieur aérospatial franco-israélien né en Algérie.
Jeunesse et formation
Attali est né à Constantine, en Algérie, dans une famille juive[1]. Après avoir obtenu son diplôme de fin d'études secondaires à l'âge de 16 ans après avoir sauté une classe[2], il fut envoyé étudier à l'École nationale de l'aviation civile en France, où il excella et obtint son diplôme d'ingénieur[3].
Début de carrière
Après avoir terminé ses études en 1952, Attali fut d'abord employé chez Sud Aviation, avant de travailler finalement pour la SEREB sur le développement de missiles balistiques[4]. Pendant qu'il était à la SEREB, Attali fut nommé par le président français Charles de Gaulle pour diriger le projet Diamant[5],[6]. En raison du succès de Diamant, Attali fut décoré de la Légion d'honneur en 1965 par Charles de Gaulle[7]. Après le projet Diamant, Attali fut chargé du rôle de la France dans la fusée Europa-1[4].
Déménagement en Israël
En 1969, Moshe Arens, qui servait comme vice-président de l'IAI, vola secrètement à Paris pour rencontrer Attali. En raison de l'embargo français sur les armes à destination d'Israël, Israël prévoyait de développer ses propres avions de chasse. Arens demanda à Attali de déménager en Israël et d'aider au développement du IAI Kfir[2]. Attali accepta et fit son Aliyah peu après avec sa femme et ses deux enfants[8].
Pendant qu'il était à l'IAI, Attali eut un rôle clé dans le développement de nombreux aéronefs incluant le IAI Kfir, l'IAI Arye, et l'IAI Lavi[4]. Pour avoir dirigé l'IAI Scout, Attali reçut le Prix de défense d'Israël en 1981[9]. Il continua à travailler à l'IAI jusqu'à sa retraite en 1995[4].
Références
- ↑ « Charley Chalom ATTALI : ingénieur » [archive du ], sur Association des Juifs Originaires du Constantinois, (consulté le )
- (he) Eli Bardenstein, « איש הטילים » [« The Rocket Man »], Maariv, no 57 Independence Day Special,
- ↑ « Les 4 Copains du Satellite » [« The 4 Satellite Friends »], Paris Match, no 870,
- (he) « לגיונר של כבוד שהניח את התשתית לתעשיית המטוסים » [« Legion of Honour Recipient who Laid the Foundation for the Aircraft Industry »] [archive du ], sur הארץ, (consulté le )
- ↑ Philippe Varnoteaux, « Quand Diamant assurait à la France son indépendance spatiale » [« When Diamant assured France of its spatial independence »] [archive du ], sur Air & Cosmos, (consulté le )
- ↑ Donald C. Elder et Christophe Rothmund, History of Rocketry and Astronautics : 28th and 29th History Symposia of the International Academy of Astronautics: Jerusalem, Israel, 1994 & Oslo, Norway, 1995, American Astronautical Society, coll. « AAS History Series, Volume 23 », , 51–57 p. (lire en ligne [archive du ])
- ↑ (he) « קהילת יוצאי אלג'יריה ודור ההמשך » [« The community of Algerian Jewry and the next generation »] [archive du ], sur Eretz Zion and Jerusalem, (consulté le )
- ↑ Yossef Charvit, « Le « Procès public » des Juifs d'Algérie à Jérusalem (1963) » [« The "Public Trial" of Algerian Jews in Jerusalem (1963) »], Pardès, no 56, , p. 285–294 (DOI 10.3917/parde.056.0285, lire en ligne [archive du ] , consulté le )
- ↑ (he) Yossef Charvit, « עליית יהודי אלג'יריה – מחדל או הישג? » [« The immigration of Algerian Jews – a failure or an achievement? »], Makor Rishon, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
- « L'Aventure Spatiale » [« Space Adventure »] [archive du ], sur Frémeaux & Associés, (consulté le )
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